Stade Robert-Diochon
Le stade Robert-Diochon (anciennement Stade des Bruyères) est un stade de football dans la commune du Petit-Quevilly d'une capacité de 8 372 places. Ses clubs résidents sont le FC Rouen 1899 et l'US Quevilly-Rouen Métropole. Depuis 2021, le stade accueille également les matchs du Rouen Normandie rugby.
Noms précédents |
Stade des Bruyères (1914-1953) |
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Adresse |
48 avenue des Canadiens 76140 Le Petit-Quevilly |
Clubs résidents |
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Capacité |
8 372 places[1] |
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Tribunes |
Tribunes Daniel Horlaville, Robert Lenoble, Sud et Nord |
Affluence record | |
Dimensions |
105 Ă— 68 m |
Coordonnées |
49° 24′ 40″ N, 1° 04′ 15″ E |
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Histoire
Inauguré en 1914 sous le nom de stade des Bruyères, le stade porte depuis 1953 le nom de Robert Diochon, président emblématique du FC Rouen, mort cette année là . Les sièges des tribunes sont rouges et blancs aux couleurs du FC Rouen.
En 1983, les scènes de stade du film À mort l'arbitre de Jean-Pierre Mocky y ont été tournées[2].
Depuis la saison 2003-2004 et pour répondre aux nouvelles normes de sécurité, les tribunes Nord et Sud (derrière les buts) ont été détruites et remplacées par des structures tubulaires et la tribune d'honneur a été rénovée. Compte tenu de la fermeture provisoire de la tribune Nord, la capacité est d'environ 10 000 places[3]. Pour recevoir l'Olympique de Marseille en seizièmes de finale de la Coupe de France 2012-2013, des travaux ont été réalisés pour rouvrir la tribune Nord et y accueillir les supporteurs marseillais[4]..
En , le FC Rouen et l'US Quevilly annoncent leur rapprochement (mais sans fusion), à la suite duquel l'équipe première quevillaise est rebaptisée « US Quevilly Rouen Métropole » ou QRM. Cette décision est notamment motivée à la suite du dépôt de bilan du FC Rouen et de la cession du Stade Robert-Diochon par la Ville de Rouen à la Métropole. La cohabitation entre le QRM désormais prioritaire sur le stade et le FCR qui évolue sur le terrain depuis 1914 est difficile puisque le FCR subit régulièrement en hiver des arrêtés de la Métropole rouennaise le privant de « son stade » pour préserver la pelouse.
Le stade Diochon fait peau neuve lors de l'été 2017 notamment avec une mise aux normes pour accueillir des matchs du championnat de Ligue 2, le QRM venant d'accéder à ce championnat (nouvel éclairage, nouveaux vestiaires, création d'un PC sécurité, déplacement de la pelouse et création d'un nouveau tunnel d'accès au terrain depuis la tribune d'honneur). Les travaux obligent le FCR et le QRM à délocaliser leurs matchs, le QRM joue ses matchs au Mans tandis que le FC Rouen joue à Yvetot avant de faire leur retour au stade Diochon en .
Une enveloppe de 5,2 millions d'euros est engagée par la Métropole Rouen Normandie et par la Région Normandie avec une fin des travaux programmée pour 2020.
L'aménagement d'une pelouse hybride à l'été 2021 y entraîne la délocalisation de l'équipe de rugby à XV du Rouen Normandie rugby depuis le stade Jean-Mermoz, après y avoir organisé quelques rencontres à titre ponctuel[5] - [6].
Événements sportifs
Équipe de France de football
Date | Compétition | Équipe 1 | Équipe 2 | Score | Affluence |
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Amical | France | Angleterre amateur | 0-5 | 14.500 | |
Amical | France | Bulgarie | 1-1 | 22.000 |
Coupe de France
Si le FC Rouen n'est plus professionnel depuis 1994, hormis lors de la saison 2003-2004, le Stade Robert-Diochon a accueilli des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 en Coupe de France. Outre les matchs du FC Rouen, l'US Quevilly y a disputé des rencontres mais le stade ne répondant pas aux normes de sécurité du niveau professionnel, l'US Quevilly a dû disputer ses demi-finales de 2010 et 2012 et son quart-de-finale 2012 au Stade Michel-d'Ornano à Caen. Le club de Bois-Guillaume (alors en CFA) y a joué son seizième de finale de l'édition 2005-2006 contre le FC Nantes (alors en Ligue 1).
Annexes
Outre le terrain d’honneur de football (105 × 68 m), le stade Diochon compte en espaces sportifs : un terrain annexe de compétition (de 100 × 65 m), six terrains d’entraînement de football et des courts de tennis[7].
En 2007, un projet de centre commercial sous la tribune Lenoble a été étudié pendant un temps[8] puis abandonné en raison de l'inadéquation du projet avec le niveau sportif du club (CFA à cette époque).
Affluence
Les pics de la courbe de l'année 1994 et 2003 sont dus à la montée en ligue 2 FC Rouen au saison de 1993-1994 et 2003-2004.
Dans la saison de 2018 Ă 2019 l'affluence moyenne au stade Ă©tait de 1597 spectateurs[9].
Accès
- En bus : le stade est accessible par les lignes de bus F1 (arrêt Stade Diochon, terminus de la ligne), 32 (arrêt Lycée des Bruyères) et 41 (arrêts Lycée des Bruyères et Stade Diochon) et la ligne de taxi-bus t54 (arrêts Lycée des Bruyères et Stade Diochon) du réseau Astuce ; à partir de également par la ligne de TEOR T4 (arrêt Stade Diochon).
- En voiture : accès depuis l'autoroute A13 : sortie Rouen-sud ;
- En train : gare de Rouen-Rive-Droite puis T4 ;
- En avion : aéroport de Rouen Vallée de Seine (puis F1 et 13).
Notes et références
- « Stade Robert-Diochon » (consulté le ).
- « "À mort l’arbitre !" : Mocky se souvient de Diochon », Paris Normandie, 12 août 2013
- Stade Robert-Diochon, france.stades.free.fr
- Richard Plumet, « Comment le FCR s’apprête à accueillir l’O.M. ? », sur france3.fr, France 3 Normandie, (consulté le ).
- H. R., « Rugby. Pro D2 : grâce au modèle du RC Vannes, Rouen ne perd pas le Nord », Ouest-France, (consulté le ).
- « Rugby - Pro D2 : « Le RNR jouera bien à Diochon la saison prochain » confirme le président Éric Leroy », Paris-Normandie, (consulté le ).
- Stade Robert-Diochon, rouen.fr
- Création de locaux sous la tribune Lenoble, Délibération du conseil municipal de Rouen
- « Les statistiques de la saison 2018-2019 »