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Sextus Iulius Iullus

Sextus Iulius Iullus est un homme politique de la RĂ©publique romaine, tribun militaire Ă  pouvoir consulaire en 424 av. J.-C.

Sextus Iulius Iullus
Biographie
Naissance
Décès
Après
Lieu inconnu
Nom dans la langue maternelle
Sex. Iulius Iullus
Époque
RĂ©publique romaine archaĂŻque (d)
Activités
Famille
Julii Iuli (d)
Père
Mère
Inconnue
Enfant
Gens
Statut

Famille

Il est membre des Iulii Iulli, branche de la gens Iulia. Tite-Live donne le nomen Tullus[a 1]. Il est peut-être le frère de Lucius Iulius Iullus, consul en 430 av. J.-C., et le fils de Vopiscus Iulius Iullus, consul en 473 av. J.-C.[n 1]

Biographie

Tribunat consulaire (424)

En 424 av. J.-C., Sextus Iulius Iullus est élu tribun militaire à pouvoir consulaire, avec Lucius Sergius Fidenas, Appius Claudius Crassus et Sp. Nautius Rutilus[a 2] - [1]. De grands jeux sont organisés au cours de l'année pour célébrer la victoire sur Fidènes et Véies deux ans plus tôt, attirant de nombreux spectateurs venus de cités voisines[a 3].

Des candidats plébéiens, avec le soutien des tribuns de la plèbe, commencent à faire campagne pour les élections de l'année suivante. Le Sénat et les tribuns consulaires en titre, réunis secrètement hors de la présence des tribuns de la plèbe, décident que des consuls seront élus pour l’année suivante, excluant ainsi toute candidature plébéienne. Pour éviter les protestations des tribuns de la plèbe contre cette décision, le Sénat envoie les tribuns consulaires enquêter sur une possible agression des Volsques contre les Herniques et confie la garde de Rome à Appius Claudius, réputé pour son antipathie envers les tribuns de la plèbe, à l'image de ses ancêtres[a 4].

Pour l'année suivante, les sénateurs parviennent donc à faire élire deux consuls et évitent l'élection de nouveaux tribuns militaires[a 5] - [1].

Notes et références

Notes

  1. Cette filiation n'est qu'une hypothèse qui se fonde sur la date du tribunat de Sextus Iulius qui correspond aux dates d'activité d'autres membres de la gens Iulia. Ni les auteurs antiques, ni les inscriptions telles que les Fasti Capitolini ne donnent davantage d'indication quant à cette filiation.

Références

  • Sources modernes :
  1. Broughton 1951, p. 68.
  • Sources antiques :

Bibliographie

  • (en) T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, The American Philological Association, coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p.

Voir aussi

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