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Sursis pour un vivant

Sursis pour un vivant (Pensione Edelweiss) est un film franco-italien réalisé par Ottorino Franco Bertolini et Víctor Merenda réalisé en 1958 et sorti en 1959.

Sursis pour un vivant

Titre original Pensione Edelweiss
RĂ©alisation Ottorino Franco Bertolini
Victor Merenda
Scénario Frédéric Dard
d'après le roman
d'André Maurois
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie / Drapeau de la France France
Genre Thriller
Durée 84 minutes
Sortie 1959

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Jean Monnier, un auteur dramatique, a un accident de voiture qu'il a recherchĂ©. La presse y voit une tentative de suicide. Encore Ă  l'hĂ´pital, il reçoit alors la visite d'un dĂ©marcheur qui vient lui proposer un service très spĂ©cial : un sĂ©jour dans une pension de laquelle on s'engage Ă  ne pas ressortir vivant. « Une pension dont hĂ©las aucun client ne peut faire la publicitĂ© de l'excellence du service rendu Â» dĂ©plore le dĂ©marcheur en quittant la chambre d'hĂ´pital.

Résumé

À la suite d'un accident de la route qui a failli lui coûter la vie, Jean Monnier (Henri Vidal), un auteur dramatique, est hospitalisé. Il reçoit la visite d'un démarcheur. Celui-ci lui affirme être convaincu que son accident était une tentative de suicide, qu'il a ratée par manque de courage. Il lui propose alors un étrange contrat: entrer pour un séjour dans une pension montagnarde, Les Edelweiss, dont il est garanti de ne pas sortir vivant. Il s'agit en fait d'un service d'euthanasie en toute discrétion. Monnier accepte, plus par curiosité que par volonté suicidaire.

Arrivé sur place il rencontre le propriétaire de cette pension, Borcher (Lino Ventura), un curieux personnage toujours armé de son fusil de chasse. Il le met au courant des horaires des repas, enregistre le chèque de Monnier, mais refuse de lui indiquer le moment et les moyens de son euthanasie à venir.

Borcher présente ensuite à son nouvel hôte les autres pensionnaires. Il y a là un certain von Funk, ancien général de l'armée allemande, une demoiselle Orsay, ancienne danseuse de cabaret, un peintre, Miss Antonella Asheville, une romancière américaine, un Signor Dragoni, ténor de la Scala de Milan, et une Nadia Rakesy.

Monnier sympathise rapidement avec Nadia.

Lorsque Borcher joue un air Ă©trange au piano, Nadia et la danseuse mettent Monnier au courant du cĂ©rĂ©monial de la maison : le propriĂ©taire joue cet air quand, pour l'un des pensionnaires, l'heure de « s'en aller Â» est toute proche. Monnier apprend aussi que l'ordre des « dĂ©parts Â» est alĂ©atoire : il dĂ©couvre que le gĂ©nĂ©ral allemand revĂŞt son uniforme chaque soir oĂą il entend l'air mystĂ©rieux, pour pouvoir mourir en soldat. Monnier se montre incrĂ©dule : il a en effet de la peine Ă  croire que Borcher tuerait ses clients. Nadia, de son cĂ´tĂ©, en pleurs, lui avoue qu'elle ne veut plus mourir. Elle le supplie de l'aider.

Malgré son scepticisme, au matin, Monnier doit constater une disparition : celle du ténor suivi quelques jours plus tard de Miss Asheville.

Au fil des jours, Monnier et Nadia tombent amoureux l'un de l'autre. Nadia n'ayant ainsi plus aucune envie de mourir et Monnier s'étant rendu compte qu'il ne s'agit en rien d'une farce, Monnier se rend auprès de Borcher et lui fait part de son désir de quitter la pension avec Nadia. Devant le refus de Borcher, Monnier lui annonce qu'ils partiront quand même. mais s'évader s'avère plus difficile que prévu. La pension est située en haute montagne, la neige a coupé les routes et le seul moyen de descendre est un télébenne, dont la clé demeure introuvable. Pendant ce temps-là, chacun à leur tour, tous les autres pensionnaires disparaissent. Monnier et Nadia restent seuls en compagnie du personnel de la pension.
Une nuit, Monnier parvient toutefois à voler la clé du téléphérique. Les deux amants s'évadent et regagnent Paris.

Le lendemain, Borcher arrive à Paris et, profitant d'une absence de Monnier, il enlève Nadia et la ramène à la pension. À son retour, furieux, Monnier, muni d'un pistolet, retourne lui aussi à la pension. C'est alors qu'il découvre enfin son secret.

Fiche technique

Distribution

Autour du film

  • Le film est une adaptation d’une nouvelle d’AndrĂ© Maurois. Thanatos Palace hotel.
  • Par une curieuse ironie de l'histoire, Henri Vidal, l'interprète du personnage principal, mourra d'une overdose quelques mois après ce film .

Liens externes

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