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Sans famille (mini-série, 1981)

Sans famille est une mini-série française en trois épisodes d'environ 90 minutes réalisée par Jacques Ertaud, tirée du roman homonyme d'Hector Malot et diffusée du au sur TF1. La musique est signée Charles Trenet, qui chante aussi la chanson du générique.

Sans famille
Type de série mini-série
Titre original Sans famille
Genre Drame
Acteurs principaux Fabrice Josso
Pays d'origine Drapeau de la France France
Chaîne d'origine TF1
Nb. d'Ă©pisodes 3
Durée 90 minutes
Diff. originale –

Cette mini-série connut un immense succès commercial et fut vendue dans plus de vingt pays[1].

Au Québec, elle a été remontée en cinq épisodes de 52 minutes et diffusée à partir du à la Télévision de Radio-Canada[2].

Synopsis

Rémi a été élevé par les Barberins en Lozère alors que Vitalis et ses animaux engagent Rémi dans la troupe.

Distribution

Acteurs principaux

Personnages apparaissant dans l'Ă©pisode 1

Personnages apparaissant dans l'Ă©pisode 2

Personnages apparaissant dans l'Ă©pisode 3

Épisodes

Premier Ă©pisode

Rémi est récupéré par Vitalis des Barberins; par la suite, il aura des démêlés avec le gendarme qui arrête Vitalis. Il fait la connaissance de Miligan. Vitalis passe 2 mois en prison pour outrage à agent et à 100 francs d'amende; après la remise en liberté de Vitalis, la route reprend avec Rémi et ses compagnons; Dolce et Zerbino sont dévorés par des loups, Joli Cœur décède de maladie. Rémi, Vitalis et Capi rencontrent Mathia et les autres jeunes qui sont sous l'emprise du terrible Garofoli qui les martyrise; Rémi le fouette au visage pour se défendre et il s'échappe avec Vitalis, Mathia poignarde Garofoli qui avait voulu tuer Rémi. Vitalis tombe malade et meurt.

Deuxième épisode

Rémi fait connaissance de Lise et de ses proches. À la morgue Rémi (qui est avec un des proches de Lise) reconnait les corps de Vitalis et Garofoli qui sont montrés par un policier. Il y a une altercation entre les proches de Lise et les huissiers. Rémi fuit Mathia en accusant du meurtre de Garofoli ; ensuite les deux garçons s'expliquent et alors que Matthias avait dépouillé et butiné la thune de Garofoli et puis la thune de Garofoli est dépouillé par le passeur qui avait prêter service pour Rémi et Matthia. Puis Rémi et Matthia vont trouver un emploi dans la mine. Il se produit un incident à la mine.

Troisième épisode

Le frère de Miligan est passé en France pour récupérer Rémi ; une violente altercation a lieu entre le père Barberin et le frère de Miligan celui-ci tue involontairement Barberin et puis une jeune fille blâme l'accusation de meurtre sur une mégère qui l'avait maltraité et exploité et alors que la mère Barberin, Rémi et Mathia sont tristes de voir la perte du père Barberin. La jeune fille dévoile à Rémi que sa vraie famille est à Londres et elle explique à Rémi que le frère de Miligan est le vrai meurtrier du père Barberin et elle avait blâmé la faute sur la mégère abusif pour se venger. Rémi et Mathia accompagnés de Capi partent pour Londres pour trouver la vraie mère de Rémi avec l'aide d'un avocat mais personne ne peut les aider puisqu'ils ne parlent pas français. Ils tombent sur des immigrés français qui les envoient chez les Driscoll ; ceux-ci prétendent être la vraie famille de Rémi. En réalité ce sont des cambrioleurs et receleurs. Nos héros s'échappent et tombent sur la demeure de Miligan, lorsque l'avocat dévoile la bonne adresse; Mathia quitte la Grande-Bretagne pour la France. Rémi revoit Lise puis se confronte à James Miligan au sujet du meurtre de Barberin. Miligan ne croit pas que son frère est un meurtrier. Rémi et Lise retournent en France pour revoir mère Barberin. Miligan apprend le suicide de son frère et aussi que Rémi est son vrai fils, il devient dépressif.

