Saint-Jean-d'Août

Avant l'institution des communes par le décret du 12 novembre 1789, Saint-Jean-d'Août est une paroisse située sur la rive droite de la Douze. Elle perd une partie de son territoire autour de la porte Campet au bénéfice de Mont-de-Marsan par arrêté du 23 octobre 1800. De 1810 à 1814, les travaux de construction de la rotonde de la Vignotte y ont lieu, sur ce qui est alors un petit terrain de sable sur la rive droite de la Midouze face au port de Mont-de-Marsan. Le 10 mai 1831, elle perd de nouveaux secteurs qui sont absorbés par Mont-de-Marsan[n 1] , dont le statut de chef-lieu de département impose d'atteindre une taille critique en surface et en nombre d'habitants[1]. Par l'ordonnance royale du 18 mai 1837, elle fusionne avec la commune limitrophe de Nonères pour donner naissance à la nouvelle commune de Saint-Jean-d'Août-et-Nonères[2]. Cette dernière fusionne avec Mont-de-Marsan le 13 juin 1866, qui absorbe également la commune de Saint-Médard-de-Beausse et une partie de Saint-Pierre-du-Mont[1].

Saint-Jean-d'Août est au cours des XIX^e et XX^e siècles le principal secteur industriel de la ville. Il accueille à ce titre une importante concentration de main d'œuvre polonaise, ce qui lui vaut un temps le surnom de « La Pologne ». Une stèle en mémoire des Polonais morts en exil est érigée au cimetière du Centre. Les principales industries implantées sur site concernaient la transformation de la résine et du bois de pin des Landes, des conserveries, tanneries, tuileries, sablières, etc[1].

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  Église de Saint-Jean-Août
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  Stèle aux Polonais morts en exil dans les Landes (1831-1913)