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Sibylle d'Anjou

Sibylle d’Anjou, née à une date inconnue et morte au monastère de Béthanie, royaume de Jérusalem, en 1165, est une comtesse de Flandre.

Sibylle d'Anjou
Description de cette image, également commentée ci-après
En façade de la basilique du Saint-Sang de Bruges, Thierry d'Alsace et Sibylle d'Anjou.

Titre

Comtesse de Flandre

1139 – 1157

Prédécesseur Marguerite de Clermont-Beauvaisis
Successeur Élisabeth de Vermandois

Biographie

Fille de Foulque d’Anjou, comte d'Anjou et de Touraine, puis roi de Jérusalem, elle est d’abord mariée au fils du Normand Robert Courteheuse, Guillaume Cliton, futur comte de Flandre à qui elle apporte le comté du Maine. Guillaume meurt en 1128. Ayant suivi son père devenu roi de Jérusalem, elle épouse en Palestine le nouveau comte de Flandre Thierry d'Alsace (1139).

Lors du deuxième séjour de Thierry d’Alsace en Terre sainte (1147-49), elle gouverne, alors enceinte, le comté de Flandre. Baudouin IV de Hainaut en profite pour attaquer la Flandre, Sibylle contre-attaque et fait ravager le Hainaut, pendant que Baudouin dévaste l’Artois. L’évêque de Reims Samson de Mauvoisin s’entremet et une trêve est alors signée. Thierry se venge de son voisin à son retour.

En 1157, désireuse de revoir la Palestine, elle persuade Thierry de l'accompagner dans sa troisième expédition. Sur place, elle le convainc à la séparation, pour devenir religieuse et prendre le voile au monastère de Béthanie (Saint-Lazare de Jérusalem), où elle mourra.

Une petite croix en ivoire de morse, de style mosan, est considérée comme une commande de la comtesse Sibylle avant son départ définitif pour Jérusalem. Il s'agit de la partie centrale d'une reliure (couverture de livre) ; on voit sur la partie inférieure une femme en prière entourée de l'inscription nommant Sibylle. Cette croix est exposée au département des Objets d'art du musée du Louvre[1].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Nicolas Huyghebaert, Une comtesse de Flandre Ă  BĂ©thanie, vol. 21, coll. « Les cahiers de Saint-AndrĂ© » (no 2), , p. 5-15.

Liens externes

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