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Sphincter urinaire artificiel

Un sphincter urinaire artificiel (SUA) est un dispositif médical implantable pour traiter l'incontinence urinaire d'effort modérée à sévÚre, le plus souvent chez les hommes. Le SUA est conçu pour suppléer la fonction du sphincter urinaire naturel qui retient l'urine dans la vessie.

Sphincter Urinaire Artificiel
ModĂšle 3D du l'AMS 800
ModĂšle 3D du ZSI 375
Organe UrĂštre
Indications Incontinence urinaire
PremiÚre mondiale années 1970
CIM-10 PCS 0THC0LZ

Description

Il existe deux types de sphincters urinaires artificiels:

  • Le sphincter urinaire artificiel avec ballon-rĂ©servoir constituĂ© de trois composants: Une manchette, une pompe et un ballon-rĂ©servoir. La manchette est placĂ©e autour de l'urĂštre; la pompe est placĂ©e dans le scrotum et le ballon-rĂ©servoir est implantĂ© dans l'espace rĂ©tro-pubien, entre la vessie et la veine iliaque. Le dispositif est rempli de solution saline stĂ©rile. La pression dans le circuit hydraulique est gĂ©nĂ©rĂ©e par la paroi Ă©lastique du ballon-rĂ©servoir et par la pression rĂ©tro-pubienne comprimant le ballon-rĂ©servoir[1] - [2].
  • Le sphincter urinaire artificiel Ă  ressort est constituĂ© de deux composants: une manchette et une pompe[3] - [4]. La manchette est placĂ©e autour de l'urĂštre et la pompe est placĂ©e dans le scrotum. Le dispositif est rempli de solution saline stĂ©rile. La pression dans le circuit hydraulique est gĂ©nĂ©rĂ©e par un ressort situĂ© dans la pompe. La pression dans l'espace rĂ©tro-pubien n'a aucune influence sur ce type de sphincter dans la mesure oĂč il n’y a aucun Ă©lĂ©ment Ă  ce niveau.

Les Ă©lĂ©ments communs des sphincters actuellement disponibles sont la manchette gonflable remplie de solution saline stĂ©rile obstruant l'urĂštre et la pompe situĂ©e dans le scrotum permettant d’actionner l’ouverture et la fermeture de la manchette. Pour le sphincter Ă  trois composant, la pression de fermeture de la manchette n’est pas modifiable. Pour le sphincter Ă  deux composants la pression de fermeture de la manchette est modifiable, si besoin, au niveau de la pompe intra-scrotale.

Histoire

Sphincter Urinarie Artificiel (de gauche Ă  droite): AMS 800 et ZSI 375

FrĂ©dĂ©ric Foley a Ă©tĂ© le premier Ă  dĂ©crire un sphincter urinaire artificiel pour traiter l'incontinence urinaire. L’article a Ă©tĂ© publiĂ© en 1947[5]. En 1972, F. Brantley Scott et ses collĂšgues du Baylor College of Medicine ont conçu le premier prĂ©curseur du sphincter urinaire artificiel contemporain[6] - [7]. Le premier modĂšle de SUA mis sur le marchĂ© a Ă©tĂ© l'AMS 800 (Boston Scientific, Marlborough, MA), dĂ©veloppĂ© il y a 50 ans[8] - [9]. Il s'agit d'un dispositif Ă  3 composants avec une manchette placĂ©e autour de l'urĂštre, une pompe insĂ©rĂ©e dans le scrotum et un ballon-rĂ©servoir Ă  paroi Ă©lastique, gĂ©nĂ©rateur de pression, placĂ© dans le bassin. Ce SUA se prĂ©sente sous forme d’un kit Ă  prĂ©parer et Ă  remplir de solution saline par le chirurgien pendant l'intervention[10].

