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Satoshi SaĂŻkusa

Satoshi SaĂŻkusa (1959-2021) est un photographe de mode, portraitiste et plasticien japonais.

Satoshi SaĂŻkusa
Autoportrait par Satoshi Saikusa
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nationalité
Activité
Photographe, artiste

Biographie

Satoshi SaĂŻkusa naĂźt en 1959 Ă  Kyushu[1], sur la plus mĂ©ridionale des Ăźles japonaises. En 1978, il dĂ©mĂ©nage Ă  Tokyo, frĂ©quente les salles de cinĂ©ma oĂč l’on projette les films d'Elia Kazan ou de Federico Fellini, mais surtout ceux des Français, de Marcel CarnĂ© Ă  la Nouvelle Vague. Il rencontre Makoto Kamata, alors directeur de ShĆ« Uemura Make-Up School, qui va Ă©veiller son intĂ©rĂȘt pour la mode. Au dĂ©but des annĂ©es 1980, il quitte le Japon pour un voyage Ă  la dĂ©couverte de l’Europe. En suivant les traces des surrĂ©alistes, mais aussi des couturiers français tels que Yves Saint Laurent, il arrive Ă  Paris en 1984 (redevenue Ă  cette Ă©poque capitale de la mode). Il projette au dĂ©part d'y sĂ©journer seulement quelques mois pour finalement s'y Ă©tablir et en faire la ville de sa rĂ©sidence principale. Il meurt en au Japon[1].

Photographie

Jeunesse et débuts

Il s’entoure dĂšs les premiers temps Ă  Paris d’un groupe d’amis japonais travaillant tous dans l'univers de la mode. L’un d’entre eux, un certain Zigen, va l’initier Ă  la photographie. En 1986, Satoshi SaĂŻkusa rĂ©alise une sĂ©rie d’images d’hommes et de femmes portant le chapeau, et se fait ainsi remarquer par Franca Sozzani. Cette derniĂšre est nommĂ©e deux ans plus tard rĂ©dactrice en chef de Vogue Italia. Une collaboration de prĂšs de 20 ans s'ensuivra entre le photographe et l’influente rĂ©dactrice en chef. C’est elle qui, en 1988, lui commande sa premiĂšre couverture pour le numĂ©ro spĂ©cial Alta Moda[2] de Vogue Italia.

Sa carriĂšre dĂ©bute en mĂȘme temps que la relance Ă©conomique des annĂ©es 1980, le power dressing et l’ascension des « jeunes crĂ©ateurs Â» (Jean-Paul Gaultier, Thierry Mugler
), autrement dit dans un contexte d’effervescence mondiale et d’euphorie mĂ©diatique autour du monde de la mode. Depuis ses dĂ©buts, le photographe est appelĂ© pour photographier les supermodels comme Christy Turlington, Naomi Campbell, Tatjana Patitz, Claudia Schiffer, Karen Mulder, Helena Christensen, Eva Herzigova, puis Carla Bruni, Stella Tennant, Kate Moss et, dans les gĂ©nĂ©rations suivantes, Carmen Kass, Karolina Kurkova, Natalia Vodianova, ou Cara Delevingne


Pourtant, Satoshi SaĂŻkusa aime Ă  travailler avec les mannequins dĂ©butantes, pour l’originalitĂ© de leur caractĂšre encore non-formatĂ© qui leur confĂšre une attitude plus spontanĂ©e. En 1994, il photographie la jeune Laetitia Casta, alors ĂągĂ©e de quinze ans, pour Glamour Italie[3]. L’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, il a assurĂ© la campagne Opium de Yves Saint Laurent avec Kate Moss[4], qui commençait Ă  connaĂźtre un certain succĂšs. Cette campagne sera rĂ©pertoriĂ©e parmi les plus sulfureuses d'Yves Saint Laurent[5].

Plus tard, le photographe rĂ©alisera une sĂ©rie sur des mannequins en dĂ©but de carriĂšre, mises en scĂšne dans leur propre chambre ou appartement. Ces clichĂ©s rendront aussi compte des conditions de vie de ces jeunes femmes, parfois Ă©loignĂ©es de l’opulence et du luxe vĂ©hiculĂ©s par les mĂ©dias.

