Soleil et Chair
Soleil et Chair est un poème d'Arthur Rimbaud écrit en .
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Soleil et chair |
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, |
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« Le Soleil, le foyer de tendresse et de vie,… » |
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Le manuscrit autographe, daté de , est conservé à la British Library[1]. Il a fait partie des poèmes remis à Paul Demeny et donc de ce qui est appelé le Cahier de Douai[2].
Rimbaud a ajouté, au crayon, sur le dernier feuillet : « Je viens vous dire adieu, je ne vous trouve pas chez vous. Je ne sais si je pourrai revenir ; je pars demain, dès le matin, pour Charleville — j'ai un sauf-conduit — Je regrette infiniment de ne pas pouvoir vous dire adieu à vous […] Je vous écrirai. Vous m'écrirez ? pas ? »[2]
Le poème figure, dans une version un peu différente, dans la lettre adressée par Rimbaud le à Théodore de Banville[3]. Cette version est connue sous le nom Credo in unam.... Cette version, dite « Banville », diffère de la version « Demeny » qui est « plus radicalement athée »[4].
Soleil et Chair a été publié pour la première fois dans Reliquaire, poésies, L. Genonceaux, 1891[3].
Soleil et Chair ainsi que Credo in Unam... ont fait l'objet de nombreuses études ; il s'agit d'un poème important de Rimbaud.
Bibliographie
- Claude Jeancolas, « Soleil et Chair », dans Arthur Rimbaud. L'Œuvre intégrale manuscrite, vol. III, Textuel,
- Pierre Brunel, Rimbaud. Œuvres complètes, La Pochothèque,
Références
- « STEFAN ZWEIG COLLECTION. Vol. CLXXXI », sur British Library, folios 30-33
- Jeancolas, p. 288.
- Jeancolas, p. 289.
- « Soleil et chair », in Arthur Rimbaud, Œuvres complètes, éd. de la Pléiade, 2009, voir p. 824-826 (édition d'André Guyaux).