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Souvenirs d'Edo

Les Souvenirs d’Edo (ç””æœŹæ±ŸæˆžćœŸç”Ł, Ehon Edo miyage) ou Livres d’images des souvenirs d’Edo se rĂ©fĂšrent Ă  deux sĂ©ries indĂ©pendantes de livres illustrĂ©s (ç””æœŹ, Ehon) de scĂšnes d’Edo (ancien nom de Tokyo) produites par des peintres ukiyo-e, montrant tant les quartiers trĂšs urbains que les paysages plus ruraux alentour :

Souvenirs d’Edo de Shigenaga et Harunobu

La sĂ©rie se compose de trois volumes crĂ©Ă©s par Nishimura Shiganaga en 1753, rĂ©Ă©ditĂ©e en 1765, et complĂ©tĂ©e par une suite intitulĂ©e Ehon Zoku Edo miyage (Suite des souvenirs d’Edo) de Suzuki Harunobu en 1768[1].

Souvenirs d’Edo de Hiroshige et Hiroshige II

La sĂ©rie publiĂ©e de 1850 Ă  1867 par l’éditeur Kinkƍdƍ comporte dix volumes prĂ©facĂ©s par un lettrĂ© et uniquement composĂ©s d’illustrations[2]. Les quatre premiers volumes paraissent en 1850 et sont originellement identifiĂ©s par le nom des quatre vents (correspondant aux points cardinaux) plutĂŽt que des numĂ©ros. Les volumes cinq et six sont ajoutĂ©s ensuite, puis le septiĂšme, mais les dates exactes ne sont pas connues. Les volumes huit Ă  dix sortent aprĂšs la mort de Hiroshige (1858), respectivement en 1861, 1864 et 1867. Les sept premiers volumes sont le travail de Hiroshige, tandis que les deux derniers sont attribuĂ©s Ă  Hiroshige II (Shigenobu) et le septiĂšme, non signĂ©, pourrait Ă©galement ĂȘtre de la main de ce dernier. Le style des peintures des trois derniers volumes est en tout cas infĂ©rieur aux premiers[2] - [3].

La ville d’Edo, oĂč est nĂ© et a vĂ©cu Hiroshige, constitue un de ses thĂšmes favoris tout au long de sa carriĂšre[4]. Contrairement Ă  la tradition picturale, il ne se limite pas Ă  la reprĂ©sentation des lieux cĂ©lĂšbres (meisho) de la tradition poĂ©tique, mais peint aussi des lieux pour leur intĂ©rĂȘt topographique ou historique, Ă  la maniĂšre des meisho zue comme l’Edo meisho zue. En ce sens, les Souvenirs d’Edo prĂ©figurent de sa cĂ©lĂšbre sĂ©rie d’estampes des Cent vues d'Edo. De nombreux paysages ou compositions (plus de la moitiĂ© selon Smith) sont en effet similaires dans les deux Ɠuvres[5] - [6].

Références

  1. (en) David G. Chibbett, The history of Japanese printing and book illustration, Kodansha International, , 264 p. (ISBN 978-0-87011-288-1), p. 185
  2. (en) Edward F. Strange, Hiroshige’s woodblock prints : a guide, Dover Publications, (ISBN 978-0-486-24412-9), p. 108
  3. David G. Chibbett, op. cit., 1977, p. 172-174
  4. Adele Schlombs, Hiroshige (1797-1858) : Le maßtre japonais des estampes ukiyo-e, Köln/Paris, Taschen, , 96 p. (ISBN 978-3-8365-2359-2), p. 59
  5. (en) « Research: Hiroshige’s One Hundread Famous Views of Edo: Famous Places of Edo », Brooklyn Museum (consultĂ© le )
  6. Henry D. Smith (trad. Dominique Le Bourg), Cent vues cĂ©lĂšbres d’Edo par Hiroshige, Hazan, (ISBN 2-85025-126-8 (Ă©ditĂ© erronĂ©)), p. 11
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