Service de surveillance du bassin
Le Service de surveillance du bassin (abrégé SSB) est le nom d'un système de police privée qui a régné au cœur des Houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais de 1949 à 1992[1].
Service de surveillance du bassin | |
Création | 1949 |
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Dissolution | 1992 |
Pays | France |
Type | Police privée |
RĂ´le | Surveillance des mineurs et de leurs familles. |
Ce système cessa en 1992 en même temps que les charbonnages.
Missions
Cette police privée en uniforme noir[2] a surveillé de près les mineurs et leurs familles dans le Nord-Pas-de-Calais à partir de 1949 et pendant plus de quarante ans[3] - [1].
Ces hommes, souvent d’anciens militaires, ne descendaient pas au fond des mines. Mais dès que le mineur remontait à la surface, il pouvait avoir à rendre des comptes à cette police particulièrement vigilante sur les vols, les activités politiques, et sur le bon fonctionnement des cités où étaient logés gratuitement les mineurs et leurs familles[3].
Cette police parallèle était connu de l'État et renseignait la Police nationale, la Gendarmerie et même les Renseignements généraux[3].
Accusations d'exactions
Le vers environ 7 heures du matin, une explosion retentit dans la mine de Fouquières-lès-Lens faisant 15 victimes[4].
Par la suite, Jean-Paul Sartre participant à un tribunal populaire à Lens déclarera, 8 jours après la catastrophe de Fouquières-lès-Lens, « Il n’y a pas eu accident mais assassinat ! » visant indirectement le SSB[1] - [3].
Notes et références
- Sous l’œil des Houillères, de Marion Fontaine et Richard Berthollet (France, 2017, 52 min).
- Ils revêtaient également parfois un képi semblable à celui des forces de l'ordre républicaine pour défiler en ville.
- Alain Constant, « TV – « Sous l’œil des Houillères » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Catastrophe minière de Fouquières-lès-Lens. », sur fouquiereschf.free.fr (consulté le )