Sarah Rafale
Sarah Rafale, née Berthe Raffalli le à Paris et morte le à Draveil, est une actrice française de théâtre et de cinéma.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 74 ans) Draveil |
Nom de naissance |
Berthe Marie Louise Raffalli |
Activité |
Biographie
Berthe Marie Louise Raffalli naît à Paris en 1896, fille de Charles Pierre Raffalli, un facteur d'origine corse[1], et d'Émilie Françoise Barbé, concierge, son épouse[2]. Elle a un frère, Marcel, né deux ans après elle[3].
En 1910, à 13 ans, Berthe Raffalli perd sa mère, morte prématurément à l'âge de 37 ans[4].
En , sous le nom de scène Sarah Rafale, elle remporte un vrai succès avec Les Quatre Coins de Fernand Nozière. Elle est engagée pour 4 ans au théâtre du Vaudeville[5].
Paul Poiret, dont elle est la maîtresse[6], réalise la décoration de son appartement[7].
Kees van Dongen l'a peinte Ă plusieurs reprises. On trouve aussi une caricature de Paul Poiret[8].
En 1931, elle est condamnée à deux mois de prison avec sursis par la 14e chambre correctionnelle, pour abus de confiance à la suite de la détention d’un bracelet de 220 000 francs, qui lui avait été confié par le bijoutier Caligari. Ce dernier s'était plaint que le bracelet ne lui avait été ni payé ni restitué. D’autre part, M. Davoust s'était plaint de son côté que pour l’amener à payer le prix de ce bijou, elle l’avait fait menacer par son chauffeur Deruy fait assommer par son frère, Marcel Rafale. Elle est condamnée à cinquante francs d’amende pour les menaces, mais le chauffeur Deruy est mis hors de cause et son frère amnistié. L’abus de confiance ayant été retenu, l’aveu de l’endroit où le bijou avait été engagé lui permet néanmoins d'obtenir des circonstances atténuantes, ce qui lui vaut deux mois de prison avec sursis et cent francs d’amende. Elle doit, en outre, verser au bijoutier Caligari la somme de 64 000 francs pour le dégagement du bracelet et 20 000 francs à titre de dommages et intérêts[9].
En 1931, elle réside au 15 villa Dupont, avec une domestique, et en 1936 au 43 rue Lecourbe, avec son père, toujours facteur[10]. Ce dernier meurt l'année suivante, un mois après son fils Marcel[1] - [3].
Sa carrière artistique se poursuit au cinéma jusqu'au début des années 1950.
Berthe Raffalli meurt en 1971 à Draveil, à l'âge de 74 ans[2].
Opérettes et revues
- : La Revue cordiale, revue en trois actes de Battaille-Henri, Jean Bastia (père) et Jean Deyrmon à la Comédie des Champs-Elysées[11].
Théâtre
- : À bon chat de Pierre Veber et Max Marcin, théâtre du Gymnase[12]
- : Chez M. de Clermont-Tonnerre de Fernand Nozière au théâtre de Maisons-Laffitte[13]
- : Les Quatre Coins de Fernand Nozière, théâtre des Arts[14] - [15]
- : Galatée, en un acte, d'Alfred Mortier au théâtre des Arts[16]
- : Le Secret des Mortigny, pièce de Marcel Bain au théâtre de l'Oasis[N 1] - [17]
- : Le Cocu magnifique de Fernand Crommelynck, avec le théâtre de l'Œuvre en tournée, elle reprend le rôle de Stella[18].
- : Une maison de poupée d'Henrik Ibsen, avec le théâtre de l'Œuvre en tournée
- : L'Age heureux de Jacques Natanson, théâtre de l'Œuvre,
- : L'Homme du soir de Rip, théâtre des Capucines[19] : Lucy Verveine
- : Méditerranée de Paul Haurigot, théâtre de la Michodière, [20]
Filmographie
- : Le Tablier blanc de René Hervil et Louis Mercanton
- : Berlingot (court métrage) d'Edmond T. Gréville
- : L'Agence Security (court métrage) d'Edmond T. Gréville
- : Ma sœur de lait de Jean Boyer
- : Fric-Frac de Maurice Lehmann et Claude Autant-Lara (non créditée)
- : La Taverne du poisson couronné de René Chanas
- : Trois Femmes d'André Michel
Notes et références
- Notes
- Théâtre de verdure dans le jardin de l'hôtel particulier du couturier Paul Poiret, 26 avenue Victor-Emmanuel III, Paris 8e. Paul Poiret est membre du Cercle des Mortigny, fondé en 1908 par Dimitri Oznobichine et qui regroupe de nombreux artistes et habitués de la vie parisienne.
- Références
- Acte de décès no 4504, , Paris 15e, Archives de Paris [lire en ligne] (vue 19/31)
- Acte de naissance no 2733, , Paris 14e (avec mention marginale de décès), Archives de Paris [lire en ligne] (vue 27/31)
- Feuillet matricule, no 3212, 1918, recrutement militaire de la Seine, 2e bureau, Archives de Paris
- Acte de décès no 401, , Paris 7e, Archives de Paris [lire en ligne] (vue 21/31)
- « La Matinée », Comœdia,‎ , p. 2-3 (lire en ligne).
- Michel Souvais, Arletty, confidences à son secrétaire, Editions Publibook (ISBN 978-2-7483-8735-3, lire en ligne).
- « Paul Poiret », sur www.facebook.com (consulté le ).
- « Poiret - Portrait de Sarah Rafale par Paul Poiret (circa 1920) », sur French (consulté le ).
- G. D., « Tribunaux », Comœdia (journal), no 6944,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
- Recensements de population, Archives de Paris : Paris 16e, quartier Porte Dauphine, [lire en ligne] (vue 89/554) ; Paris 15e, quartier Necker, [lire en ligne] (vue 293/492)
- « À la Comédie des Champs-Elysées », Comœdia,‎ , p. 2 (lire en ligne).
- Le Petit Journal, 9 août 1919.
- « Chez M. de Clermont-Tonnerre », Comœdia,‎ , p. 1 (lire en ligne).
- « Comœdia illustré : journal artistique bimensuel / [directeur-gérant : M. de Brunoff] », sur Gallica, (consulté le ).
- « Les Quatre Coins de M. Nozière, Théâtre des Arts », Comœdia,‎ , p. 1 (lire en ligne).
- « Galatée, pièce en un acte de M. Alfred Mortier », Comœdia,‎ , p. 1 (lire en ligne).
- « Au théâtre de verdure de l’oasis », Comœdia,‎ (lire en ligne).
- « Maison de l’œuvre », Comœdia,‎ , p. 1 (lire en ligne).
- « L'homme du soir - Spectacle - 1922 », sur data.bnf.fr (consulté le ).
- Pierre d’Ouvray, « Théâtre de la Michodière : Méditerranée, pièce en quatre actes de M. Paul Haurigot », Le Ménestrel, vol. 88, no 42,‎ , p. 431-2 (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- (de + en) Filmportal
- (en) IMDb
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Sarah Rafale sur notrecinema.com