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Sima (Anjouan)

Sima est une commune de l'ouest de Nzouani, prĂ©fecture de la rĂ©gion de Shissiouani dans l'Ă®le d'Anjouan dans l'archipel des Comores. Sa population s'appelle les Simaois et Simaoises, elle est estimĂ©e Ă  environ 16 500 habitants.

Sima
Administration
Pays Drapeau des Comores Comores
Province Drapeau d’Anjouan Anjouan
Indicatif téléphonique +269
DĂ©mographie
Population 16 500 hab.
Population de l'agglomĂ©ration 26 000 hab. (2010)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 12° 11′ 57″ sud, 44° 16′ 27″ est
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Comores
Voir sur la carte administrative des Comores
Sima

    Aujourd'hui, Sima occupe le centre d'une agglomération demeurant parmi les plus industrialisées de l'île : industrie maritime établie au XIXe siècle, centre d'agriculture sur le plateau de Bandrajou Dziani à Boungoueni. Une installation d'un central numérique d'interconnexion de "Gnogajou" en liaison par faisceaux hertziens et terrestres par rapport à sa position zone stratégique et géographique par une vue directe sur les quatre îles, pour une liaison Mayotte la Grande Comore, Mohéli et à l'international, développées à une période plus récente.

    C’est également une ville historique, commerciale, sportive et administrative, dotée d’un lycée général et un centre universitaire en cours d'étude, la ville est réputée aussi d'une vie culturelle remarquablement animée. Celle-ci est dominée par le célèbre Festival international d'Ouvamba qui contribue largement au renom national de l'île.

    Économie

    Sima compte 16 500 habitants, agglomĂ©ration de 26 000 habitants, dans la rĂ©gion de Chissiouani, capitale de l'industrie navale, par ces bateaux villes de Sima. DĂ©signĂ©e ville crĂ©ative par la commission ocĂ©an Indien.

    Sima bénéficie d’un positionnement stratégique sur l’axe Mutsamudu - Pomoni. À 55 minutes seulement de Mutsamudu et 43 minutes de Pomoni en voiture.

    Culture

    Sima, ville d’art et d’histoire, citĂ© des festivals, dotĂ©e d’un vĂ©ritable patrimoine historique, religieux et urbain, offre toute l’annĂ©e une vie culturelle riche et variĂ©e : Festival national de Ouvamba, Festival musical et socio-culturels, gastronomiques, circuits des remparts de Chissiwa mbouzi, randonnĂ©e de la forĂŞt de BoungouĂ©ni, Nkaza Maoulide de Kavani - Sima…

    La ville possède un climat ocĂ©anique de type tropical et labellisĂ©e « Uroutouba Â». Sima est une ville oĂą il fait bon vivre.

    Villes limitrophes de Sima

    • BoungouĂ©ni et MjamaouĂ© Ă  l'est.
    • Kavani, Mirongani et Bimbini Ă  l'ouest
    • MilembĂ©ni au sud ouest
    • MaraharĂ©, Vassi et Vouani au sud.

    Histoire

    Dès la nuit du temps, les Européens et les Arabes se côtoient déjà, le cartier d'affaires d'Oufour témoigne la mise en place des bâtiments industriels en ruines aujourd'hui. À Choumajou également, on a les traces d'un château d'eau cylindrique nommé "Ngoungou Ya Choumajou".

    Les premiers habitants, d'origine mozambicaine, ont accosté accidentellement sur les côtes ouest de l'île d'Anjouan, au lieu-dit Mtsagani-Sima.

    Aujourd'hui, la Ville compte plusieurs quartiers principaux : Chilidroni, Mgihari, Ouémani, Ounyambo, Salamani, Lavigie, Dago Lansini et Missiri.

    Protohistoire

    Il n'existe pas de véritables travaux de fouilles archéologiques concernant la ville de Sima. Aucun document relatif à la période néolithique n'existe alors que la période protohistorique a surtout été l'objet d'investigation à la périphérie de la ville. Un silo dans l'actuel quartier de Ziarani, du mobilier de l'âge du Bronze près du quartier Mtsangani Sima ont cependant été retrouvés. Quelques menus objets domestiques, un fragment d'assiette décoré d'ornements géométriques incisés de l'époque hallstatienne et une pince à couper de l'époque de La Tène III, ont été mis au jour en plein centre-ville. Deux ouvrages compilent les découvertes antérieures au début du XXe siècle : le Recueil (1867) et les Inscriptions antiques des îles Comores (1927).

    Les premières traces d'habitat remonteraient au néolithique (site de Ziarani). La vallée aurait en effet été investie bien avant l'époque Chirazienne. La confluence des routes dans une vallée fertile, irriguée par les Européens, permet le développement d'un petit village.

    Notes et références

      Articles connexes

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