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Stiff Little Fingers

Stiff Little Fingers est un groupe de punk rock Irlandais originaire de Belfast en Irlande du Nord. FormĂ© en 1977, le groupe fit ses dĂ©buts sous le nom de Highway Star, tirĂ© du titre d’une chanson de Deep Purple, et fait essentiellement des reprises de hard rock.

Stiff Little Fingers
Description de cette image, également commentée ci-après
Les Stiff Little Fingers Ă  Chicago en .
Informations générales
Autre nom Highway Star, SLF
Pays d'origine Belfast, Drapeau de l'Irlande Irlande
Genre musical Punk rock
Années actives 1977–1982 et depuis 1987
Labels Rigid Digits, PledgeMusic, Rough Trade Records, Chrysalis Records, Kung Fu Records, EMI Records, Mondo Recordings/INgrooves
Composition du groupe
Membres Jake Burns
Ali McMordie
Steve Grantley
Ian McCallum
Anciens membres Henry Cluney
Dave Sharp
Gordon Blair
Brian Faloon
Jim Reilly
Dolphin Taylor
Bruce Foxton

Ă€ la suite de l’explosion du punk rock en 1976, ils changèrent radicalement leur orientation musicale[1]. Ils empruntent alors leur nom Ă  une chanson des Vibrators. Leurs chansons dĂ©crivent la difficultĂ© de la vie en Irlande du Nord, du fait des clivages religieux et du climat de guerre civile. Leurs premiers 45 tours reçurent un accueil favorable, notamment de la part de John Peel, le DJ de la BBC Radio 1.

Après avoir rĂ©alisĂ© six albums, le groupe se sĂ©para en 1982 pour finalement se reformer en 1987. Les membres du groupe ont beaucoup changĂ©s depuis leurs dĂ©buts: Ă  l’heure actuelle Jake Burns (en), le chanteur, est le seul membre qui ait Ă©tĂ© prĂ©sent dans toutes les formations. En , le bassiste d’origine Ali McMordie les rejoignit après le dĂ©part de Bruce Foxton (en), ex-bassiste des « Jam ».

Biographie

DĂ©buts

Avant de devenir Stiff Little Fingers, Jake Burns (chanteur et guitariste), Henry Cluney (guitariste), Gordon Blair (bassiste) et Brian Faloon (batteur) jouaient comme groupe de rock, plus prĂ©cisĂ©ment comme cover band Ă  Belfast[2]. Après le dĂ©part de Gordon Blair (qui ira dans un autre groupe de Belfast appelĂ© « Rudi »), Ali McMordie se joint Ă  eux Ă  la basse[2]. Cluney dĂ©couvrit le punk durant cette pĂ©riode, ce qu’il fit connaĂ®tre au reste du groupe. Ils jugent dès lors leur nom « Highway Star » comme pas assez punk et, après avoir hĂ©sitĂ© avec le nom « The Fast », ils se rebaptisèrent « Stiff Little Fingers », d’après la chanson homonyme des « Vibrators[2]». C’est en jouant un concert au Glenmachan Hotel qu’ils rencontrèrent le journaliste Gordon Ogilvie (en), qui les invitera Ă  une soirĂ©e chez Colin McClelland, journaliste avec lequel correspondra Burns.

Ogilvie s’arrangera pour aider le groupe Ă  enregistrer chez une chaĂ®ne de radio locale dans un studio habituellement adaptĂ© pour les jingles et y enregistrèrent Suspect Device. Le single fut Ă©ditĂ© sous format cassette[3] et un exemplaire du single est envoyĂ© Ă  John Peel, qui le fera jouer Ă  longueur de journĂ©e — attirant l’attention du label Rough Trade. Le single est alors Ă©ditĂ© sous le propre label du groupe (Rigid Digits) et vendu Ă  30 000 exemplaires[2]. « Alternative Ulster », leur second single, fut publiĂ© dans un fanzine homonyme.

