SuruĂ
Les SuruĂ sont un groupe indigène des États brĂ©siliens du RondĂ´nia et du Mato Grosso, dont l'auto-dĂ©nomination est Paiter, ce qui signifie « vraies personnes, nous-mĂŞmes ». Ils parlent la langue paiter-suruĂ, qui appartient Ă la famille linguistique MondĂ©s et au groupe linguistique Tupi[1].
Paiter
Langues | SuruĂ-paiter et portugais |
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Religions | chamanisme, christianisme |
Ethnies liées | Mondés |
Leur chef Almir Narayamoga joue un rĂ´le de porte-parole de son peuple et de la cause autochtone dans le monde[2].
GĂ©ographie
Les terres indigènes de Sete de Setembro, où vivent les Paiter, se situent au Brésil, dans une région frontalière, au nord de la municipalité de Cacoal (État du Rondônia) jusqu'à la municipalité d'Aripuanã (État du Mato Grosso)[3]. Plus précisément, cette terre indigène est localisée dans le bassin du rio Branco, un affluent du rio Roosevelt et qui est formé de la jonction des rivières rio Sete de Setembro et rio Fortuninha. Les principaux affluents du rio Branco qui drainent la zone sont sur sa rive droite le rio Ribeirão Grande, le rio Fortuninha et le rio Fortuna, et sur sa rive gauche, les rivières Igapó (d'après la dénomination des Paiter), la rivière rio São Gabriel et d'autres sans nom.
Histoire
Le premier contact avec l'homme blanc a eu lieu en 1969 et fut rapidement suivi d'épidémies, d'alcoolisme et d'autres maux qui ont décimé la population de la tribu qui a chuté de près de 5 000 à un peu plus de 250 personnes[4] - [5].
Société
Les Paiter-suruĂs vivent de la chasse, de la pĂŞche, de la collecte de produits forestiers et de l'agriculture. Les hommes sont responsables de la chasse et de la prĂ©paration des terres pour les cultures. Les femmes ont la responsabilitĂ© du soin aux enfants, de la cuisine de la poterie et de la vannerie. Les deux sexes plantent et pĂŞchent[6]. MalgrĂ© les pressions qu'ils subissent de la part des non-Indiens, qui ont contribuĂ© Ă plusieurs changements dans le groupe, les Paiter maintiennent encore une grande partie de leurs traditions, tant en ce qui concerne la culture matĂ©rielle que les aspects cosmologiques, qui se rapportent Ă la culture des autres groupes mondĂ©s.
Selon les Indiens, la réserve est la cible des entreprises d'exploitation forestière[7]. Pour cette raison, ils utilisent Internet pour dénoncer les progrès de la déforestation[5].
Notes et références
- (pt) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en portugais intitulé « Suruà de Rondônia » (voir la liste des auteurs).
- (pt) Povos indigenas no Brasil, « Surui Paiter », sur pib.socioambiental.org (consulté le )
- François Ruffin, « "Mon crime c'est de défendre la forêt !" (ft. Almir Narayamoga) », sur Youtube, (consulté le )
- (pt) O Estado de S.Paulo, « Para Ăndios SuruĂ, internet permite luta ambiental e paquera online », (consultĂ© le )
- (pt) Pablo Uchoa, « Usando a internet, Ăndios combatem desmatamento na AmazĂ´nia », BBC Brasil,‎ (lire en ligne)
- (pt) Ministério Público Federal, « Índios Suruà de Rondônia denunciam a invasão de suas terras por madeireiros », sur gentedeopiniao.com.br, (consulté le )
Liens externes
- « Suruà de Rondônia » (consulté le )
- « Page Officielle des SuruĂ-Paiter » (consultĂ© le )