Stuart Jamieson

Stuart Jamieson est né le 22 octobre 1951 à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick[1]. Il étudie au Saint John Institute of Technology (maintenant CCNB-Saint-Jean[1]). Il est charpentier à son compte durant plusieurs années[1].

Stuart Jamieson est membre de l'Association libérale du Nouveau-Brunswick. Il est élu à la 51^e législature pour représenter la circonscription de Saint John-Fundy à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick le 13 octobre 1987, lors de la 51^e élection générale[1]. Il est réélu lors de la 52^e élection générale, le 23 septembre 1991, et lors de la 53^e élection générale, le 11 septembre 1995[1]. Il est nommé whip du gouvernement en novembre de la même année[1]. Il est assermenté au Conseil exécutif le 23 juin 1997 et nommé ministre d'État à l'Aménagement rural dans le gouvernement de Joseph Raymond Frenette[1]. Il devient ministre de l'Agriculture et de l'Aménagement rural le 12 mai 1998[1]. Il est défait le 7 juin 1999, lors de la 54^e élection générale. Il retrouve son siège à la 55^e législature le 9 juin 2003, lors de la 55^e élection générale[1]. Il est alors nommé porte-parole de l'Opposition officielle en matière d'environnement, en plus d'être membre du Comité permanent des comptes publics[1]. Lors de ses mandats précédents, il a été vice-président du Comité permanent des comptes publics et membre du Comité permanent des prévisions budgétaires ainsi que du Comité spécial d’élaboration de la politique sociale[1]. Il est réélu à la 56^e législature le 18 septembre 2006, lors de la 56^e élection générale[1]. Il est nommé ministre du Tourisme et des Parcs ainsi que leader parlementaire du gouvernement le 3 octobre 2006, dans le gouvernement de Shawn Graham[1]. Il perd son poste de leader parlementaire le 16 octobre 2007[1]. Il est aussi nommé ministre régional du sud du Nouveau-Brunswick[1]. Il préside le Comité permanent des privilèges[1]. Il s’oppose à ce que Énergie NB soit vendue à Hydro-Québec sans la tenue d’un référendum[2]. Le 5 février 2010, Shawn Graham lui demande alors de démissionner de son poste de ministre parce qu’il a « brisé la solidarité du cabinet »[2]. Jamieson remet sa démission le jour même; il affirme vouloir conserver son poste de député jusqu’à la prochaine élection, en septembre[2]. Il quitte la politique comme prévu à la dissolution de l'Assemblée législative[3].

Stuart Jamieson habite Saint-Jean avec son épouse Martha[1]. Le couple a trois enfants: Michelle, Holly et Simon[1].