Dans la seconde moitiĂ© de 1978, ils firent une tournĂ©e avec le Tom Robinson Band et en 1979, ils publièrent « Inflammable Material » (leur premier album studio) chez Rough Trade Label. Le groupe signa ensuite un contrat avec Island Records qui tombera Ă  l’eau, poussant ainsi le groupe Ă  le produire avec son propre label[2]. MalgrĂ© sa sortie indĂ©pendante, l’album atteignit la 14e place de la « UK Albums Chart » et fut certifiĂ© disque d’argent (100 000 exemplaires Ă  l’époque[2]). « Inflammable Material » est leur premier album distribuĂ© par Rough Trade Records et le premier indĂ©pendant Ă  atteindre les classements britanniques. Ils se dĂ©localiseront Ă  Londres, ce qui mènera au dĂ©part de Brian Faloon et Colin McClelland[2]. Jim Reilly (en) devint alors leur batteur pour le single Gotta Gettaway et pendant leur tournĂ©e « Rock Against Racism ». Durant l’, Stiff Little Fingers signa avec le label Chrysalis Records et publia en 1980 un deuxième album appelĂ© « Nobody’s Heroes ».

SĂ©paration

En 1982 sort un EP de quatre titres intitulĂ© « ÂŁ1.10 or Less » et un quatrième album appelĂ© « Now Then… » (en rĂ©alitĂ©, leur cinquième album, après avoir publiĂ© « Hanx » comme troisième album officiel entre « Nobody’s Heroes » et « Go for It »). « Now Then » fit participer pour la première fois le batteur Dolphin Taylor du groupe Tom Robinson. Ă€ cause de la faiblesse des ventes et du nombre de spectateurs Ă  leurs concerts, ils se sĂ©parèrent en 1983, Burns expliquant : « Notre dernier LP “Now Then” est pour moi le meilleur du groupe. Mais malheureusement, c’est probablement le mieux qu’on puisse faire, alors j’ai dĂ©cidĂ© de dissoudre le groupe[4]. »

Retour

Après son dĂ©part des SLF, Burns joua dans un groupe local avec Bruce Foxton (en), l’ancien bassiste des « Jam ». Ils enregistrèrent deux dĂ©mos mais Foxton se consacre Ă  un album solo, ce qui mettra fin Ă  leur collaboration. En 1987, le groupe se reforma et initialement, ils devaient se rĂ©unir temporairement avant que ce ne soit dĂ©finitif. Ali McMordie dĂ©cida de ne pas se consacrer au groupe Ă  plein temps et de partir : il est alors remplacĂ© par Bruce Foxton pour l’enregistrement de l’album « Flags and Emblems » de 1991. En Grande-Bretagne, le single Beirut Moon tirĂ© de l’album fut retirĂ© des ventes dès le premier jour[5] - [6] car il critiquait le gouvernement qui n’agissait pas en faveur de la libĂ©ration de John McCarthy (en), un journaliste alors retenu en otage au Liban.

En 1993, on demanda Ă  Henry Cluney de quitter le groupe[3] et le trio — Jake Burns, Bruce Foxton et Dolphin Taylor — continuèrent ensemble pendant les quatre annĂ©es qui suivirent et furent rejoints sur scène par Dave Sharp et/ou Ian McCallum. En 1994, ils publièrent « Get a Life » au Royaume-Uni et en 1996 en AmĂ©rique du Nord. Ă€ la fin de 1996, Taylor quitta le groupe Ă  cause de contraintes familiales. Burns recruta Steve Grantley qui avait jouĂ© pour Jake Burns and the Big Wheel Ă  la fin des annĂ©es 1980. Le trio, composĂ© de Burns, Foxton et Grantley, enregistra « Tinderbox » en 1997 avec l’aide d’Ian McCallum, qui se joindra Ă  eux pour l’album « Hope Street ». Cette mĂŞme formation enregistrera « Guitar and Drum » en 2003.

Changement de formation

Stiff Little Fingers — de gauche à droite : Ian McCallum, Steve Grantley, Jake Burns et Ali McMordie.

Le , SLF publia une annonce révélant le départ immédiat de Bruce Foxton. Le , ils annoncent le retour de leur premier bassiste, Ali McMordie, pour leur tournée à suivre en mars. Le , SLF annonce qu’Ian McCallum ne pourra pas se joindre à eux pour leur tournée américaine pour des raisons de santé. John Haggerty de Pegboy et Naked Raygun les rejoint à la guitare[7]. McCallum se joindra ensuite de nouveau au groupe. Le , Burns annonça l’enregistrement d’un nouvel album des Stiff Little Fingers qui sera terminé à la fin de 2007. Ils présentèrent la chanson Liars Club en concert[8].

