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Silke Grabherr

Silke Grabherr, née en à Hohenems (Autriche), est une médecin légiste autrichienne. Elle est notamment connue pour ses travaux qui ont permis d'élaborer des procédures modernes et innovantes de réalisation d'angiographies post-mortem. Cette technique permet une bonne visualisation des structures vascularisées et apporte de nombreux éléments contributifs que ni l'autopsie classique (dissection), ni l'autopsie virtuelle, ou virtopsie, réalisée sans injection n'auraient pas relevé.

Silke Grabherr
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Fonction
Directrice
Centre universitaire romand de médecine légale (d)
depuis le

Biographie

Silke Grabherr naît en 1980 à Hohenems en Autriche[1]. Elle réalise ses études de médecine à l’université d’Innsbruck[1] et y obtient son doctorat de médecine en 2004[2]. En fin de parcours de son cursus universitaire, elle se rend à Berne pour un stage d'un mois à l’Institut de médecine légale de Berne[2] - [3] où elle travaille avec le professeur Richard Dirnhofer (de), considéré comme le père de l'autopsie virtuelle[1]. C’est durant cette période qu’elle développe l’angiographie post-mortem[4]. Elle parcourt ensuite le monde pour enseigner sa technique, ce qui contribuera au succès de sa diffusion mondiale[4]. En 2016[2], à tout juste 35 ans, elle devient la directrice du Centre universitaire romand de médecine légale et par là-même devient la plus jeune professeure ordinaire des cantons de Vaud et de Genève[5].

Technique

La technique de l'angiographie post-mortem qu’elle met au point consiste à injecter un produit dans le corps du cadavre pour recréer les vaisseaux sanguins et les faire apparaître à l'écran du scanner[4]. Cela permet de voir apparaître les possibles blessures et lésions[4] ou les hémorragies[6] et de déterminer la cause du décès[4]. Cette technique est utilisée dans le domaine de la justice pour déterminer les causes précises des décès. Elle permet donc une confrontation aux allégations des témoins en vue d’en évaluer la crédibilité[1]. Cette technique présente deux avantages majeurs en comparaison à une autopsie standard : elle permet d'avoir des images claires du système vasculaire et de faire apparaître les contrastes entre les tissus mous[7].

Publications

  • La mort n'est que le dĂ©but… de l'enquĂŞte du mĂ©decin lĂ©giste, FAVRE, , 160 p. (ISBN 978-2-8289-1640-4).

Références

  1. « À Lausanne, Silke Grabherr, vedette de la médecine légale, fait parler les morts », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  2. « Autopsie d’une passion », sur Pulsations, (consulté le ).
  3. « Institut de médecine légale », sur Institut de médecine légale, (consulté le ).
  4. « La médecin légiste qui révolutionne l'autopsie », sur 24heures.ch, .
  5. « Portrait de Silke Grabherr – La chercheuse pleine de vie ose regarder la mort en face », sur 24 heures (consulté le ).
  6. « La «Mozart de l'autopsie» raconte comment elle fait parler les morts | Illustré », sur Illustre (consulté le ).
  7. (en) « Postmortem CT angiography trumps autopsy in identifying cause of death », sur www.radiologybusiness.com (consulté le ).

Liens externes

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