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Stanislas Fiszer

Stanislas Fiszer (Stanisław en polonais), né le à Varsovie, est un architecte français d'origine polonaise, fils de Stanisław Fiszer (1898-1945), architecte et d'Anna Fiszer (1909-2003), artiste peintre[2].

Stanislas Fiszer
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Biographie
Naissance
Nom de naissance
Stanisław Fiszer
Nationalités
Formation
Faculté d'architecture de l'École polytechnique de Gdańsk (d)
Activités
Père
Stanisław Fiszer (d)

Biographie

Stanislas est diplômé de l’École polytechnique de Gdańsk en 1959. Après avoir exercé en Pologne, il est architecte et urbaniste au Bureau d'études du ministère des Travaux publics à Pnom-Penh au Cambodge, en 1963-1964. Il s'établit en France en 1965, travaillant d'abord chez l'architecte parisien Michel Écochard, puis chez Michel Ducharme et Jean-Pierre Minost, architectes à Paris et à Abidjan en Côte d'Ivoire, pendant cinq ans[3]. En 1972, Stanislas Fiszer commence une activité professionnelle indépendante à Paris et est, en parallèle, nommé professeur à l'École nationale supérieure d'architecture de Nancy. Il y enseignera jusqu'en 2000[3]. Il remporte en 1983 le concours pour le Centre d'accueil et de recherche des Archives nationales (CARAN), qui, livré en 1988, contribue à le fait connaître[4]. En 1996, il crée une EURL d'architecture baptisée « Fiszer Atelier 41 »[5]. L'année suivante, l'agence ouvre une filiale à Varsovie.

En 1988 et 1995, Fiszer est nominé pour le prix de l'Équerre d'argent et en 1992 pour le Grand prix d'architecture. En 1993, il est admis à l'Académie d'architecture. Il est fait commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres en 1993. Il est lauréat du prix d'honneur SARP en Pologne en 2000[3].

Il est président du jury de plusieurs concours d'architecture en Pologne, dont la Biennale internationale d'architecture de Cracovie (1993 et 2001), le concours national La vie en architecture (1999) et la Fondation Baczko et Zakrzewski à Varsovie (depuis 2000)[3].

Fin 2018, une exposition rétrospective baptisée « Stanislaw Fiszer : héritage et transmission » est présentée par l'Académie d'architecture à Paris[6].

Les archives de Stanislas Fiszer sont conservées aux Archives nationales du monde du travail, à Roubaix et à l'Institut français d'architecture à Paris[3].

Le style de Stanislas Fiszer cherche Ă  « allier classicisme et modernitĂ© Â»[7], en jouant notamment sur les Ă©lĂ©ments de modĂ©nature[8] sculptĂ©s dans le bĂ©ton, les parements en pierre ou les panneaux de façade en fonte d'aluminium[9].

Ĺ’uvres les plus notables

Notes et références

  1. « https://archiwebture.citedelarchitecture.fr/fonds/FRAPN02_FISST » (consulté le )
  2. Dans les Ă©crits polonais, Stanislas Fiszer est souvent dĂ©signĂ© comme « StanisĹ‚aw Fiszer (fils) Â» pour le distinguer de son père.
  3. « Fonds Fiszer, Stanislas (1935- ). 453 IFA - Notice biographique », sur Cité de l'architecture et du patrimoine (consulté le )
  4. Archives nationales - site de Paris - La Caran, Archives nationales, (lire en ligne), p. 6-8
  5. no S03305 à l'Ordre national et no 1313 à l'Ordre régional des architectes.
  6. « Exposition "Stanilaw Fiszer : héritage et transmission". Du 28 novembre 2018 au 19 décembre 2018. », sur Académie d'architecture (consulté le )
  7. « Le Théâtre- Projet architectural », sur Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines (consulté le )
  8. François Lamarre, « Siège social de LVMH: une façade comme emballage », sur Les Échos, (consulté le )
  9. « Paris VIIIe/Siège LVMH Modénature », sur Le Moniteur, (consulté le )
  10. « Archives nationales, le Caran de Stanislas Fiszer », L'Architecture d'aujourd'hui, no 258,‎ .
  11. « Le siège du groupe André », sur Paris promeneurs (consulté le )
  12. Sylvie Chirat, « Stanislas Fiszer, l'architecte face aux matériaux », La Construction moderne, no 69,‎ , p. 15-19
  13. Frédéric Edelmann, « L'univers tellurique de Stanislas Fiszer remplace l'îlot Chalon », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  14. « Salle de spectacle Eurythmie - Montauban », sur L'Observatoire CAUE de l'AUP, (consulté le )
  15. Hervé Cividino, « Confort pour le corps, panorama pour l’esprit », La Construction moderne, no 105,‎ , p. 7-12 (lire en ligne [PDF])
  16. « Chartres (28) Bureaux », sur Le Moniteur (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Stanislas Fiszer architecte : théâtre & mĂ©diathèque de Saint-Quentin-en-Yvelines, Paris, Éditions FerrĂ©, 1995 (ISBN 2-905556-09-9)
  • Fiszer, Varsovie-Paris, Fiszer Atelier 41, 2013 (ISBN 978-83-936689-0-8)

Liens externes


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