Un autre modĂšle de SUA est le ZSI 375 (Zephyr Surgical Implants, GenĂšve, Suisse), introduit en 2008[11]. Il s'agit d'un dispositif monobloc composĂ© d’une manchette et d’une pompe Ă  un ressort intĂ©grĂ©; il est livrĂ© prĂ©-connectĂ© et prĂ©-rempli[1] - [12]. Il n'y a pas de composant abdominal dans le ZSI 375, ce qui, avec sa configuration prĂȘte Ă  ĂȘtre implantĂ©e, rĂ©duit le temps opĂ©ratoire[13]. De plus, comme il n'y a pas besoin de ballon-reservoir, les interventions chirurgicales dans le bassin ou l'espace rĂ©tro-pĂ©ritonĂ©al ne sont pas nĂ©cessaires. Les antĂ©cĂ©dents chirurgicaux, telles que la prostatectomie radicale, peuvent entraĂźner des cicatrices postopĂ©ratoires et une fibrose de l'espace rĂ©tropĂ©ritonĂ©al ou pelvien. Éviter la dissection des tissus rĂ©tro-pĂ©ritonĂ©aux ou pelvien Ă©vite les risques de complications chirurgicales[14] - [15]. Un autre avantage du modĂšle ZSI 375 est la possibilitĂ© d'augmenter ou de diminuer la pression de serrage de la manchette aprĂšs l'implantation pour atteindre le taux de continence souhaitĂ© et la satisfaction du patient. Cette possibilitĂ© d’ajustement de la pression permet aussi de contrĂŽler la rĂ©apparition d’une rĂ©tention aiguĂ« d'urine en cas d'atrophie urĂ©trale ou au contraire libĂ©rer une rĂ©tention d’urine (faible dĂ©bit urinaire)[16] - [17] - [13]. L'ajustement de la pression peut ĂȘtre effectuĂ©e au cabinet mĂ©dical ou en ambulatoire en ajoutant ou en retirant de la solution saline stĂ©rile dans la pompe Ă  travers le scrotum[12]. En 2019, plus de 4 500 sphincters urinaires artificiels ZSI 375 ont Ă©tĂ© implantĂ©s dans le monde[11].

Pour les deux types de sphincter, une solution saline stĂ©rile Ă  l'intĂ©rieur du systĂšme est utilisĂ©e pour gĂ©nĂ©rer la pression dans la manchette et comprimer l'urĂštre afin d’éviter les fuites d'urines. La manchette urĂ©trale est dĂ©gonflĂ©e manuellement en appuyant sur la pompe placĂ©e dans le scrotum, la pression sur l’urĂštre cesse et le patient peut vider sa vessie. La manchette urĂ©trale se regonfle alors automatiquement pour permettre au patient de retrouver une continence[18].

La liste des modĂšles de SUA disponibles en 2020:

Produit Entreprise Pays d’origine Date d’introduction Type PrĂ©-connectĂ© et prĂ©-rempli GĂ©nĂ©rateur de pression Pressure ajustable
AMS 800 Boston Scientific (anciennement American Medical Systems) États-Unis 1988 3-composants: manchette, pompe, ballon rĂ©servoir Non ÉlasticitĂ© du ballon-rĂ©servoir + pression intra-pelvienne Non
ZSI 375 Zephyr Surgical Implants Suisse 2008 2-composants: manchette et pompe Oui Ressort intégré à la pompe Oui

Usage médical

Diagrammes et vidéos d'un sphincter urinaire artificiel implanté (en haut l'AMS 800, en bas le ZSI 375)
Correction d'une incontinence post-implantation par ajustement de la pression

La dĂ©ficience du sphincter urinaire intrinsĂšque conduisant Ă  l'incontinence Ă  l'effort est l'indication la plus courante de l'implantation d’un SUA[9]. L'Association europĂ©enne d'urologie recommande l'implantation d'un SUA pour l'incontinence Ă  l'effort modĂ©rĂ©e Ă  sĂ©vĂšre chez les hommes[19]. MalgrĂ© de nouvelles options de traitement (bandelettes, injections de gonflement urĂ©tral, thĂ©rapie par cellules souches), le SUA est considĂ©rĂ©e comme la prise en charge chirurgicale de rĂ©fĂ©rence pour l'incontinence Ă  l'effort de l’homme aprĂšs une prostatectomie, une cystectomie ou une rĂ©section endoscopique de la prostate[8] - [4] - [3].

Il existe plusieurs cas publiĂ©s dans la littĂ©rature d’implantation de SUA chez les enfants Ă  la suite d'une incontinence secondaire Ă  une lĂ©sion urĂ©trale traumatique[20] - [21].

Les donnĂ©es sur l'utilisation du SUA chez les femmes sont limitĂ©es et tous les produits disponibles sur le marchĂ© ne sont pas conçus pour ĂȘtre implantĂ©s chez les femmes[22] - [23]. L'Association europĂ©enne d'urologie limite l'utilisation du SUA chez les femmes, affirmant que bien que la guĂ©rison soit possible, le risque de complication est Ă©levĂ©[19]. le SUA est Ă  utiliser en dernier recours pour traiter l'incontinence urinaire chez la femme due Ă  des causes congĂ©nitales et secondaire Ă  des maladies neurologiques[22].

RĂ©sultats

Taux de réussite

De nombreuses Ă©tudes ont Ă©tĂ© publiĂ©es concernant les rĂ©sultats des patients ayant subi l’implantation d’un sphincter urinaire artificiel. Le taux de rĂ©ussite, gĂ©nĂ©ralement dĂ©fini comme l’obtention d’une continence totale (pas d'utilisation de protection) ou une continence sociale (utilisation de 0 Ă  une protection par jour), varie de 61% Ă  100% dans la littĂ©rature[4]. L'amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie a Ă©galement Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme un succĂšs mĂȘme si plus d'une protection par jour sont nĂ©cessaires. Un taux de rĂ©ussite (continence) a Ă©tĂ© rapportĂ© Ă  78% avec un suivi de 3 ans[24], et Ă  plus de 72% avec 5 Ă  7 ans de suivi[25]. Dans une Ă©tude rĂ©cente, un taux de rĂ©ussite 79% a Ă©tĂ© rapportĂ© pour une pĂ©riode de suivi allant de 5 mois Ă  16 ans[26]. Une Ă©tude comparative chez des patients implantĂ©s avec diffĂ©rents modĂšles de sphincter urinaire artificiel et ayant atteint une continence sociale n'a montrĂ© aucune diffĂ©rence entre les deux groupes de patients en ce qui concerne les tests urodynamiques: comme le dĂ©bit mictionnel, la pression urĂ©trale, etc.[2]

Satisfaction

Dans diffĂ©rentes Ă©tudes avec un suivi moyen de plus de 6 ans[27] - [28], au moins 73% des hommes porteurs d'un sphincter urinaire artificiel implantĂ© Ă©taient satisfaits ou trĂšs satisfaits du dispositif, et 10 Ă  23% se dĂ©claraient insatisfaits. Sur des pĂ©riodes de suivi plus courtes (2 Ă  4 ans), les taux de satisfaction atteignaient plus de 90%[26] - [27] - [4]. Dans une autre Ă©tude avec un suivi moyen de plus de 7 ans, le taux de satisfaction globale Ă©tait de 3,9 sur une Ă©chelle de 0 Ă  5[27]. Le taux de satisfaction des patients aprĂšs radiothĂ©rapie ne semble pas ĂȘtre dĂ©favorablement affectĂ©[29]. Pour le sphincter artificiel ZSI 375, la pression peut ĂȘtre ajustable pour amĂ©liorer le taux de satisfaction[23].

Des enquĂȘtes auprĂšs de patients implantĂ©s ont montrĂ© que plus de 90% recommanderaient cette solution Ă  un ami ou Ă  un parent ayant le mĂȘme problĂšme, et plus de 90% subiraient Ă  nouveau l'implantation[30] - [31]. ParallĂšlement Ă  cela, 14% des patients ont signalĂ©s une amĂ©lioration de leur activitĂ© sexuelle[31].

Plusieurs Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© que la qualitĂ© de vie aprĂšs l'implantation d’un SUA s'est considĂ©rablement amĂ©liorĂ©e[26] - [7]. Et la qualitĂ© de vie ne semble pas ĂȘtre affectĂ©e par les rĂ©-interventions, Ă  condition que l'appareil continue de fonctionner aprĂšs sa rĂ©vision.

Réopération

Dans la plus grande sĂ©rie disponible Ă©valuant 1082 patients ayant subi l’implantation d’un premier SUA, le taux de survie du dispositif Ă  5 ans Ă©tait de 74%, ce qui est cohĂ©rent avec les rĂ©sultats rapportĂ©s dans la littĂ©rature, allant de 59% Ă  79%[32]. Dans toutes les sĂ©ries, au fil du temps, certains patients ont dĂ» subir des chirurgies rĂ©pĂ©tĂ©es pour la rĂ©apparition de l’incontinence urinaire ou une infection du dispositif. Dans une analyse groupĂ©e des Ă©tudes disponibles, le taux de rĂ©-intervention (quelle qu'en soit la cause) Ă©tait d'environ 26%[26]. De maniĂšre significative, certaines Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© que les chirurgiens qui pratiquent cette intervention frĂ©quemment (chirurgiens Ă  volume Ă©levĂ© d’implantations) obtiennent de meilleurs rĂ©sultats que ceux qui la pratiquent moins frĂ©quemment[23]. En fait, dans cette sĂ©rie, le taux de rĂ©-opĂ©ration a diminuĂ© d'environ 50% Ă  mesure que les chirurgiens atteignaient leur 200Ăšme cas, soulignant la nĂ©cessitĂ© pour les patients candidats Ă  l’implantation d’un SUA, de rechercher des chirurgiens Ă  volume d’implantation Ă©levĂ© pour amĂ©liorer leurs chances de succĂšs[23].

