SĂ©bastien-Joseph Misbach
Sébastien-Joseph Misbach, est un peintre d'histoire et graveur français, né à Paris (paroisse Saint-Eustache) le [1] et mort dans la capitale le [2].
Naissance | |
---|---|
Décès |
(Ă 78 ans) Ancien 12e arrondissement de Paris |
SĂ©pulture | |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Période d'activité | |
Fratrie | |
Enfant |
Élève | |
---|---|
Genre artistique |
Biographie
La vie et l'œuvre de cet artiste sont mal connus. Un document daté du 13 nivôse an VI ()[3] mentionne que Sébastien-Joseph Misbach, élève à l'école nationale de peinture du Muséum, est exempté du service militaire. On sait qu'il demeure en 1805 avec son frère cadet Antoine-Nicolas Misbach au no 37 de la rue du Bourg-Tibourg et qu'il est son unique héritier lors du décès prématuré de ce dernier[4]. Le fait qu'il soit l'aîné incline à présumer qu'il est sans doute celui des frères Misbach qui produit un lot de 35 dessins de Paris et ses alentours datés de 1792 à 1800, d'abord rassemblés au sein de la collection Hippolyte Destailleur avant de rejoindre le département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France.
En 1807, il réalise en qualité de graveur au dépôt de la Guerre deux estampes représentant des scènes marquantes de la campagne qui vient de se conclure : Vue de la droite du champ de bataille de l'armée russe devant Preussisch-Eylau, entre cette ville et Schmoditten[5] (d'après Louis-François Lejeune), et Entrevue de leurs Majestés L'Empereur Napoléon et l'empereur Alexandre, sur le Niémen le à midi[6], toutes deux en collaboration avec Lameau.
d'Anne-Suzanne-Aglaé Cudot
par SĂ©bastien-Joseph Misbach.
Il épouse le à la mairie de l'ancien 9e arrondissement de Paris Anne-Suzanne-Aglaé Cudot, veuve de Claude-Modeste Mongé. Il adopte le les deux enfants de la première union de celle-ci : Constant Mongé-Misbach et sa sœur aînée[1]. Lors de cette procédure, Misbach exerce la profession de peintre d'histoire.
Bien qu'il néglige de lui consacrer une notice, Charles Gabet indique cependant qu'il fut un des maîtres d'Antoine Chazal[7]. Sébastien-Joseph Misbach assura également l'éducation artistique de son fils adoptif Constant Mongé-Misbach[8].
Il est inhumé auprès de son épouse au cimetière du Montparnasse (12e division). Constant Mongé-Misbach les rejoint en 1871 dans le caveau de famille[9].
Notes et références
- Archives de Paris, état civil reconstitué, dossier d'adoption des enfants Mongé classé parmi les actes de naissance à la date du 19 mai 1830. Ce document de plusieurs pages contient toutes les informations d'état civil utiles concernant la famille recomposée Misbach-Mongé.
- Archives de Paris, état civil reconstitué, classement des actes de décès. Misbach meurt veuf, à son domicile situé au no 34 rue Neuve-Saint-Étienne où il vivait avec son fils adoptif Constant Mongé-Misbach.
- Document conservé aux archives nationales.
- Archives de Paris, table des successions DQ8/60.
- Vue de la droite du champ de bataille de l'armée russe devant Preussisch-Eylau, entre cette ville et Schmoditten, en ligne sur gallica.fr.
- Entrevue de leurs Majestés L'Empereur Napoléon et l'empereur Alexandre, sur le Niemen le 23 juin 1807, à midi, en ligne sur gallica.fr.
- Dictionnaire des artistes de l'école française au XIXe siècle par Charles Gabet (1830).
- Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'école française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours, Paris, Librairie Renouard, t. 2, 1885, p. 102.
- L'inscription gravée sur la tombe a été reproduite dans la Revue de l'art français ancien et moderne, 1885 (septembre), t. II, p. 143 (en ligne sur gallica.fr) : « 1853. SÉPULTURE DE S.-J. MISBACH, ARTISTE PEINTRE, DÉCÉDÉ LE 11 AOÛT 1853. PRIEZ POUR LUI. S.-M.-C. MONGÉ MISBACH, ARTISTE PEINTRE, DÉCÉDÉ LE 18 JANVIER 1871. A.-S.-A. CUDOT femme MISBACH décédée le 17 mars 1850 […] ».
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Les dessins et gravures signés Misbach numérisés sur le site Gallica (dessins de Paris durant la Révolution, et gravures de la campagne de 1807).