Photographe de mode

Demeurant Ă  l’écart des milieux mondains et des fĂȘtes Ă  outrances, Satoshi SaĂŻkusa est pourtant sollicitĂ© durant toute sa carriĂšre par divers magazines : en France avec Vogue Paris, GQ, NumĂ©ro, ELLE, Madame Figaro, Ă  Londres avec Harper's Bazaar, The Face, i-D, ou Ă  New York avec V, Visionaire (art, mode, film et culture contemporaine), W magazine, Allure, George (mensuel people et politique lancĂ© par John Fitzgerald Kennedy Jr publiĂ© entre 1995 et 2001), etc.

Le photographe assure les couvertures des magazines avec les personnalitĂ©s qui font l’actualitĂ© : Juliette Binoche (Vogue Paris, ), Michelle Pfeiffer (Instyle, ), Monica Bellucci (Flair Italie, [6]), Naomi Watts (Bazaar UK, ), Milla Jovovich (GQ, ), Rihanna (Marie Claire UK, ), Sophie Marceau (ELLE, [7]), Beth Ditto (TĂȘtu, ), Eva Green (L’Officiel France, 2011), Willem Dafoe (Optimum Style, ), Nicki Minaj (Marie-Claire UK [8]), Kylian MbappĂ© (L’Officiel Hommes, juin-), Vincent Cassel (L’Officiel Hommes no 59, [9]).

Il apporte aussi sa contribution à des éditions plus confidentielles. Il a notamment réalisé une série avec Diane Kruger pour Egoïste.

En 2006, le photographe participe au no 1 du magazine Le Dictateur[10], un projet éditorial créé par Federico Pepe et Pierpaolo Ferrari. Ce premier numéro se présente sous la forme d'un livre-objet d'images, sous étui scellé et coffret, numéroté au tampon à 1500 exemplaires.

Certaines de ses contributions auprÚs de couturiers sont exposées lors des rétrospectives muséales :

À cĂŽtĂ© de ces contributions Ă©ditoriales, il a Ă©galement dirigĂ© les campagnes des grandes marques de cosmĂ©tique comme Yves Saint Laurent (avec Kate Moss), LancĂŽme (avec Isabella Rossellini), Shiseido (avec Angelina Jolie), ou encore Jill Stuart (avec Lindsey Wixson).

Portraitiste

DĂšs le dĂ©but de sa carriĂšre, Satoshi SaĂŻkusa a exĂ©cutĂ© le portrait photographique de nombreuses personnalitĂ©s du XXe siĂšcle (comĂ©diens, peintres, musiciens, danseurs, architectes). Pour lui, ces images sont avant tout l’occasion de rencontrer et d’échanger avec les artistes.

En 1990, il fait un premier pas dans l’univers de la danse en rĂ©alisant le portrait de Patrick Dupond pour le journal LibĂ©ration. En 2006, il pĂ©nĂštre les coulisses du ThĂ©Ăątre de la Scala de Milan et rĂ©alise une sĂ©rie sur les danseurs Ă©toiles, qui donnera lieu Ă  un livre[14]. Plus tard, il dressera aussi les portraits de Roberto Bolle[15], Blanca Li[16] et AurĂ©lie Dupont[17]


En 1991, le photographe rĂ©alise les images de l’album Diva[18] de la chanteuse Ă©cossaise Annie Lennox. Ces photographies seront exposĂ©es au Victoria & Albert Museum (2011) Ă  Londres et Ă  la Scottish National Portrait Gallery (2013).

En 1998, il propose au magazine George de rĂ©aliser les portraits de trois des personnalitĂ©s qu’il admire : Louise Bourgeois, Philip Johnson et Ellsworth Kelly. Ces entrevues se font sans intermĂ©diaire, le photographe apprĂ©ciant ces rencontres en immersion, dans l’intimitĂ© de ses sujets. La mĂȘme annĂ©e et pour le mĂȘme magazine, il immortalisera Johnny Depp.

Sa couverture en 2010 pour TĂȘtu avec Catherine Deneuve entourant de ses bras un jeune homme totalement nu a soulevĂ© une certaine polĂ©mique. L'actrice dira que « c'Ă©tait quand mĂȘme Satoshi qui faisait la photo, je le connais, un trĂšs bon photographe, donc, bon, j'y suis allĂ©e[19]. »

En 2018, le directeur de la Kunsthalle de Bielefeld lui demande un tirage de Philip Johnson Ă  l’occasion des 50 ans du MusĂ©e. Cette photographie sera intĂ©grĂ©e Ă  l’installation de l’artiste new-yorkais Dennis Adams puis exposĂ©e de façon permanente face au musĂ©e.

