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Stéphane Gorrias

Stéphane Gorrias, né le 13 janvier 1971 à Toulouse, est un mandataire judiciaire français. Il est le fondateur et gérant de l’étude BTSG, connue pour ses interventions dans de nombreux dossiers sensibles comme SeaFrance, les librairies Chapitre ou le groupe Doux.

Stéphane Gorrias
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Mandataire judiciaire
Autres informations
A travaillé pour

DĂ©buts

Titulaire d'un diplôme de Juriste conseil d'entreprise et d'un DESS de Droit des affaires[1], Stéphane Gorrias est également diplômé de business law à l'université de Berkeley, en Californie[2].

Il commence sa carrière en 1996 en tant que stagiaire mandataire en l’étude de maître Clanet. En 2000, il intègre le groupe Pechiney et exerce la fonction de directeur des ressources humaines à l’usine de Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie)[2]. De 2003 à 2006, Il exerce en qualité de mandataire judiciaire associé de la Selafa MJA auprès du tribunal de commerce de Paris. Il décide ensuite de se spécialiser dans le traitement des entreprises en difficultés et crée sa propre étude de mandataire judiciaire, la SCP BTSG, qui compte une cinquantaine de salariés.

Il se voit confier des redressements ou des liquidations judiciaires sensibles et exposées publiquement, comme les dossiers de Seafrance, des librairies Chapitre du groupe Doux, ou encore de Bygmalion[3].

Seafrance

Le , le tribunal de commerce de Paris prononce la liquidation judiciaire de SeaFrance[4], qui devient la première entreprise publique à être placée sous administration judiciaire[5].

Mandataire judiciaire chargé de la liquidation de SeaFrance, Stéphane Gorrias estime à 190 millions d’euros les dettes de la compagnie, dont 170 exigibles à la SNCF, maison-mère de SeaFrance . Il déclare alors que sa « mission principale est la sauvegarde de l'emploi et la préservation des droits de salariés » de SeaFrance[6].

En janvier et , deux protocoles transactionnels sont signés entre le liquidateur judiciaire, l’AGS et la SNCF. Ces protocoles prévoient notamment le versement de 32 millions d’euros de la SNCF pour le financement du plan de sauvegarde de l’emploi et le versement d’une somme à l’AGS pouvant aller jusqu’à 19 millions d’euros[7].

En , Stéphane Gorrias accuse la SNCF de vouloir « jouer la montre et de se décharger de ses responsabilités ». La compagnie ferroviaire refuse, selon le liquidateur judiciaire, de régler les 19 millions d’euros à l’AGS[7], ainsi que le versement de 1,57 million d’euros supplémentaires pour le plan de sauvegarde de l’emploi[4].

Le , le tribunal de commerce de Paris condamne la SNCF à payer 5 millions d’euros à l’AGS, à titre de provision, estimant que la compagnie a « une dette certaine, liquide et exigible » à l’égard de l’AGS[8].

Autres dossiers

Autres fonctions

Stéphane Gorrias enseigne à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et publie régulièrement des articles dans des revues spécialisées telles que la Revue des Procédures Collectives et la Gazette des procédures collectives[1].

Organisateur des Entretiens annuels de la Sauvegarde, il est l'ancien président de l'IFPPC (Institut français des praticiens des procédures collectives)[1].

Publications

  • 2011 : Le rĂ©gime de la prĂ©vention et du traitement des difficultĂ©s des entreprises, lgdj (avec Bertrand Biette)[1].

Notes et références

  1. « Biographie de Stéphane Gorrias », sur lgdj.fr,
  2. « Les confidences du liquidateur de SeaFrance », sur Challenges,
  3. « Les comptes explosifs de Bygmalion », sur L'Express,
  4. « Calais : où sont passés les millions de la liquidation de SeaFrance ? », sur La Voix du Nord,
  5. « Un an après la liquidation de la compagnie, que sont devenus les ex-SeaFrance », sur Les Echos,
  6. « SeaFrance: 190 millions d'euros de dettes », sur Europe 1,
  7. « Calais : le liquidateur judiciaire de SeaFrance pointe la « mauvaise foi » de la SNCF », sur La Voix du Nord,
  8. « SeaFrance : la SNCF condamnée à payer 5 millions d’euros », sur Nord Littoral,
  9. « Les Energy Plast dans leur dixième semaine d'occupation », sur La Voix Eco,
  10. « Clap de fin sur Cœur Défense », sur L'AGEFI,
  11. « Doux. Le groupe de 3.400 salariés placé en redressement judiciaire », sur Le Télégramme,
  12. « GENERAL RECYCLAGE : Radiation d'actions », sur Crédit Mutuel,
  13. « Sipa Press, le Retour ? », sur blogs.mediapart.fr,
  14. « L'entreprise aixoise LFoundry n'échappe pas à la liquidation judiciaire », sur LCI,
  15. « Enivré de commandes, 1855.com est aujourd’hui placé en redressement », sur 60 millions de consommateurs,
  16. « Altia Stamping placé en redressement judiciaire », sur Le Figaro,
  17. « Gérard Darel placé en redressement judiciaire », sur Le Figaro,

Liens externes

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