Samba Ousemane Sow

Sow est né à Bamako[1]. Sow obtient une licence en sciences au Lycée Askia-Mohamed[2]. Il rejoint l'École Nationale de Médecine et Pharmacie pour des études de médecine[2]. Il est étudiant de troisième cycle à la London School of Hygiene and Tropical Medicine[3].

Sow a participé à des programmes de santé publique et à la mise au point de vaccins pour la population malienne. Il a été nommé ministre de la Santé et de l'Hygiène publique du Mali en 2017[4], où il succède à Marie Madeleine Togo. Il était responsable de la réforme du système de santé au Mali. Il a travaillé sur la santé maternelle et infantile[5]. Sow a été le coordinateur de l'essai de terrain multicentrique de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la chimiothérapie de la lèpre[6]. Il occupe un poste conjoint à l'Université du Maryland, comté de Baltimore[7].

Sow a été impliqué dans l'équipe de direction sur le contrôle de la propagation d'Ebola et du COVID-19[8]. En février 2020, Sow a été nommé l'un des envoyés spéciaux de l'Organisation mondiale de la santé sur le COVID-19[9] - [5]. À l'époque, plusieurs pays d'Afrique étaient identifiés comme étant à risque en raison de leur volume élevé de voyages avec la Chine[9]. Il a également été nommé à la commission The Lancet sur le COVID-19[2].

En 2000 l'Université d'Aix-Marseille lui décerne le prix Laviron de Médecine tropicale[3]. En 2006 il est Conférencier commémoratif de l'American Society of Tropical Medicine and Hygiene (en)[10]. En 2014 il est élu membre honoraire de l'American Society of Tropical Medicine and Hygiene [11]. En 2017 il est décoré Chevalier de la Légion d'honneur[4]. Il est lauréat du prix ROUX 2017 de l'Organisation mondiale de la santé [5]. En 2021 il est élu membre de l'Académie nationale de médecine[8].