La mĂȘme annĂ©e, Marc Lavoine, pour qui il avait dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ© Cher Ami en 1989, lui propose de concevoir le clip[20] et les photographies[21] de son album Je reviens Ă  toi.

Tout au long de sa carriÚre, Satoshi Saïkusa a également photographié Vanessa Paradis, Yayoï Kusama, Takeshi Kitano, Ryuichi Sakamoto, Fernando Botero, Sofia Coppola, Jean Nouvel, Roman Polanski, Rossi de Palma


Artiste

À partir des annĂ©es 2000, tout en poursuivant son travail de photographe de mode, SaĂŻkusa se consacre davantage Ă  un travail personnel et s'oriente vers ce que l'on appelle la photographie plasticienne. Il met notamment au point une technique inĂ©dite dans le dĂ©coupage et l’assemblage de ses photographies[22]. Son travail est exposĂ© dans des galeries parisiennes et autres institutions (voir chapitre Expositions).

AprÚs une longue pratique de la photographie argentique, Satoshi Saïkusa - comme la majorité des photographes de mode de son époque - est passé dans les années 2000 à la photographie numérique. Sa démarche en tant que plasticien va lui permettre de conserver une pratique plus artisanale dans son processus créatif.

MĂȘlant sa double culture japonaise et française, le photographe plasticien explore l’iconographie des memento mori et du MujĂŽ-Kan, riche de symboles tels que la fleur, le crĂąne ou le papillon. ThĂšme qu’il aborde de multiples façons dans son exposition No-Zarashi (2017). "(...)Peu d'Ɠuvres dans la premiĂšre salle : c'est une maniĂšre d'inciter Ă  la contemplation. Car pour apprĂ©cier l'art multiforme de Satoshi SaĂŻkusa, il faut prendre son temps. Dessins, sculptures, installations, photographies, vidĂ©o (...)[23]"

À la suite des attentats perpĂ©trĂ©s Ă  Paris en 2015, il se munit d’un appareil photo pour fixer les multitudes de fleurs dĂ©posĂ©es en commĂ©moration aux victimes. NaĂźtrons de ces clichĂ©s, un ensemble de photos, installations, sculptures et vidĂ©os[24].

En 2010, il va fonder avec son Ă©pouse, Diem Quynh, la Galerie Da-End[25]. Les premiĂšres expositions s'ouvrent sur les Ɠuvres d'artistes japonais tels que Fuyuko Matsui, Toshio Saeki ou Daidƍ Moriyama. Aujourd'hui, d'autres artistes internationaux sont reprĂ©sentĂ©s par la galerie, comme le peintre suĂ©doise Markus Åkesson, le jeune artiste ukrainien Nikolay Tolmachev, la plasticienne vietnamienne Kim KototamaLune, le vidĂ©aste et artiste multidiscinplinaire colombien Nieto, etc. Outre les expositions d'artistes plasticiens, ce sont aussi des musiciens, Ă©crivains, architectes, acteurs, danseurs qui s'y croisent[26].

Style

Satoshi SaĂŻkusa se dit influencĂ© par le photographe allemand August Sander, pour la diversitĂ© des visages que celui-ci donne Ă  voir. Les portraits du Japonais sont pourtant plutĂŽt posĂ©s et soigneusement composĂ©s au moment de la prise de vue et en post-production. « Pour Satoshi SaĂŻkusa, le visage est Ă  la fois important et pas important. Le visage est notre humanitĂ©, mais nous nous divisons sur la base de nos traits, entre nations et races. Nous nions l’universalitĂ© de nos visages en essayant de discerner ce qui est beau ou laid, ou en essayant de dĂ©finir ce qui nous unit Ă  de plus petites fractions de l’humanitĂ©. Et ce faisant, nous nions aussi l’universalitĂ© de ce qui est cachĂ© derriĂšre le visage : c’est-Ă -dire le crĂąne. Comme le montre le travail captivant de SaĂŻkusa, le crĂąne endure tout autant que la beautĂ©. La mort, semble nous dire ses Ɠuvres, donne du sens Ă  la vie mais aussi Ă  la beautĂ©. Une vĂ©ritĂ© difficile, que le regard perspicace de SaĂŻkusa a su discerner, mĂȘme si elle Ă©chappe Ă  beaucoup d’entre nous[27].» (Viet Thanh Nguyen[28], Prix Pulitzer 2017)

