Sirak
Sirak est un village situé à 5 km de Mokolo, dans le département du Mayo-Tsanaga et la région de l'Extrême-Nord au Cameroun, dans les monts Mandara à proximité de la frontière avec le Nigeria. Il fait partir des 70 villages que compte la commune de Mokolo.
Sirak | ||||
Administration | ||||
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Pays | Cameroun | |||
Région | Extrême-Nord | |||
Département | Mayo-Tsanaga | |||
Démographie | ||||
Population | 4 727 hab. (2005[1]) | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 10° 41′ 37″ nord, 13° 47′ 45″ est | |||
Altitude | 863 m |
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Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
Géolocalisation sur la carte : région de l'Extrême-Nord
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« Sirak » peut aussi désigner la population de cette région. On parle parfois de Mafa Sirak ou de Sirak Bulahay[2].
Population
La population de Sirak est à majorité Mafa. Cette population cohabite en bonne harmonie avec d’autres peuples tels que les Peuls et les Kapsiki. La population était de 4 727 habitants lors du recensement de 2005[1].
Histoire
La création du village Sirak s’est faite avec Ndraita, L'ASSESSEUR au tribunal coutumier de margui mandala, vers le début des années 1900. Ndraita règna sur ses terres en grand Juge Matakam et peul sous l'approbation des colons blancs avec qui il était en bonne entente. À cette époque, le pouvoir de Ndraïta s’étendait jusqu’aux terres Mozogo Guider comme ASCENSEUR au tribunal coutumier de margui mandala. Ndraita est né à Woula, fils de Malhtaa. Pour quitter les affaires, Ndraïta va nommer son fils Kone Ndraita (ADAMO) comme interlocuteur de Sirak, puis le ferra remplacer par Bizaha Ndraita. Le tout premier lawan de SIRAK était PÈREVET après sa mort, BIZAHA NDRAITOU le succéda en 1981,2e Lawan de Sirak,a la mort de ce dernier, son fils WOUYAK BIZAHA va prendre le pouvoir le 02/12/2015 pour la continuité des activités du Lawana jusqu'à nos jours. Le Lawana Sirak est un des Lawanas les plus réputés pour la culture d’arachide, de maïs et de mil. La tradition est d’une importance capitale dans ce village[3].
Notes et références
- Répertoire actualisé des villages du Cameroun. Troisième recensement général de la population et de l'habitat du Cameroun, Bureau central des recensements et des études de population, vol. 4, tome 7, 2005
- Françoise Dumas-Champion, « Régicide et Initiation. La limitation des règles et le cycle initiatique dans les monts Mandara (Cameroun, Nigeria) », in Journal des africanistes, 1995, tome 65, fascicule 1, p. 12, [lire en ligne]
- « Le Lawana Sirak », sur CODESIR-SIRAK, (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Catherine Baroin, Daniel Barreteau et Charlotte von Graffenried (dir.), Mort et rites funéraires dans le bassin du lac Tchad (Séminaire du Réseau Méga-Tchad, ORSTOM Bondy, du 12 au ), ORSTOM, Bondy, 1995, 296 p. (ISBN 2-7099-1256-2)
- Dictionnaire des villages du Margui-Wandala, ORSTOM, Yaoundé, , 115 p.
- (en) J. Sterner, « Who is signalling whom? Ceramic style, ethnicity and taphonomy among the Sirak Bulahay », in Antiquity, 63(240), p. 451-459
Liens externes
- Mokolo, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC)