AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Stefano Durazzo (doge)

Stefano Durazzo (nĂ© en 1668 Ă  GĂȘnes et mort en 1744 dans la mĂȘme ville) fut le 145e doge de la rĂ©publique de GĂȘnes du au et roi de Corse pendant la mĂȘme pĂ©riode.

Stefano Durazzo
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  75 ans)
GĂȘnes
SĂ©pulture
Nostra Signora della Consolazione e San Vincenzo martire (en)
Activité
PĂšre

Biographie

PremiÚres années

Fils de Peter Durres (Doge de GĂȘnes dans les annĂ©es 1685 - 1687) et Violante Garbarino, est nĂ© Ă  GĂȘnes en 1668 ; l'acte du baptĂȘme, cĂ©lĂ©brĂ© dans l'Ă©glise de Santa Sabina, est datĂ© du de la mĂȘme annĂ©e.

Avec son frĂšre Cesare, il a Ă©tudiĂ© au collĂšge de nobles Ă  Milan et, Ă  l'adolescence, il Ă©tudie Ă  l'acadĂ©mie militaire. Il entame une carriĂšre militaire dĂšs ses premiĂšres annĂ©es au service de la rĂ©publique de GĂȘnes, devenant pendant prĂšs de 43 annĂ©es, magistrat de la guerre et, plus tard, le magistrat de la MisĂ©ricorde. Avec son frĂšre Cesare, il gĂšre des biens de la famille Durazzo liĂ©s Ă  la production et le commerce de la soie. Il siĂšge comme magistrat de la Soie de 1731 Ă  1734 [1].

Le , il dĂ©missionne de son poste Ă  la suite de son Ă©lection rĂ©ussie comme doge par 380 voix sur 500. Selon les historiens son Ă©lection doit peut-ĂȘtre plus au prestige de la famille Durazzo plutĂŽt qu'Ă  ses qualitĂ©s. La mĂȘme chose vaut pour le couronnement officiel - le Ă  la cathĂ©drale de San Lorenzo - qui a Ă©tĂ© presque Ă©tĂ© plus marquĂ©e par un rappel des exploits de son pĂšre Peter et ses ancĂȘtres que par l'Ă©vocation des qualitĂ©s du doge Ă©lu.

Le doge et les derniÚres années

ComparĂ© Ă  d'autres membres de la noblesse, Stefano Durazzo a pris peu de part Ă  la vie publique et avait trĂšs peu d'influence sur l'administration ordinaire. Comme ses prĂ©dĂ©cesseurs, il dĂ» faire face Ă  la rĂ©bellion Corse. MalgrĂ© une utilisation de la maniĂšre forte contre les insurgĂ©s insulaires, la politique du doge Durazzo Ă©tait encore axĂ©e sur le dialogue en envoyant dans la colonie d'outre-mer deux sĂ©nateurs - Ugo Fieschi et Pietro Maria Giustiniani - qui ont proposĂ© un pardon gĂ©nĂ©ral aux rebelles un sauf-conduit pour GĂȘnes pour exposer les motifs du soulĂšvement.

La mission a Ă©tĂ© un Ă©chec - les dirigeants insurgĂ©s en ont profitĂ© pour tergiverser avec les GĂ©nois en attendant l'aide promise de Livourne.

Le , il termine son mandat de doge, mais a continuĂ© Ă  servir en tant que magistrat de la guerre (1737 ; 1741 ; 1743) et inquisiteur d'Etat 1738, 1740 et 1742. Il est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  GĂȘnes le  a Ă©tĂ© enterrĂ© dans l'Ă©glise de la Consolation .

Bibliographie

  • (it) Sergio Buonadonna, Mario Mercenaro, Rosso doge. I dogi della Repubblica di Genova dal 1339 al 1797, De Ferrari Editori, GĂȘnes, 2007

Notes et références

  1. (it) Maristella Cavanna Ciappina, « Durazzo, Stefano in "Dizionario Biografico" », sur treccani.it, (consulté le ).
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.