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Strohl

Strohl est un nom propre.

Famille Strohl

Strohl est le patronyme d’une famille alsacienne d'origine suĂ©doise[1], remontant au XIe siècle, en la personne d'Ingjald Strahle nĂ© vers 1089 [2]. S’orthographiant originellement Strahle, puis Strahl, le nom fut une fois encore dĂ©formĂ© en raison du dialecte alsacien et prit la forme qu’on lui connaĂ®t aujourd’hui – celle de « Strohl » - sous Hans Strohl dit Le Vieux, bourgeois de Haguenau et de Strasbourg[3]. On observe que les membres de cette famille sont issus de plusieurs ramifications qui ont fait souche et remontent, pour les plus anciennes, Ă  la fin du XVIe siècle.

Ayant épousé les idées de la Réforme luthérienne de ses débuts, les Strohl s’en firent les plus vifs défenseurs en Basse-Alsace. Philippe Strohl (1571-1631), prévôt de Haguenau fut un des chefs du parti luthérien d’Alsace, ainsi que ses deux frères cadets Hans-Georg (1580-1665) et Johann (1585-1671) que la cité impériale députa près le Conseil impérial de Francfort en 1653 afin de faire valoir le droit de culte des luthériens en Alsace[4].

Tout au long des siècles suivants, la famille Strohl continua à s’illustrer dans l'administration domaniale et citadine: Notamment plusieurs membres au grand Conseil et au Sénat de Strasbourg, bon nombre d’échevins, de prévôts, de baillis, de chefs de tribus de villes d’importance diverse. Un de ses membres, en la personne de Jean-Philippe Strohl fut anobli en 1754 par le duc régnant de Deux-Ponts, Christian IV de Bavière[5]. Enfin au long des XIXe et XXe siècles, elle a fourni, à la France, un nombre important de hauts-fonctionnaires, des personnalités du monde intellectuel et du monde des arts, cinq officiers d’état-major, plusieurs officiers supérieurs, etc.

La famille Strohl porte d’azur à la flèche empennée d’argent posée en pal, la pointe en haut. Devise : Ich Strahle[6].

Notons qu'il existe d'autres familles du même nom notamment en Suisse et en Allemagne, mais n'ayant cependant aucun lien avec celle susmentionnée.

Illustrations

Autre

Voir aussi

Références

  1. Henry Strohl, L'Histoire des Strohl, Tome 1 (pages 5 Ă  15)
  2. Gabriel Anrep, Svenska adelns ättar-taflor, tome 3
  3. Henry Strohl L'Histoire des Strohl (Tome 1 page 12 et 13)
  4. Le Protestantisme Ă  Haguenau, par A. Hanauer (p. 353, 354)
  5. Henry Strohl L'Histoire des Strohl (Tome 1, page 176)
  6. Armorial Rietstap-Rolland (Tome 3); Armorial général d'Hozier (Bibliothèque nationale, P.0.2730, blason 61.033, rubrique généralités de Strasbourg, Registre 4, n° 392)
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