Complications

Les risques possibles dĂ©coulant de l'implantation d’un SUA comprennent[1]:

  • Une blessure de l'urĂštre ou de la vessie pendant la mise en place du SUA;
  • Des difficultĂ©s Ă  vider la vessie nĂ©cessitant un auto-sondage temporaire;
  • Une incontinence urinaire d'effort persistante;
  • Une infection du SUA entraĂźnant son retrait;
  • Une incontinence rĂ©currente due Ă  une dĂ©faillance du dispositif ou Ă  une atrophie des tissus urĂ©traux (auquel cas une nouvelle intervention chirurgicale permettra le remplacement du dispositif).

Le taux global de complications rapportées chez les hommes est de 37%[33]. Les complications postopératoires les plus courantes sont:

  • Une dĂ©faillance mĂ©canique (8-21%)
  • Une Ă©rosion urĂ©trale (4-15%)
  • Une infection (1-14%)
  • Une atrophie urĂ©trale (4-10%)

D'autres complications moins frĂ©quentes sont l'hĂ©matome, la stĂ©nose urĂ©trale, la fistule urinaire[34]. Les dĂ©faillances mĂ©caniques et les complications non mĂ©caniques peuvent conduire Ă  une reprise chirurgicale dans 8 Ă  45% et 7 Ă  17% des cas, respectivement. L'une des causes de dĂ©faillance mĂ©canique sont les complications liĂ©es au ballon-rĂ©servoir du SUA type trois composants. Le taux d'explantation global du dispositif chez les hommes serait de 16 Ă  20 %[35].

Il a Ă©tĂ© rapportĂ© que 26 % des hommes porteurs d'un SUA implantĂ© nĂ©cessitaient une rĂ©-intervention aprĂšs 10 ans de suivi, afin de rĂ©guler la pression Ă  l'intĂ©rieur du dispositif.

Suivi

Aprùs la sortie de l’hîpital

Les rapports sexuels doivent ĂȘtre Ă©vitĂ©s pendant les 6 premiĂšres semaines aprĂšs l'intervention pour permettre une cicatrisation correct des tissus[36]. Les activitĂ©s physiques qui exercent une pression directe sur la zone d’intervention, comme l'Ă©quitation et le vĂ©lo, doivent Ă©galement ĂȘtre Ă©vitĂ©es pendant au moins 6 semaines voir abandonnĂ©es. Les patients peuvent se voir prescrire un support scrotal Ă  porter pendant 1 semaine aprĂšs l’intervention[37].

Soins à distance de l’intervention

Pour minimiser le risque de dommages sur le SUA ou sur l’urĂštre, il est indispensable que le patient informe le mĂ©decin ou l’infirmiĂšre qu'il a un SUA avant toute pose d’une sonde vĂ©sicale, une cystoscopie ou toutes autres interventions mĂ©dicales sur les voies urinaires[38]. La dĂ©sactivation du SUA la nuit peut ĂȘtre proposĂ©e aux patients qui n’avaient pas de fuite la nuit avant l’intervention, cela afin de minimiser les risques d'atrophie urĂ©trale[39] - [36].

Galerie d'images

  • CT Scan (reconstruction coronal) montrant un AMS 800 chez une femme
    CT Scan (reconstruction coronal) montrant un AMS 800 chez une femme
  • Radiographie d'un ZSI 375 implantĂ©. Le dispositif est dĂ©sactivĂ©: le ressort est sous le sommet du cylindre. Le patient est incontinent.
    Radiographie d'un ZSI 375 implanté. Le dispositif est désactivé: le ressort est sous le sommet du cylindre. Le patient est incontinent.
  • Radiographie d'un ZSI 375 implantĂ©. Le dispositif est activĂ©: le ressort est au niveau du sommet du cylindre. Le patient est continent.
    Radiographie d'un ZSI 375 implanté. Le dispositif est activé: le ressort est au niveau du sommet du cylindre. Le patient est continent.
  • Animation montrant la constriction de l'urĂštre par la manchette
    Animation montrant la constriction de l'urĂštre par la manchette

Voir aussi

Références

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