Rumex algeriensis

Cette description est basée sur Quezel & Santa, 1962.

• Port général : plante herbacée, vivace, à souche épaisse, à tiges élevées, de 80-130 cm.
• Appareil végétatif : feuilles arrondies, cordées ou atténuées à la base. Étroites, très longues (15-35 × 2-3 cm).
• appareil reproducteur : inflorescence très feuillée, glabre. Valves fructifères longues de 5-6 mm ± crénelées sur les bords. Cal présent sur une seule valve. Floraison entre avril et juin.

Le Rumex algeriensis est une endémique algérienne[1].

Elle était présente dans trois stations près d'Alger, mais deux d'entre elles ont disparu et la persistance dans la troisième doit être vérifiée.

Elle est également présente en Numidie où elle est rare, selon l'UICN : trois ou quatre stations, composées de 2 ou 3 individus, voire d'un seul. Elle y aime les sols argileux lourds d'origine alluviale ou hydromorphes colluviaux, le long des ruisseaux, des fossés et dans les marais et les dayas des plaines sub-littorales.

Étant donné sa faible densité et le peu de stations, mais également les menaces pesant sur les habitats, l'UICN considère cette espèce comme étant en danger[2].

Elle est protégée en Tunisie.

La liste des synonymes est donnée par la base de données des plantes d'Afrique[3].

• Rumex algeriensis var. hipporegianus Batt. (1919)
• Rumex crispus var. elongatus auct. Afr. N. non Guss.
• Rumex elongatus auct. non Guss.

• (en) Référence UICN : espèce Rumex algeriensis Barratte & Murb., 1899 (consulté le 1^er juin 2015)