Siège de Santarém (1184)
Le siège de Santarém de 1184 est une tentative almohade de s'emparer de la ville de Santarém, occupée par les Portugais depuis 1147.
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| Coordonnées | 39° 14′ 13″ nord, 8° 41′ 06″ ouest | |
|---|---|---|
Déroulement
Au printemps de 1184, Abou Yacoub Youssouf rassembla une importante armée, composée principalement des tribus dites almohades, c'est-à-dire les Hintata et Ahl Tinmel du Haut Atlas, puis de tribus arabes[1], de Zénètes, d'autres tribus Masmouda et Sanhadja du Haut Atlas, d'Awerba, d'Andalous et de Ghozz, petit corps formé de Turcs très réputés dans le maniement des arcs[2].
Il franchit le détroit de Gibraltar et marcha à Séville. De là, il se dirigea vers Badajoz et vers l'ouest pour assiéger Santarém, qui a été défendue par Alphonse Ier de Portugal[3]. Quand il apprit l'attaque d'Abou Youssouf, Ferdinand II de León marcha à la tête de ses troupes à Santarém pour soutenir Alphonse Ier de Portugal.
Abou Youssouf, croyant qu'il avait suffisamment de troupes pour maintenir le siège, a envoyé des ordres à une partie de son armée de marcher sur Lisbonne et qu'ils assiègent la ville. Les ordres ont été mal interprétés car d'importants contingents d'hommes quittent la bataille, et ont commencé à battre en retraite. Abou Youssouf, dans une tentative de rallier ses troupes, a été blessé par un carreau d'arbalète[4] et est mort le [5].
Conséquences
La victoire de Santarém a été une réalisation majeure pour Alphonse Ier de Portugal et le pape Alexandre III la reconnut formellement comme une victoire chrétienne.
Références
- Mercier 1888, p. 112.
 - al-Nasiri 1927, p. 108.
 - O'Callaghan, Joseph F., A History of Medieval Spain, (Cornell University Press, 1975), 241.
 - E.J. Brill's first encyclopaedia of Islam, 1913-1936, Vol. 2, Ed. Martijn Theodoor Houtsma, (BRILL, 1987), 153.
 - Hirtenstein, Stephen, The unlimited mercifier: the life and thought of Ibn ʻArabī, (Anqa Publishing, 1999), 254.
 
Annexes
    Bibliographie
 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Francophone
- Ernest Mercier, Histoire de l'Afrique septentrionale (Berbérie) depuis les temps les plus reculés jusqu'à la conquête française (1830), Paris, Ernest Leroux, , 477 p. (lire en ligne). 

 - Ahmed ben Khâled Ennâsiri Esslâoui. (trad. de l'arabe par Ismaël Hamet), Kitâb Elistiqsâ li-Akhbâri doual Elmâgrib Elaqsâ [« Le livre de la recherche approfondie des événements des dynasties de l'extrême Magrib »], vol. XXXII : Les Almohades, Paris, Librairie Honoré Champion, coll. « Archives marocaines », , 283 p. (lire en ligne) 