« Sous couvert de son métier de photographe de mode pour des magazines prestigieux, il évolue, au moins une partie du temps, au milieu de gens dits d'exception : des riches qui peuvent se rendre beaux, des renommés qui sont sur-distingués du fait de leur célébrité, ou les chanceux qui sont nés hyper séduisants. Pour ceux d'entre nous qui ne voient ces personnes exceptionnelles qu'à travers les photographies de Saïkusa, ils apparaissent tout à la fois humains et au-delà de l'humain[27].» (Viet Thanh Nguyen)

Ses séries de mode, caractérisées par la sobriété et l'élégance de la mise en scÚne, comportent souvent des références cinématographiques (J. Cassavetes pour Flair[29]) ou picturales. Malgré une assimilation évidente des codes occidentaux, la pensée nipponne transparaßt clairement dans ses clichés[30].

Expositions (sélection)

1995 : Topolino : Make-Up, Musée de la Mode, Marseille, FR

2000 : Giorgio Armani, Guggenheim Museum, New York, USA

2006 : A Day With Corpo Di Ballo Teatro Della Scala, Milan, IT

2010 : UltraMegaLore : Fashion Icon, ModeMuseum, Hasselt, BE

2010 : Instant Karma, Hysteric Glamour Shibuya, Tokyo, JP

2011 : Cabinet Da-End I, Galerie Da-End, Paris, FR

2011 : Naked City, Track Artwork Factory, Paris, FR

2011 : The House of Annie Lennox, Victoria & Albert Museum, Londres, UK

2012 : Timeless Beauty : 100 Years of Fashion Photography From Man Ray To Mario Testino, C/O Berlin, Berlin, DE

2012 : Anté-numérique, Atelier TOZF, Paris, FR

2012 : The House of Annie Lennox, The Lowry, Manchester, UK

2012 : Cabinet Da-End II, Galerie Da-End, Paris, FR

2012 : Nippon-ismes, Galerie Da-End, Paris, FR

2013 : Fashion : A century of extraordinary photography from the Condé Nast archives, Fondazione FORMA per la Fotografia, Milan, IT

2013 : The House of Annie Lennox, Scottish National Portrait Gallery, UK

2013 : Beauty in the 21st Century (Dream Women / Dream Men), Multimedia Art Museum, Moscou, RU

2013 : Punk : Chaos to Couture, The Metropolitan Museum of Art, New York, USA

2013 : Cabinet Da-End 03, Galerie Da-End, Paris, FR

2013 : MujĂŽ-Kan, Galerie Da-End, Paris, FR

2014 : Cabinet Da-End IV, Galerie Da-End, Paris, FR

2014 : Kate Moss : The Icon, ONO arte contemporanea, Bologne, IT

2014 : 12x21 : An all summer extrapolation, The Broken Arm, Paris, FR

2014 : Ankoku / MatiĂšres Noires, Galerie Da-End, Paris, FR

2014 : Strangeness, Studio TOZF, Paris, FR

2014 : Kate Moss : The Icon, Hiltawsky Gallery, Berlin, DE

2015 : Le Cabinet de curiosités, commissaire : Marie Audran, Silencio Club, Paris, FR

2015 : Obscur-Clarté, commissaire : David Rosenberg, Bastille Design Center, Paris, FR

2015 : Cabinet Da-End V, Galerie Da-End, Paris, FR

2015 : Platinum, A. Galerie, Paris, FR

2015 : Autofiction d’une collection : Ramus del Rondeaux, Galerie Polaris, Paris, FR

2015 : Vanitas, solo show, Gallery Naruyama, Tokyo, JP

2015 : Daikanyama Photo Fair, Gallery Naruyama, Daikanyama Hillside Forum, Tokyo, JP