Le , le groupe lança un projet sur PledgeMusic afin de rĂ©colter des fonds pour produire un nouvel album en 2014. Le projet obtint les fonds nĂ©cessaires en cinq heures[9] seulement. Ils rĂ©vĂ©lèrent le titre, No Going Back, qu’ils annoncèrent pour sur PledgeMusic et pour le pour le grand public[10]. Ils jouèrent en son soutien en , notamment avec des groupes comme The Offspring, Bad Religion, The Vandals, Pennywise et Naked Raygun.

Membres

Membres actuels

  • Jake Burns (en) — chant, guitare (1977–1982 et depuis 1987)
  • Ali McMordie — basse (1977–1982, 1987–1991 et depuis 2006)
  • Ian McCallum — guitare (depuis 1993)
  • Steve Grantley — batterie (depuis 1996)

Anciens membres

  • Henry Cluney — guitare (1977–1982, 1987–1993)
  • Dave Sharp — guitare (1993–1997)
  • Gordon Blair — basse (1977)
  • Bruce Foxton (en) — basse (1991–2006)
  • Brian Faloon — batterie (1977–1979)
  • Jim Reilly — batterie (1979–1981)
  • Dolphin Taylor — batterie (1981–1982, 1987–1996)

Chronologie

Discographie

Albums studio

  • 1979 : Inflammable Material
  • 1980 : Nobody's Heroes
  • 1980 : Hanx!
  • 1981 : Go for It
  • 1982 : Now Then...
  • 1991 : Flags and Emblems
  • 1994 : Get a Life
  • 1997 : Tinderbox
  • 1999 : Hope Street
  • 2004 : Guitar and Drum

Singles et EP

  • Suspect Device, 1978.
  • Alternative Ulster, 1978.
  • Gotta Gettaway, 1979.
  • Straw Dogs, 1979.
  • At the Edge, 1980.
  • Nobody's Hero, 1980.
  • Back to Front, 1980.
  • Just Fade Away, 1981.
  • Silver Lining, 1981.
  • ÂŁ1.10 Or Less EP (Listen / That’s When Your Blood Bumps / Sad-Eyed People / Two Guitars Clash), 1982.
  • Talkback, 1982.
  • Bits of Kids, 1982.
  • Price of Admission, 1982.
  • Beirut Moon, 1991.
  • Get a Life, 1994.
  • Guitar and Drum, 2004.
  • No Going Back, 2014.

Compilations et albums en concert

  • The Christmas Album, 1979.
  • Broken Fingers/Live In Aberdeen, 1979.
  • Hanx, 1980.
  • All the Best, 1983.
  • Live and Loud, 1988.
  • No Sleep 'Til Belfast, 1988.
  • Greatest Hits Live, 1988.
  • See You Up There, 1989.
  • Alternative Chartbusters, 1991.
  • Fly The Flags, 1994 (ou 1991 selon les sources).
  • Tin Soldiers, 2000.
  • The Radio One Sessions, 2003.
  • Fifteen and Counting... Live at the Barrowland 17th March 2006, 2006.
  • Live In Aberdeen 1979, 2007.

Ils firent Ă©galement la bande originale du jeu « Pro Pinball: Timeshock! » en 1997.

Notes et références

  1. Michka Assayas, Dictionnaire du rock, Robert Laffont, , p. 1851-1852.
  2. (en) Ian Cranna, « Rough Charm », Smash Hits (magazine), EMAP National Publications,‎ 4–17 octobre 1979, p. 6–7 (ISSN 0260-3004).
  3. (en) Jake Burns et Alan Parker, Stiff Little Fingers : Song by Song, Sanctuary Publishing, , 190 p. (ISBN 1-86074-513-X).
  4. (en-GB) « Band History »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur www.slf.com, SLF.com (consulté le ).
  5. (en) Album Review, « Stiff Little Fingers Anthology »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), hmv.co.uk (consulté le ).
  6. (en) « Artist Profiles — Bruce Foxton »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur www.vh1.com (consulté le ).
  7. (en) « John Haggerty filling in on Stiff Little Fingers tour »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Riotfest.com, (consulté le ).
  8. (en) Gordon Johnston, « Stiff Little Fingers — Barrowlands, Glasgow », sur glasswerk.co.uk, Glasswerk, (consulté le ).
  9. (en) « PledgeMusic - SLF new album » (consulté le ).
  10. (en) Sheila, « STIFF LITTLE FINGERS new album “No Going Back” out on 11th August », sur PlanetMosh, (consultĂ© le ).

Liens externes

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