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Samajwadi Party

Le Samajwadi Party (« parti socialiste » en hindi) est un parti politique indien. Il a Ă©tĂ© fondĂ© en octobre 1992, Ă  la suite d'une scission avec le Janata Dal. Surtout localisĂ© en Uttar Pradesh, État le plus peuplĂ© d'Inde, le Samajwadi Party est avant tout implantĂ© parmi les Yadavs, gĂ©nĂ©ralement parmi les basses castes (Other backward castes ou OBC) ou les castes intermĂ©diaires (kshatriya) et se consacrant traditionnellement Ă  l'Ă©levage du bĂ©tail, et les musulmans.

Samajwadi Party
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Présentation
Président Akhilesh Yadav
Fondation
Idéologie Socialisme démocratique
Site web samajwadiparty.in
Représentation
Lok Sabha
5 / 543
Rajya Sabha
5 / 245
Vidhan Sabha d'Uttar Pradesh
111 / 403
Vidhan Parishad d'Uttar Pradesh
38 / 100

Le Samajwadi Party a Ă©tĂ© Ă  la tĂȘte du gouvernement d'Uttar Pradesh de 1993 Ă  1995, de 2003 Ă  2007 et de nouveau de 2012 Ă  2017. Le parti a participĂ© au gouvernement du Front national entre 1996 et 1998 mais n'est aujourd'hui plus alliĂ© Ă  un grand parti national.

Plusieurs dĂ©putĂ©s de son parti ont Ă©tĂ© impliquĂ©s dans des affaires de corruption, et leurs relations avec des membres du crime organisĂ© ont Ă©tĂ© avĂ©rĂ©es. En avril 2023, l'un de ses anciens dĂ©putĂ©s, Atiq Ahmed (en), est tuĂ© d'une balle en pleine tĂȘte alors qu'il prend la parole devant les mĂ©dias. Il avait Ă©tĂ© condamnĂ© un mois plus tĂŽt Ă  la prison Ă  vie pour plusieurs crimes, notamment enlĂšvement, assassinat et extorsion[1] - [2].

Position du parti face au viol

le , le parti dĂ©fraie la chronique quand son prĂ©sident, Mulayam Singh Yadav explique que le parti dĂ©sire supprimer la peine de mort pour les violeurs en estimant que « les garçons font des erreurs, ils ne devraient pas ĂȘtre pendus pour cela »[3]. Le lendemain, le chef de la branche du parti au Maharashtra, Abu Azmi, dĂ©clare que « les femmes ayant des relations sexuelles extra-conjugales devraient ĂȘtre pendues »[4] alors qu'il est fait mention dans la presse de diverses accusations de viols perpĂ©trĂ©s par ses dirigeants[5]. À la suite de viols collectifs et de femmes violĂ©es puis retrouvĂ©es pendues[6] Ă  la fin du mois de mai, le ministre en chef d'Uttar Pradesh Akhilesh Yadav, fils de Mulayam Singh Yadav, soulĂšve de fortes rĂ©actions sur les rĂ©seaux sociaux Ă  la suite de sa rĂ©ponse Ă  un journaliste qui l'interrogeait sur la sĂ©curitĂ© dans l'État en lui rĂ©pondant qu'il devait se sentir en sĂ©curitĂ©[7].

Références

  1. (en-GB) Soutik Biswas, Vikas Pandey et Mattea Bubalo, « Atiq Ahmed: Former Indian MP and brother shot dead live on TV », BBC News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  2. « Un ex-député indien abattu en direct par de faux journalistes », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  3. (en) Mulayam Singh Yadav on rape: Boys make mistakes, shouldn't hang, indiatoday.in, consulté le 30 mai 2014
  4. (en) « Women who have sex outside marriage should be hanged: SP leader Abu Azmi », sur The Times of India,
  5. (en) « Several Samajwadi Party leaders face rape, molestation charges », sur Daily News and Analysis,
  6. « En Inde, deux jeunes filles retrouvées pendues aprÚs avoir été violées », sur Le Monde,
  7. (en) « Social media slams Akhilesh’s comment on rape, lawlessness in UP », sur The Times of India,
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