2015 : Petits drames (ou le bonheur invisible), Galerie Da-End, Paris, FR

2015 : Dédicaces et déclarations, Musée Cognac-Jay, Paris, FR

2016 : L’éblouissement de la perte, Galerie Da-End, Paris, FR

2016 : Cabinet Da-End VI, Galerie Da-End, Paris, FR

2016 : September Flowers, Gallery Naruyama, Tokyo, JP

2017 : Night and Day, Gallery Naruyama, Tokyo, JP

2017 : Cabinet Da-End VII, Galerie Da-End, Paris, FR

2017 : White Devils, solo show, 2 Art Angels, Paris, FR

2017 : No-Zarashi, solo show, Galerie Da-End, Paris, FR

2018 : Med inbjudna gaster, Kalmar Konstmuseum, Kalmar, SE

2018 : Cabinet Da-End VIII, Galerie Da-End, Paris, FR

2018 : L’image en morceaux, Villa Tamaris centre d’art, La Seyne sur mer, FR

2018 : JubilÀumsausstellung 50 Jahre, Kunsthalle Bielefeld, Bielefeld, DE

2018 : Musubi, Galerie Da-End, Paris, FR

2019 : Thierry Mugler : Couturissime, Musée des beaux-arts de Montréal, Montréal, QC

2019 : Cabinet Da-End IX, Galerie Da-End, Paris, FR

2020 : Utakata, soloshow, Galerie Da-End, Paris, FR

2020 : Cabinet Da-End X, Galerie Da-End, Paris, FR

2021 : Cabinet Da-End XI, Galerie Da-End, Paris, FR

2022 : ÎœÎ­ÎŽÎżÏ…ÏƒÎ± | Scyphozoa, Galerie Da-End, Paris, FR

Publications

1998 : Fashion Images de Mode No.3, Lisa Lovatt-Smith, Editions Steidl, , 201 p. (ISBN 3882435437)

2000 : Valentino’s RED BOOK/ Fashion Photocopy Manual 1960 - 00, Franca Sozzani & Luca Stoppini, Editions Rizzoli, 8 p. (ISBN 8817865257)

2000 : Giorgio Armani (Guggenheim Museum Publications), Germano Celant & Harold Koda, Editions Harry N. Abrams, Inc., 381 p. (ISBN 0810969270)

2002 : Topolino : Make-Up Games, Catherine Ormen, Bettina Rheims, Eric Traoré, Lionel Bouard, Editions Assouline, , 79 p. (ISBN 2843233607)

2004 : Métamorphoses, Serge Normant & Julia Roberts (préface), Editions de la MartiniÚre, , 191 p. (ISBN 2732431338)

2006 : Le Dictateur, Federico Pepe, Pierpaolo Ferrari, 2006, 200 p. (ISBN 978-2-84066-195-5)

2006 : Ouvrage photographique A day with corpo di ballo del Teatro alla Scala, Satoshi SaĂŻkusa, 48 p.

2008 : The House of Viktor & Rolf, Caroline Evans & Susannah Frankel, Merrell Publishers Ltd, , 256 p. (ISBN 1858944600)

2014 : Ma cuisine française, Yannick Alléno, Editions Hachette Pratique, , 782 p., (ISBN 2012388264)

2016 : Hair book by Sam McKnight, Editions Rizzoli, , 296 p. ( (ISBN 0847848787))

2018 : Brand Book YSL Beauté, photographie de Staz Lindes, Omédia Paris

2018 : 50 Jahre Kunsthalle Bielefeld. Bilder einer Sammlung: Katalog zur JubilÀumsausstellung, Editions Wienand, 302 p., (ISBN 3868325018)

2019 : Monographie Thierry Mugler : Couturissime, Editions Phaidon, , 400 p. (ISBN 0714879452)

Filmographie

Films publicitaires (sélection)

1991 : Gaz de France[31]

1991 : Guerlain l'Or[32]

1992 : Transports ferroviaires d'Île-de-France, SNCF[33]

1992 : Ô de Lancîme, Lancîme

1993 : France Telecom[34]

1993 : Parfum Opium (avec Kate Moss)[4], Yves Saint Laurent

1996 : Optane Essence, ELF[35]

1996 : AnaĂŻs AnaĂŻs[36], Cacharel

1997 : Ford Fiesta[37]

2000 : Cerruti Image Femme[38]

2002 : Azzura de Azzaro[39]

2002 : Absolu de Rochas[40]

2005 : Evian Affinity[41]

2018 : Jill Stuart Beauty Campaign Spring[42]

