Accueil🇫🇷Chercher

Santo Tomás de Castilla

Santo Tomás de Castilla, aussi appelée Matías de Gálvez, est une ville portuaire du département d'Izabal au Guatemala. Elle donne sur la baie d'Amatique qui fait partie du golfe du Honduras. Santo Tomás se situe dans la région administrative de Puerto Barrios.

Santo Tomás de Castilla
Matías de Gálvez
Santo Tomás de Castilla
Le port de Santo Tomás de Castilla.
Administration
Pays Drapeau du Guatemala Guatemala
DĂ©partement Izabal
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 15° 42′ 00″ nord, 88° 37′ 00″ ouest
Altitude m
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Guatemala
Voir sur la carte topographique du Guatemala
Santo Tomás de Castilla
GĂ©olocalisation sur la carte : Guatemala
Voir sur la carte administrative du Guatemala
Santo Tomás de Castilla

    Elle a été une colonie belge au XIXe siècle.

    Un port y a été construit en 1976 après qu'un tremblement de terre a sérieusement endommagé celui de Puerto Barrios.

    Colonie belge

    En 1843, une compagnie privée belge, la Compagnie belge de colonisation, achète Santo Tomás avec l'aide du roi Léopold Ier de Belgique afin de tenter d'y établir une colonie de peuplement[1]. L'objectif de Léopold est non seulement d'exploiter de riches ressources naturelles, mais aussi de réduire la criminalité en Belgique[2]. Pour ce faire, la CBC lance de vastes campagnes de propagande à destination des populations les plus défavorisées de Belgique, n'hésitant pas à dépeindre le « Vera-Paz » sous les couleurs de la terre promise, par des gravures exotiques, des prétendues lettres d'émigrés vantant les mérites de cette terre d'abondance, etc. L'opération est malgré tout un échec et est abandonnée en 1854[3] car les conditions de la région étaient inhospitalières et ont commencé à réduire rapidement la santé des colons[4]. Le gouvernement belge envoie un navire pour rapatrier ses derniers ressortissants qui le désirent en 1855[5].

    Un film de An Van Diederen et Didier Volckaert intitulé Tu ne verras pas Verapaz (2002) retrace cette aventure[6] et a reçu en 2004 le Prix du documentaire belge au prix Henri Storck, décerné par la Cinémathèque royale de Belgique[7].

    Notes et références

    1. Danielle de Brucq, « “Brève histoire de ma vie” d’Édouard Alfred de Brucq, le récit de la colonisation belge au Guatemala au XIXe siècle », Actualités du Patrimoine Autobiographique – Bulletin de liaison des groupes de lecture APA-AML, Bruxelles, AML,‎ , p. 42-47 (ISSN 2295-2217, résumé, lire en ligne [PDF], consulté le ) :
      « Édouard Alfred de Brucq, Brève histoire de ma vie, 1907, 4 cahiers manuscrits, [MLPA00449] »
    2. Last Night in Orient- LNO ©, « Santo Tomás de Castilla au Guatemala, ancienne colonie de peuplement belge afin de réduire la criminalité en Belgique », sur Last Night in Orient (consulté le )
    3. Huguette De Clerck, ''Le cauchemar guatémaltèque : les Belges au Vera-Paz de 1842-1858'', [s.l.], 2002, 45 p., (revu en 2006, 63 p.)
    4. Last Night in Orient- LNO ©, « Immigration coloniale belge au Guatemala. », sur Last Night in Orient (consulté le )
    5. « colonie belge », sur users.skynet.be (consulté le )
    6. « Tu ne Verras pas Verapaz », sur www.kfda.be (consulté le )
    7. Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel, 2004 – Bilan de la production, de la promotion et de la diffusion cinématographiques et audiovisuelles, Bruxelles, Service général de l’Audiovisuel et des Multimédias, ministère de la Communauté française de Belgique, (lire en ligne [PDF]), p. 235

    Bibliographie

    • Compagnie Belge de Colonisation, « Colonisation du district de Santo-Thomas de Guatemala par la CommunautĂ© de l'Union », Collection de renseignements publiĂ©s ou recueillis par la Compagnie, Original held and digitised by the British Library,‎ (lire en ligne)

    Lien externe

    • Colonisation dans l'AmĂ©rique Centrale du District de Santo-Thomas de Guatemala par la communautĂ© de l'union, fondĂ©e par la compagnie belge de colonisation : opinion de la presse française, , 56 p. (lire en ligne).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.