AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Seize Printemps

Seize Printemps est un film français écrit et réalisé par Suzanne Lindon, sorti en 2020.

Seize Printemps
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Suzanne (Suzanne Lindon)
RĂ©alisation Suzanne Lindon
Scénario Suzanne Lindon
Acteurs principaux
Sociétés de production Avenue B Productions
Pays de production Drapeau de la France France
Genre comédie dramatique
DurĂ©e 74 minutes
Sortie 2020

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Suzanne (Suzanne Lindon), ĂągĂ©e de seize ans, s’ennuie avec les gens de son Ăąge. Sur le chemin du lycĂ©e, elle passe chaque jour devant le mĂȘme thĂ©Ăątre et y rencontre un acteur, RaphaĂ«l (Arnaud Valois), ĂągĂ© de trente-cinq ans, et qui devient rapidement le sujet de son obsession. De par leur diffĂ©rence d'Ăąge, ils pensent ĂȘtre complĂ©mentaires et qu'ils ne s'ennuieront pas ensemble, et tombent amoureux. Mais Suzanne pense que, avec cette relation, elle passe Ă  cĂŽtĂ© de sa jeunesse et de ses 16 ans, elle qui a pourtant tant de mal Ă  vivre de la mĂȘme façon que les autres jeunes de son Ăąge.

Fiche technique

IcĂŽne signalant une information Sauf indication contraire ou complĂ©mentaire, les informations mentionnĂ©es dans cette section peuvent ĂȘtre confirmĂ©es par la base de donnĂ©es IMDb.

  • Titre français : Seize Printemps
  • RĂ©alisation et scĂ©nario : Suzanne Lindon
  • Musique : Vincent Delerm
  • DĂ©cors : Caroline Long NguyĂȘn
  • Costumes : Julia Dunoyer
  • Photographie : JĂ©rĂ©mie Attard
  • Montage : Pascale Chavance
  • Production : Caroline Bonmarchand
  • SociĂ©tĂ© de production : Avenue B Productions
  • SociĂ©tĂ© de distribution : Paname Distribution
  • Budget de production : 150 000 â‚Ź[1]
  • Pays de production : Drapeau de la France France
  • Langue originale : français
  • Format : couleur — 2.35 : 1
  • Genre : comĂ©die dramatique
  • DurĂ©e : 74 minutes
  • Date de sortie :

Distribution

Production

Tournage

Le tournage s'est dĂ©roulĂ© Ă  Paris, en « un peu moins de trois semaines » en septembre 2019, avec une Ă©quipe de douze techniciens et six acteurs. Suzanne Lindon, Ă  la fois scĂ©nariste, rĂ©alisatrice, coproductrice et premier rĂŽle, s'est Ă©galement occupĂ©e elle-mĂȘme des dĂ©cors, costumes et castings[1]. Le film a bĂ©nĂ©ficiĂ© du soutien financier de la rĂ©gion Ile-de-France[1].

Accueil

France

Sauf indication contraire ou complĂ©mentaire, les informations mentionnĂ©es dans cette section peuvent ĂȘtre confirmĂ©es par la base de donnĂ©es AllocinĂ©.

En France, le site AllocinĂ© donne la note de 2,8⁄5, aprĂšs avoir recensĂ© 23 critiques de presse[2].

Parmi les grands titres de presse, seuls Le Figaro et Sud Ouest semblent avoir vraiment apprécié le film, trouvant respectivement que « Pour sa premiÚre réalisation, Suzanne Lindon trouve le ton juste, la note personnelle. Son film est une aquarelle, bercée par Christophe, Boris Vian ou Vincent Delerm. Elle a réussi son Diabolo-grenadine » et que « Avec une délicatesse de chaque plan, Suzanne Lindon esquisse en un peu plus d'une heure le portrait d'une jeune fille amoureuse pour la premiÚre fois ».

Parmi les critiques moins enthousiastes, Le Monde relĂšve qu'« Il y a donc de la maĂźtrise et du brillant dans cette mise en scĂšne, quand bien mĂȘme le film, plus convenu en certains moments, serait imparfait ». Paris Match tempĂšre « Mais si Suzanne Lindon actrice ne convainc pas lorsqu’elle surjoue la gaucherie chic en se prenant pour la rĂ©incarnation de L'EffrontĂ©e, la jeune rĂ©alisatrice impressionne en revanche par sa maturitĂ© et sa capacitĂ© Ă  assumer de bout en bout le parti pris de raconter sa dĂ©licate histoire d’amour via des scĂšnes dansĂ©es audacieuses ». De mĂȘme, pour Positif, « Est-ce agaçant ? Oui, certes, parfois, mais amusant aussi. Car c’est le portrait d’une gĂ©nĂ©ration surprotĂ©gĂ©e, confinĂ©e, vellĂ©itaire que dresse Ă©galement la rĂ©alisatrice. Son hĂ©roĂŻne reste au bord de la vie, l’observe, s’excuse de ne pas s’y jeter et son drĂŽle de regard finit par y conquĂ©rir une touchante consistance ».