Art vidéo

  • 2015 : Ben
  • 2017 : Toi aussi, moi aussi, nous sommes lĂ 
  • 2017 : Vanitas

Notes et références

  1. « Satoshi Saïkusa », sur Galerie Da-End (consulté le ).
  2. (en) « Vogue Italia September 1988 Alta Moda: by Satoshi Saikusa »
  3. « Laetitia Casta », sur elle.fr, Elle (magazine)
  4. « Kate Moss for YSL », sur fashionfortheface.com,
  5. « Les campagnes les plus sulfureuses de Saint Laurent », sur vogue.fr,
  6. (en) « Monica Bellucci featured on the flair Italy cover from December 2006 », sur www.fashionmodeldirectory.com
  7. « Couverture de Sophie Marceau par Satoshi Saikusa, 2008 », sur elle.fr,
  8. (en) « Nicki Minaj by Satoshi Saikusa Marie Claire US August 2013 », sur thecitizensoffashion.com,
  9. « Portrait de Vincent Cassel en couverture de L'Officiel Hommes », sur le site de l'agence de mannequins models.com,
  10. « Le Dictateur », sur lespressesdureel.com
  11. (en) « Past exhibition : Giorgio Armani at the Guggenheim Museum, October 20, 2000–January 17, 2001 », sur guggenheim.org
  12. (en) « Past exhibitions : Punk : Chaos to Couture, May 9 - August 14, 2013 », sur metmuseum.org
  13. « Thierry Mugler : Couturissime, 2 mars 2019 au 8 septembre 2019 », sur mbam.qc.cq
  14. (it) Satoshi Saikusa, A Day With Corpo di ballo del teatro Alla Scala, Teatro alla Scala, Milan (Italie), , 48 p.
  15. (en) « GQ Style f. Satoshi Saikusa », sur www.robertobolle.com,
  16. Edwart Vignot et Catherine Chevillot, Une pensée pour Rodin : d'hier à aujourd'hui, ses admirateurs lui rendent hommage, Paris, Editions Place des Victoires, , 220 p. (ISBN 978-2-8099-1350-7), p. 111, p.126
  17. « Aurélie Dupont, la mode au firmament », sur lexpress.fr,
  18. (en) « Photographs by Satoshi Saikusa », sur annielennox.com
  19. « Coup de CƓur: Catherine Deneuve », sur rmc.bfmtv.com,
  20. « Site officiel de Marc Lavoine », sur marclavoine.fr
  21. Sylvain Siclier, « Chanson : le spectacle total de Marc Lavoine », sur lemonde.fr,
  22. « Maman et Louise. Les photomontages du photographe japonais Satoshi Saïkusa », sur revue-bancal.fr,
  23. « Satoshi SaĂŻkusa No-Zarashi », La Gazette Drouot, no 34,‎
  24. « Libre interprĂ©tation », L'express diX, no 2/10,‎
  25. « Une nouvelle galerie à Saint Germain », sur blog.madame.lefigaro.fr,
  26. (en) Matthieu Lunard, « EXCLUSIVE. Satoshi Saikusa on Da-End Gallery. », Aserica,‎ (lire en ligne)
  27. Viet Thanh Nguyen, Artworks, catalogue de l'exposition No-Zarashi, Texte de Viet Thanh Nguyen
  28. (en) « The Sympathizer, by Viet Thanh Nguyen », sur pulitzer.org,
  29. « Flair », Flair,‎
  30. « A l’avant garde : Satoshi SaĂŻkusa », sur The ARTchemist,
  31. « Gaz de France : gaz naturel », sur ina.fr,
  32. « Guerlain », sur ina.fr
  33. « SNCF : Transports ferroviaires d'Île-de-France », sur ina.fr,
  34. « France Telecom », sur ina.fr,
  35. « Publicité Elf : Souris (France - 1996) », sur culturepub.fr,
  36. « Anais Anais : Vapo rose », sur ina.fr,
  37. « Ford Fiesta : Banc d'essai », sur ina.fr,
  38. « Cerruti », sur ina.fr,
  39. « Azzaro », sur ina.fr,
  40. « Rochas », sur ina.fr,
  41. « Evian », sur ina.fr,
  42. « Jill Stuart Beauty Campaign Spring 2018 », sur models.com,

Liens externes

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