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Sui Wendi

Sui Wendi (ou æ„Šć … YĂĄng Jian, - ) est le premier empereur et fondateur de la dynastie Sui (581-604). Il est le fils d'un gĂ©nĂ©ral et lui mĂȘme un puissant gĂ©nĂ©ral des Zhou du Nord, dont le gĂ©nie militaire permet Ă  ces derniers de conquĂ©rir les Qi du Nord en 577. Sa fille se marie dans la lignĂ©e impĂ©riale et son petit-fils, le dernier empereur Zhou, est dĂ©trĂŽnĂ© Ă  son profit en 581, lui permettant de fonder sa propre dynastie, la dynastie Sui. En 589, il Ă©crase les derniĂšres dynasties mĂ©ridionales (dont la dynastie Chen) et unifie ainsi l’ensemble du bassin populeux chinois.

SuĂ­ WĂ©ndĂŹ (éš‹æ–‡ćž)
Image illustrative de l’article Sui Wendi
L'empereur Sui Wendi (éš‹æ–‡ćž SuĂ­ WĂ©ndĂŹ, aussi connu sous le nom de Yang Jian (æ„Šć … YĂĄng Jiān), 541-604) rĂ©unifia le Nord en 577 et devint empereur en 581. En 589 il unifia toute la Chine. Il conduisit des rĂ©formes et de grands travaux.

Naissance 21 juillet 541
Handan
DécÚs 13 août 604 (à 63 ans)
Nom de famille YĂĄng (æ„Š)
PrĂ©nom Jian (栅)
Dates 1er rĂšgne 4 mars 581 — 13 aoĂ»t 604
Dynastie Dynastie Sui
Nom posthume
(complet)
Wen (文)

Il rÚgne sur la Chine unie de 589 à 604. Souverain énergique, il a restauré les infrastructures de l'empire (routes, ponts, canaux et digues) et une partie de la Grande Muraille.

Biographie

En 577, le puissant ministre confucĂ©en Yang Jian (æ„Šć … YĂĄng Jian) parvient Ă  soumettre et Ă  annexer le royaume des Qi du Nord : le Nord est rĂ©unifiĂ© au profit du royaume Zhou. Continuant Ă  gĂ©rer les affaires de l’État, Yang Jian impose en 581, aprĂšs quelques oppositions militaires, sa dynastie : la dynastie Sui (隋 SuĂ­). Il renforce son royaume, envoie des agitateurs dans l’« empire » chinois des Chen au Sud, faisant courir des rumeurs dans le but propagandiste d’affaiblir la fidĂ©litĂ© aux Chen, faisant de l’empereur des Chen un dĂ©bauchĂ© luxurieux. En 589, il parvient Ă  soumettre la Chine du Sud et reconstitue donc l’unitĂ© de l’Empire chinois : c’est la pĂ©riode Sui (589-618).

Cet empereur sobre et pragmatique[1] construit la prospérité de son empire en le défendant sur ses limites. Il refond les institutions, pourchasse les fonctionnaires corrompus, casse le systÚme fondé sur la naissance, instaure celui des examens impériaux et des charges en fonction du mérite. Les fonctionnaires et officiers méritants des Chen sont acceptés et encouragés à rejoindre ses rangs. Il engage une réforme agraire pour stabiliser les campagnes : des terres collectives sont organisées, puis redistribuées équitablement aux familles selon le nombre de bouches à nourrir. Les taxes sont abaissées.

MatĂ©riellement, il engage de grands travaux, tels que le Grand Canal (pour que le Nord et le Sud soient unis par le commerce), la restauration de la Grande Muraille de Chine et des routes, la construction de grands greniers pour stocker les surplus dus Ă  la paix soudaine. L’agriculture est florissante.

Persuadé de la grande mission unificatrice et céleste de sa naissance et lignée, il demande la soumission de tous les royaumes limitrophes. Lorsque la Corée refuse, il insiste, puis se décide à envoyer une armée de trois cent mille hommes qui sera laminée par les aléas climatiques (598, 90 % de pertes).

À l’extĂ©rieur, l’empire devient suffisamment puissant pour ne plus craindre d’invasions ou d’attaques barbares.

Bibliographie

  • Arthur F. Wright, The Cambridge History of China, Volume 3 : Sui and T'ang China, 589–906, Part 1, Cambridge, Denis Twitchett pour Cambridge University Press, , 850 p. (ISBN 978-0-521-21446-9), « The Sui dynasty (581–617) »

Notes

  1. Il n'eut que deux concubines dans sa vie, seulement aprÚs la mort de sa femme. Il était peu dépensier.


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