Cependant, de nombreux autres mĂ©dias se montrent plus nĂ©gatifs : pour La Croix, « l’histoire reste trop tĂ©nue pour convaincre », pour Le Journal du Dimanche « L’histoire et les personnages manquent de profondeur pour un long-mĂ©trage, mĂȘme aussi court que celui-ci », pour Le Nouvel Observateur « Cela mĂ©ritait-il une heure quinze et une sĂ©lection cannoise ? », et pour Les Inrockuptibles « A 21 ans, Suzanne Lindon signe un premier film au charme dĂ©suet qui ne dĂ©colle pas de son imagerie bohĂšme trĂšs balisĂ©e ». Plusieurs mĂ©dias ont mĂȘme Ă©trillĂ© le film, comme Le Parisien (« Aussi vaporeux qu’ennuyeux, le premier film de Suzanne Lindon, qui conte l’amour platonique d’une jeune fille pour un homme plus ĂągĂ©, s’avĂšre totalement dĂ©connectĂ© de la rĂ©alitĂ© du moment »), LibĂ©ration (« elle prĂ©fĂšre assurer le SAV d’un Paris Ă©ternel qui s’étend aujourd’hui sur deux rues du Quartier latin ») et enfin pour TĂ©lĂ©rama, « Mlle Lindon, elle, a enfilĂ© son chemisier immaculĂ© (Chanel, remerciĂ© au gĂ©nĂ©rique) et en tire un long mĂ©trage d’un narcissisme embarrassant, mystĂ©rieusement sĂ©lectionnĂ© par le Festival de Cannes en 2020 ».

International

Le film a pu sortir à l'international en VOD (sous le titre Spring blossom) grùce à un partenariat avec les plate-formes Amazon Prime et Apple TV. L'accueil critique y a été un peu plus favorable, avec une note moyenne de 5,8/10 sur Internet Movie Database[3] et 93% de revues positives sur Rotten Tomatoes, malgré seulement 36% d'avis positifs de la part du public[4].

Box-office

Le film sort le 16 juin 2021 dans 108 salles[5].

Il rĂ©alise 2 139 entrĂ©es (dont 655 en avant-premiĂšre) pour sa premiĂšre journĂ©e, ce qui fait moins de 20 spectateurs par salle. Le premier week-end se clĂŽture avec seulement 7 182 entrĂ©es. Sur les cinq semaines d'exploitation, le nombre d'entrĂ©es total est de 13 655[6], ce qui est trĂšs dĂ©cevant par rapport au nombre de copies, Ă  l'investissement publicitaire et mĂȘme par rapport au budget modeste.

Controverse

À sa sortie, le film est vivement contestĂ©. À travers une relation amoureuse entre une jeune fille de 16 ans et un homme de 35 ans, de nombreuses critiques Ă©mergent sur la potentielle emprise du personnage principal, faisant de cette relation une relation toxique. Les propos rapportĂ©s par la rĂ©alisatrice dans une interview radio du 15 juin 2021[7] suscitent Ă©galement de fortes polĂ©miques.

Un autre point polémique est le fait qu'une jeune femme de 20 ans qui s'avoue sans aucune expérience cinématographique ait reçu les moyens techniques et financiers d'un long-métrage essentiellement sur la foi de son nom, et donc « la caricature qu'elle révÚle, du cinéma français, de son endogamie, de ses circuits de production, et de ses circuits de promotion », d'autant que le coproducteur du film, Bangumi, possÚde de nombreux médias influents qui ont assuré la promotion du film avec une indépendance trÚs relative[8]. Ainsi, c'est aussi le statut d'« héritiÚre » de Suzanne Lindon qui cristallise une critique plus générale d'un cinéma français jugé prisonnier de l'entre-soi endogamique d'une certaine aristocratie cinématographique parisienne[9].

Les personnes dĂ©sireuses de se poser en critiques, comme Karelle Fitoussi de Paris Match et Norine Raja de Vanity Fair ont cru relever de nombreuses ressemblances, autant dans le film qu'autour de celui-ci, avec L'EffrontĂ©e rĂ©alisĂ©e en 1985 par Claude Miller, et qui mettait en scĂšne une autre fille de stars alors ĂągĂ©e de seize ans : Charlotte Gainsbourg. Ses critiques notent Ă©galement que le thĂšme de la vie d'une Ă©tudiante rapproche le film de Diabolo Menthe de Diane Kurys, À nos amours de Maurice Pialat ou La Boum de Claude Pinoteau[10].

Distinctions

RĂ©compense

SĂ©lections

Notes et références

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.