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Stéphane Gsell

Stéphane Gsell, né à Paris le et mort à Paris le , est un archéologue et historien français, spécialiste de l'Afrique romaine et plus particulièrement de l'Algérie romaine.

Stéphane Gsell
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
Charles Émile Stéphan Gsell
Nationalité
Formation
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Ĺ’uvres principales
Atlas archéologique de l'Algérie (d)

Biographie

Il naît en 1864 d'un père peintre verrier originaire de Saint-Gall (Suisse) et naturalisé français, Gaspard Gsell, et d'une mère, Caroline Adèle Laurent, apparentée à Louis Pasteur. Élève de l'École normale supérieure en 1883, membre de l'École française de Rome (1886 - 1890)[1], il exécuta en 1889 les premières fouilles méthodiques dans la nécropole étrusque de Vulci[2].

Il obtient en 1894 son doctorat avec une thèse principale sur le règne de l'empereur Domitien et une thèse secondaire sur Tipaza, De Tipasa Mauretaniae Caesariensis urbe[2].

Nommé professeur à l’École supérieure des lettres d'Alger, il opère des fouilles à Tipasa et explore plusieurs sites antiques de l'Algérie, publiant en 1901 un inventaire en deux volumes Monuments antiques de l'Algérie[2] et commence un recueil des Inscriptions latines d'Algérie, dont il ne peut publier que le Tome I Inscriptions de la Proconsulaire[3].

À partir de 1900, il est inspecteur des antiquités de l'Algérie, directeur du Musée d'Alger[4], en 1919, il est nommé inspecteur général des musées archéologiques de l'Algérie, et en 1912 professeur au Collège de France, poste qu'il occupe jusqu'à 1932. En 1923, il devient membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres[3].

Son œuvre capitale est l'Histoire ancienne de l’Afrique du Nord rédigée entre 1913 et 1929.

Mort

Atteint de phlébite, il meurt d'une embolie le et est enterré au cimetière des Longs Réages à Meudon[5].

Principales publications

  • Fouilles dans la nĂ©cropole de Vulci : exĂ©cutĂ©es et publiĂ©es, aux frais de S. E. le prince Torlonia, Paris, Ernest Thorin Ă©diteur, , 570 p. et 20 planches (lire en ligne)[6],
  • Essai sur le règne de l’empereur Domitien, Paris, Thorin et fils Ă©diteurs, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome no 65 », , 392 p. (lire en ligne)
  • Recherches archĂ©ologiques en AlgĂ©rie (1893)
  • " Guide archĂ©ologique des environs d'Alger (Cherchel, Tipasa, Tombeau de la ChrĂ©tienne) accompagnĂ© de vues et plans. Nouvelle Collection algĂ©rienne. Collection A. Jourdan. Par la Librairie Adolphe Jourdan Imprimeur Libraire Éditeur, Alger, 1896.
  • Les Monuments antiques de l'AlgĂ©rie (2 volumes, 1901)
  • Atlas archĂ©ologique de l’AlgĂ©rie (1902 - 1911)
  • Histoire ancienne de l'Afrique du Nord (8 volumes, 1913-1929)
  • Inscriptions latines de l'AlgĂ©rie (2 volumes, 1922)
  • Promenades archĂ©ologiques aux environs d'Alger (1926)

Distinctions

DĂ©coration

RĂ©compense

Notes et références

  1. Michon 1932, p. 8
  2. Michon 1932, p. 9
  3. Michon 1932, p. 12
  4. Michon 1932, p. 10
  5. Michon 1932, p. 7-8
  6. cité par les Cahiers d'archéologie, no 322, p. 7, 2007

Annexes

Bibliographie

  • « StĂ©phane Gsell Â», in Je m'appelle Byblos, Jean-Pierre Thiollet, H & D, 2005, p. 253. (ISBN 2-914-266-04-9)
  • JĂ©rĂ´me Carcopino, « StĂ©phane Gsell », Bulletin de l'Association Guillaume BudĂ©, no 35,‎ , p. 5-8 (lire en ligne)
  • Étienne Michon, « Éloge funèbre de M. StĂ©phane Gsell, membre de l'AcadĂ©mie », Comptes rendus des sĂ©ances de l'AcadĂ©mie des Inscriptions et Belles-Lettres, t. 76, no 1,‎ , p. 7-13 (lire en ligne).
  • Charles Picard, « Notice sur la vie et les travaux de M. StĂ©phane Gsell, membre de l'AcadĂ©mie », Comptes rendus des sĂ©ances de l'AcadĂ©mie des Inscriptions et Belles-Lettres, t. 91, no 1,‎ , p. 24-86 (lire en ligne)

Liens externes

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