Scierie Lajus

Dans sa globalité couverte de tuiles mécaniques et comprenant une maison d’habitation en moellon hourdis à la chaux avec une scierie qui contient un hangar de bois sur sous-sol de moellons, la scierie domaniale de Lajus est signalée dès 1751 sur la carte de la principauté de Salm-Salm[1].

Elle est rapportée sur les plans cadastraux de 1809 et 1846, ainsi qu'à la fin du XIX^e siècle dans les règlements de droits d'eau des Eaux et Forêts. L’édifice a ensuite été agrandi en 1891, et des rénovations régulières ont été réalisées sur les éléments en bois de la roue ayant une durée de vie d’environ 15 ans[1].

Le 23 septembre 1870 la scierie se trouva au centre de combats entre troupes prussiennes et françaises, ces dernières étant composées de compagnies des Mobiles de la Meurthe[2] - [3]. Un monument commémoratif, érigé en 1900 à proximité du bâtiment, rappelle cet épisode de la guerre franco-allemande de 1870.

Ce bâtiment est par ailleurs inscrit, avec ses installations mécaniques, au titre des monuments historiques par arrêté du 7 mai 1982[1].

Un bief de dérivation sur la Plaine alimente la roue verticale par le dessous avec une transmission depuis la roue par engrenages par un haut-fer à bielle manivelle[1].

La roue hydraulique par le dessous est constituée d’un axe en acier et de deux moyeux rapportés en fonte, elle dispose d’un diamètre de près de 4 mètres et comporte sur sa périphérie des pales planes en bois non jointives. Ses rayons et sa circonférence sont en chêne[1].

• Vues historiques.
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  Le train passant à la scierie (photographie Adolphe Weick).
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  La scierie entre 1880 et 1945.