Autour de la série

Témoignage de Jacques Ertaud, le réalisateur[3] :

  • Sur l'adaptation du roman d'Hector Malot : « Nous avons voulu toucher les gens d'aujourd'hui avec cette histoire d'hier, et il ne nous a pas paru possible de garder le ton mièvre de l'Ă©poque, le ton choisi par l'adaptateur est plus vrai, le comportement des personnages est plus conforme Ă  celui d'aujourd'hui. »
  • Sur le choix de Fabrice Josso pour interprĂ©ter RĂ©mi : « Je le voulais maigre, pas trop beau et vrai. J'ai vu 280 gamins et j'ai constatĂ© qu'il n'existait plus d'enfants maigres… Fabrice Josso - que j'ai choisi - Ă©tait le premier que j'avais retenu. C'Ă©tait dĂ©jĂ  un comĂ©dien, ce que je ne voulais pas. De plus, je le trouvai un peu trop beau. Il s'est avĂ©rĂ© très bon et, ce qui est très important, toujours en forme, jamais fatiguĂ©. »
  • Sur la difficultĂ© de tourner avec des animaux : « Le plus dur a Ă©tĂ© d'abord de trouver un singe qui rĂ©siste au froid. Il ne fallait pas un chimpanzĂ© puisque Joli CĹ“ur est de petite taille. Finalement, nous avons choisi un singe algĂ©rien, race qui vit dans l'Atlas. Mais c'est aussi une race qui se dresse assez mal et Vitalis a eu beaucoup d'ennuis avec cet animal qui Ă©tait agressif. Tous les animaux Ă©taient fournis par Paul Le Royer, un dresseur d'animaux, ce qui simplifiait la chose puisque le dresseur Ă©tait lĂ  pendant le tournage. »
  • Sur la diffĂ©rence de Garofoli : « Il a pas Ă©tĂ© en prison pour avoir battu un gamin Ă  mort, mais il est poignardĂ© par Matthia, lorsqu'il a voulu tuer RĂ©mi qui lui avait fouettĂ© le visage. »
  • Dans la sĂ©rie, la petite Lise retrouve son oncle Gaspard Acquin, avec sa tante, et ses cousins et cousines. Son oncle, et plusieurs membres de sa famille Ă©taient mineurs et travaillaient dans des mines du nord de la France. La petite Lise vivait Ă  plusieurs centaines de kilomètres de lĂ , dans une autre rĂ©gion. Ă€ l'Ă©poque, vers 1885, l'Ă©loignement familial Ă©tait très rĂ©pandu, vu que les gens des classes populaires vivaient très pauvrement, et certains tentaient leur chance ailleurs. Donc, Ă  l'Ă©poque, il aurait Ă©tĂ© normalement impossible que la petite Lise connaisse son oncle, car les mineurs vivaient très pauvrement, avec de petits salaires, de sortes que les dĂ©placements Ă©taient presque impossibles. Ă€ l'Ă©poque, de nombreux travailleurs ne connaissaient pas leur famille, ou perdaient les liens, Ă  cause de vies professionnelles bien remplies. Les congĂ©s payĂ©es n'existaient pas, et il n'y avait que un jour de repos dans la semaine, le dimanche, ce qui contribuait Ă  limiter tout dĂ©placement du prolĂ©tariat. Les mineurs quittaient très rarement les Corons. Cette situation sera Ă©voquĂ©e dans le livre Germinal, de Émile Zola, paru en 1885, Ă  la mĂŞme Ă©poque.

Notes et références

  1. « Sans famille », sur madelen.ina.fr (consulté le )
  2. « Le roman d'Hector Malot au petit écran », Ici Radio-Canada, vol. 17, no 19,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  3. L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, . Ce soir sur T.F.1. : "Sans famille" d'après Hector Malot

Liens externes

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