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Shapour Reporter

Shapour Reporter ou Sir Shapour Reporter KBE ( Ă  TĂ©hĂ©ran - Ă  Londres) Ă©tait un agent de renseignement britannique en Iran, qui eut un rĂ´le important lors du coup d'État iranien de 1953 contre le premier ministre de l'Ă©poque, Mohammad Mossadegh [1], bien qu'aucune source ne prĂ©cise la nature de son rĂ´le.

Shapour Reporter
Biographie
Naissance
Décès
Nationalités
américaine ( - )
britannique ( - )
iranienne ( - )
indienne
Formation
Activités
Père

Biographie

Shapoor Reporter est nĂ© Ă  TĂ©hĂ©ran en 1920. Son père, Ardeshir Reporter, Ă©tait un Parsi indien et un agent des services de renseignement britanniques, qui quitta Bombay pour TĂ©hĂ©ran en 1893 en tant qu'agent des Parsis. Il dĂ©veloppa des liens d'amitiĂ© avec la lĂ©gation britannique et commença Ă  travailler pour ces derniers.

ScolarisĂ© Ă  Westminster et au Kings College, Shapour Reporter est diplĂ´mĂ© en science politique et en littĂ©rature. En 1943, Shapour Reporter est envoyĂ© en Inde pour mettre en place les programmes de Radio Delhi diffusĂ©s en persan. En 1945, il est envoyĂ© servir au BahreĂŻn, et après un an, envoyĂ© en Chine.

En 1947, Shapour Reporter est envoyĂ© Ă  TĂ©hĂ©ran pour servir en tant que secrĂ©taire du premier ambassadeur de l'Inde Ă  TĂ©hĂ©ran. Au cours de la nationalisation pĂ©trolière en Iran, il devint adjoint Ă  l'ambassadeur des États-Unis Loy W. Henderson pour trois ans, ue pĂ©riode au cours de laquelle il joua un rĂ´le dans le coup d'État militaire. Aucune source n'explique expressĂ©ment quel fut son rĂ´le, les archives des services secrets britanniques Ă©tant toujours closes. Cependant, il fut plus tard nommĂ© Ă  un poste dans le dĂ©partement d'État amĂ©ricain et reçut la citoyennetĂ© amĂ©ricaine par la secrĂ©taire d'État amĂ©ricaine pour « ses brillants services rendus Ă  la cause commune. Â» Puis il fut nommĂ© officier de liaison avec Mohammad Reza Pahlavi, le shah d'Iran.

Shapour Reporter devint Chevalier Commandeur de l'ordre de l'Empire britannique en 1972, peu de temps après servi en tant qu'intermĂ©diaire dans une vente d'armes de 100 millions de ÂŁ en provenance du Royaume-Uni pour l'Iran, pour lequel il reçut Ă©galement 1 million de ÂŁ du ministère de la DĂ©fense du Royaume-Uni [2]. Lors d'un procès de pots-de-vin Ă  Londres en 1976, il fut dĂ©crit comme « M. Fixit Â» (« Mr. RĂ©pare Â») et accusĂ© d'avoir reçu une commission de 1 million de ÂŁ sur une vente d'armes.

Références

  1. William Roger Louis, Ends of British imperialism : the scramble for empire, Suez and decolonization : collected essays, I.B. Tauris, , 1065 p. (ISBN 978-1-84511-347-6), p. 775
  2. Mark Phythian, The politics of British arms sales since 1964 : 'to secure our rightful share', Manchester University Press, , 340 p. (ISBN 978-0-7190-5907-0, lire en ligne), p. 89
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