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SĹ“urs de Sainte-Anne

Les sœurs de Sainte-Anne (en latin : Sororum Sanctae Annae) sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.

SĹ“urs de Sainte-Anne
Image illustrative de l’article Sœurs de Sainte-Anne
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale
par Pie IX
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
But enseignement, soins des malades
Structure et histoire
Fondation
Vaudreuil
Fondateur Marie-Anne Blondin
Abréviation S.S.A
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Histoire

En 1848, Paul-Loup Archambault (1787-1858), curé de Vaudreuil, organise une communauté de jeunes femmes en les préparant à la vie religieuse dans le but de les envoyer dans les écoles mixtes des zones rurales du Québec. Ignace Bourget, évêque de Montréal, bien qu'il désapprouve les écoles mixtes, accorde à la communauté d'ouvrir un noviciat et, le , il reçoit les vœux du premier groupe de postulantes[1].

En plus de sĹ“ur Marie-Anne Blondin, quatre autres religieuses sont prĂ©sentes le 8 septembre 1850 pour la fondation de la communautĂ© religieuse. Il y a sĹ“ur Marie-de-La-Conception, sĹ“ur Marie-Michel, sĹ“ur Marie-de-L ’Assomption ainsi que sĹ“ur Marie-de-La-NativitĂ©. Les sĹ“urs de Sainte-Anne ont comme objectif de faire valoir l’éducation et la santĂ© dans les milieux ruraux. Dans les campagnes, l’accès Ă  des institutions de santĂ© et aux Ă©coles est limitĂ© et est  concentrer davantage dans les grande villes[2]. Esther Blondin se donne donc le mandat de remĂ©dier Ă  cette situation qu’elle trouve pitoyable. La communautĂ© religieuse des sĹ“urs de Sainte-Anne se donne comme mission d’instruire les enfants plus Ă©loignĂ©s de ces villes et de veiller au bon fonctionnement du système de santĂ© dans ces milieux.

Les sĹ“urs ouvrent  plusieurs Ă©coles et pensionnats dans les campagnes autour de la grande rĂ©gion de MontrĂ©al[3]. Elles accompagnent leurs Ă©lèves dans leur cheminement et dans leurs organisations. Elles sont responsables de la vie des Ă©coles et de leurs projets. Elles organisent rĂ©gulièrement des activitĂ©s parascolaires. Leur Ă©ducation vise le dĂ©passement de soi. La direction a pour but de prĂ©venir l’échec scolaire.  Elle donnent aux Ă©lèves des bulletins pour observer le progrès.  

Les sœurs de Sainte-Anne enseignent des matières de base ainsi que le catéchisme. Elles forment aussi des institutrices et des enseignantes qui prendront éventuellement leur place dans les classes. Leurs enseignements sont très variés. Elles forment autant des musiciennes[4] que des infermières. Les sœurs de Sainte-Anne proposent et organisent différentes activités. Elles veulent garder leurs étudiantes stimulées et diverties. Par exemple, elles organisent des journées en bateau et des journées à la cabane à sucre. Elles dirigent plusieurs projets éducatifs et misent sur l’enseignement dans les écoles normales[5].


Le premier guide des sœurs est Marie-Anne Blondin (1809-1890), déjà novice de la congrégation de Notre-Dame de Montréal et directrice de l'école de Vaudreuil. Elle est considérée comme fondatrice de l'institut[6]. Elle fonde le collège Sainte-Anne en 1861[1].

L'institut reçoit le décret de louange le ; il est approuvée définitivement par le Saint Siège le et ses constitutions sont reconnus le [1].

Activités et diffusion

Paul Loup Archambault

Elles se consacrent principalement Ă  l'enseignement mais aussi Ă  des Ĺ“uvres d'assistance sociale et sanitaire.

Elles sont présentes en[7]:

La maison-mère est à Lachine, un arrondissement de Montréal.

En 2017, la congrégation comptait 412 sœurs dans 33 maisons[8].

Notes et références

  1. (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. VIII, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 754-755
  2. Élie-J Auclair, Histoire des Sœurs de Sainte- Anne les premiers cinquante ans,, Montréal, imprimerie des frères des Écoles chrétiennes, , 373 p. (lire en ligne)
  3. Louise Roy, Les sœurs de Sainte-Anne un siècle d’histoire tome 2 1900-1950, Montréal, Éditions Paulines, , 556 p.
  4. Jean-François Nadeau, « Le riche héritage archivistique des soeurs de Sainte-Anne », sur Le Devoir, (consulté le )
  5. « Missions et expansion des Sœurs de Sainte-Anne — Le patrimoine immatériel religieux du Québec », sur www.ipir.ulaval.ca (consulté le )
  6. Communiantes
  7. « Provinces », sur http://www.ssacong.org (consulté le )
  8. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie Ă©ditrice vaticane, (ISBN 978-88-209-9975-9), p. 1615

Liens externes

Site gouvernemental sur les soeurs de Sainte-Anne: https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=11426&type=pge

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