Servantes de Notre-Dame des Douleurs de Florence
Les Servantes de Notre-Dame des Douleurs de Florence sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.
Servantes de Notre-Dame des Douleurs de Florence | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation diocésaine | 16 décembre 1901 par Mgr Mistrangelo |
Approbation pontificale | 9 juillet 1913 par Pie X |
Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
But | enseignement, soins des malades, aide dans les séminaires |
Structure et histoire | |
Fondation | 1854 Florence |
Fondateur | Giuliana Cinganelli |
Rattaché à | Servites de Marie |
Site web | (it) site officiel |
Liste des ordres religieux |
Histoire
En 1854, un groupe de femmes du Tiers-Ordre des Servites de Marie décident de vivre en commun pour se consacrer à l'éducation des filles pauvres[1]. En 1865, à la suite de la sœur Veronica Donati, la communauté est confiée à Giuliana Cinganelli, en religion Mère Julienne de sainte Anne, qui donne une stabilité à l'œuvre dans une fidélité au charisme servite. Elle est pour cela considérée comme fondatrice de l'institut[2].
La congrégation est agrégée aux Servites de Marie le [1], et ses premières constitutions sont données en 1877 par Mgr Eugenio Cecconi, archevêque de Florence[3]. L'institut est reconnu de droit diocésain le 16 décembre 1901. Il reçoit le décret de louange le et ses constitutions sont définitivement approuvées par le Saint-Siège le [1].
Marie Éléonore Giorgi (1882-1945), supérieure de la congrégation de 1928 à 1940, est reconnue vénérable en 2013[4], et une sœur de l'institut, Liliane Muratori (1915-1937), est l'objet d'une dévotion, en particulier des étudiants[5].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, 12 jeunes filles juives, polonaises et belges trouvent refuge dans la maison florentine de la congrégation, arrivées avec l'aide de l'organisation d'aide aux juifs internés ou persécutés DELASEM (it). Elles survivent avec de faux papiers et vêtues de l'uniforme du couvent. Pour leur avoir sauvé la vie, la Mère supérieure, Marie-Madeleine Cei, reçoit le la distinction de Juste parmi les nations par l'institut Yad Vashem[6].
Activités et diffusion
Les sœurs se consacrent à l'enseignement et à l'assistance dans les hôpitaux et les séminaires.
Elles sont présentes en[7]:
La maison-mère est à Florence.
En 2017, la congrégation comptait 205 sœurs dans 36 maisons[8].
Notes et références
- (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. VIII, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 1370-1372
- (it) « Suor M. Giuliana Cinganelli », sur https://www.servedimariafirenze.org (consulté le )
- (it) « Breve storia della congregazione », sur https://www.servedimariafirenze.org (consulté le )
- (it) « Madre M. Eleonora Giorgi », sur https://www.servedimariafirenze.org (consulté le )
- (it) « Suor M. Liliana Muratori », sur https://www.servedimariafirenze.org (consulté le )
- (it) Israel Gutman, Bracha Rivlin et Liliana Picciotto, I giusti d'Italia. I non ebrei che salvarono gli ebrei, Milan, Mondadori, (ISBN 88-04-55127-5)
- (it) « Dove siamo », sur https://www.servedimariafirenze.org (consulté le )
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, (ISBN 978-88-209-9975-9), p. 1560