Société générale de fonderie
La Société générale de fonderie ou SGF est une ancienne entreprise française, filiale du groupe de la société des hauts fourneaux de Saulnes[2].
Société Générale de Fonderie
(en cours de liquidation) | |
Création | 1929 |
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Fondateurs | Jean Raty (d) |
Forme juridique | Société anonyme à conseil d'administration (s.a.i.) (d)[1] |
Siège social | Paris |
Société mère | Société des hauts fourneaux de Saulnes |
SIREN | 542032891[1] |
Histoire
La société est créée en 1929 par Jean Raty (1894-1958)[3], maître de forge[2]. Elle comprend dès l'origine les établissements Chappée fondés par Armand Chappée à Sainte-Jamme-sur-Sarthe[4].
La société absorbe les établissements Jacob Delafon fondés par Émile Jacob et Maurice Delafon en 1938, la société des produits réfractaires de Boulogne-sur-Mer en 1941 puis, en 1950, la société le Grès Blanc de Gargenville[5].
En 1956, le chiffre d'affaires de l'entreprise est de 17 milliards d'anciens francs[2].
La société générale de fonderie poursuit son extension en prenant le contrôle des émaux de Briare fondés par Jean-Félix Bapterosses en 1963, des engrenages Piat, des établissements Nanquette et des émailleries Dupont[2] - [6].
La société Durenne-Val d’Osne est rachetée par la SGF en 1971 et devient la Générale d’hydraulique et de mécanique[7].
En 1974, le chiffre d'affaires consolidé est de 1,3 milliard de francs pour une capitalisation boursière de 128 millions de francs[6].
En décembre 1986, la commission des opérations de bourse critique la stratégie de communication de la SGF à l'égard de son bilan financier[8].
Omnium de participations financières et industrielles, une filiale d'investissement de la banque française Paribas, prend une participation dans SGF[9].
La SGF a compté jusqu'à 27 usines en France, sans compter les usines en Europe[10] et a assuré la fabrication et la distribution d'appareils ménagers, de chauffage, de sanitaires et de mosaïques [6].
La société (siren 542 032 931) a été mise en liquidation judiciaire le et pas encore radiée début 2019[11].
Notes et références
- Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
- « Société Générale de Fonderie », Système d'information sur le patronat français" (SIPPAF), laboratoire de recherches historiques Rhône-Alpes (LARHRA), institut des sciences de l'homme (ISH), (consulté le )
- « Jean Raty », Système d'information sur le patronat français" (SIPPAF), laboratoire de recherches historiques Rhône-Alpes (LARHRA), institut des sciences de l'homme (ISH), (consulté le )
- « Histoire et patrimoine », Commune de Sainte-Jamme-sur-Sarthe (consulté le )
- « Jean Raty », Jacob Delafon, (consulté le )
- La Cote Desfossés, 8 janvier 1975
- « Durenne – GHM – Fontes d'art de Dommartin », Réseau International de la Fonte d'Art (consulté le )
- « Bulletin mensuel de la commission des opérations de bourse n°198, pages 17 et 18 », Commission des opérations de bourse, (consulté le )
- Jean-Baptiste Jacquin, « Paribas veut restaurer son image », L'Expansion, (consulté le )
- Le Journal des Finances, 16 mai 1974
- « SOCIETE GENERALE DE FONDERIE (PARIS 08) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 542032891 », sur www.societe.com (consulté le )