Accueil🇫🇷Chercher

Rupes Recta

Rupes Recta, ou le Mur droit en français, appelé également « l'épée dans la Lune », est une falaise située dans la partie sud-est de la mer des Nuées, sur la face visible de la Lune. C'est une des formations lunaires les plus connues et la faille la plus célèbre de la Lune. Elle résulte d'un glissement de terrain et présente en fait une pente assez douce (7°) et un faible dénivelé[2].

Rupes Recta
GĂ©ographie
Astre
Longueur
116 km[1]
Quadrangle
LQ19 (d)
GĂ©ologie
Type
Rupes Recta et les cratères Birt, Alpetragius et Thebit (vision renversée à l'oculaire d'un télescope).
Rupes Recta et Rima Birt (vision renversée à l'oculaire d'un télescope).

Description

La Rupes Recta est une longue crĂŞte qui mesure 120 kilomètres de longueur, une largeur moyenne de 2 Ă  3 km, et une hauteur de 240–300 m. Cette faille s'Ă©lève Ă  l'intĂ©rieur de la Mare Nubium. La Rupes Recta, qui n'est tout Ă  fait rectiligne, s'Ă©tend dans la direction du nord depuis le nord-est du cratère Alpetragius et passe entre les cratères Birt et Thebit[3].

Cet escarpement a été découvert en 1686 par l'astronome Christian Huygens, qui lui donna le nom d'« épée dans la Lune », les montagnes basses dans le sud de la faille correspondant à la garde et à la poignée de l'épée[4]. Le nom « Rupes Recta » a été officiellement adopté par l'Union astronomique internationale et signifie littérairement « précipice/falaise/escarpement droit » en latin[3]. En français, on l'appelle le Mur droit.

À l'ouest, les astronomes peuvent observer le cratère Birt et Rima Birt (de). Cette rainure de 1,5 km de large et 50 km de long prend naissance à partir du cratère Birt E au nord (Birt E étant en réalité un dôme volcanique), et correspond probablement à un tunnel de lave[5].

Formation

La faille s'est formĂ©e il y a environ 3,2 milliards d'annĂ©es dans un ancien cratère prĂ©nectarien de 200 km de diamètre. Plusieurs hypothèses sont proposĂ©es pour expliquer sa formation, depuis la rĂ©activation d'une faille jusqu'Ă  la subsidence thermique[3].

Notes et références

  1. Gazetteer of Planetary Nomenclature, (base de données), IAU
  2. Emmanuel Beaudoin, 101 merveilles du ciel, Dunod, , p. 42.
  3. (en) T. Platz, M. Massironi, P.K. Byrne, H. Hiesinger, Volcanism and Tectonism Across the Inner Solar System, Geological Society of London, , p. 377.
  4. (en) Charles A. Wood, The Modern Moon, Sky Publishing Corporation, , p. 147.
  5. (en) AntonĂ­n RĂĽkl, T. W. Rackham, Atlas of the moon, Hamlyn, , p. 201.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.