Sœurs de l'Adoration réparatrice
Les Sœurs de l'Adoration réparatrice constituent un institut religieux contemplatif catholique féminin de droit pontifical vouée à l'Adoration du Saint-Sacrement et à l'approfondissement de la foi chrétienne par le moyen de retraites spirituelles.
Sœurs de l'Adoration réparatrice | |
Ordre de droit pontifical | |
---|---|
Approbation pontificale | 1853 par Pie IX |
Institut | ordre monastique |
Type | contemplatif |
Spiritualité | carmélitaine & réparatrice |
But | Adoration eucharistique, retraites spirtituelles |
Structure et histoire | |
Fondation | Paris |
Fondateur | Théodelinde Dubouché |
Abréviation | A.R. |
Liste des ordres religieux |
Historique
Née dans une famille peu pratiquante, Théodelinde Dubouché (1809-1863) est peintre, le , elle fait un rêve où elle voit le Christ couronné d'épines, la tête couverte d'un voile et qui lui parle, Théodelinde peint la vision de la Sainte Face qu'elle a vue[1]. En 1848, elle s'installe avec son père dans les dépendances du Carmel de la rue d'Enfer avec l'idée de pouvoir y entrer plus tard. Quand la révolution de 1848 éclate, elle passe les journées de février dans la prière et la supplication. L'idée lui vient d'associer d'autres personnes à sa prière pour la paix, elle instaure une prière de réparation dans la chapelle du monastère, les fidèles désirent voir instaurer une association, ainsi naissent les associés de la réparation qui réunit deux mille adhésions[2].
Dans la nuit du 29 au , alors qu'elle est en Adoration devant le Saint-Sacrement, elle voit le Christ sur l'autel qui lui demande des adorations et des réparations et une consécration religieuse[3]. Théodelinde parle de sa vision à Mère Isabelle, prieure du Carmel qui lui suggère de créer un Tiers-Ordre carmélite voué à l'adoration eucharistique et à la réparation[4].
Le , huit jeunes filles rejoignent Théodelinde pour les débuts de la congrégation[5] ; en 1849, elle prononce ses vœux sous le nom de Mère Marie-Thérèse du Cœur de Jésus. Les religieuses s'installent d'abord dans l'ancien couvent des ursulines, rue des Ursulines puis rue d'Ulm et actuellement au 39 rue Gay-Lussac à Paris. En 1853 le pape Pie IX accorde le décret de louange, l'approbation de l'institut en 1865 et des constitutions en 1887[6].
Fusion
- 1909 : Sœurs de l'association réparatrice, fondé à Saint-Dizier en 1848 par l'abbé Pierre Marche, également fondateur de l'archiconfrérie réparatrice[7]. Le but de l'institut était la réparation des blasphèmes et du refus du repos dominical par l'Adoration du Saint-Sacrement[8].
- 1939 : Sœurs de la Réparation, fondé en 1864 à Saint-Affrique par mère Marie-Thérèse (Yolande de Waroquier) dont le but était l'Adoration et la Réparation[9].
Activités et diffusion
Les sœurs se vouent à l'Adoration du Saint-Sacrement dans un esprit de réparation et aux retraites spirtituelles.
Elles sont présentes en :
- en France : Paris, 39 rue Gay-Lussac (maison-mère),
- en Irlande : Ferns et Belfast
En 2017, la congrégation comptaient 20 religieuses dans 3 maisons[10].
Sources
- Notice sur l'Institut de l'Adoration réparatrice sur Google Livres
- Société de l'Adoration réparatrice: exposition perpétuelle du Très-Saint-Sacrement sur Google Livres
- Mgr d'Hulst, Vie de la Mère Marie-Thérèse, fondatrice de la congrégation de l'Adoration réparatrice, Paris, Poussielgue,
- Les ordres religieux, la vie et l'art (sous la direction de Gabriel Lebras)
Notes et références
- Jean-Baptiste Vanel, Sainte Thérèse de Jésus et la mère Marie-Térèse, Paris, F.-J. Féchoz éditeur, 1886 p. 16 sur Gallica
- site des sœurs de la réparation
- la dévotion au sacré-cœur
- œuvres de Pierre-Bienvenu Noailles
- Pour votre ministère: œuvre des vocations, esprit d'apostolat, Quebec, imprimerie de l'action sociale, 1914, p. 140 sur Internet Archive
- Abbé Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Paris, Auguste Durant libraire, t. II, p. 192 sur Google Livres
- Abbé Pierre Marche, Nouveau manuel de l'Archiconfrérie réparatrice, Paris, Victor Sarlit éditeur, 1858 sur Google Livres
- Abbé Curicque, voix prophétiques ou signes, apparitions et prédictions modernes, Paris, Victor Palmé éditeur, 1872, t. I, p. 30 sur Google Livres
- sœurs de la Réparation de saint-Affrique
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1469