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Ruisseau du Lingas

Le ruisseau du Lingas est une rivière du sud de la France qui coule dans le département du Gard, en région Occitanie, et un affluent gauche de la Dourbie, donc un sous-affluent de la Garonne par le Tarn.

Ruisseau du Lingas
Illustration
Caractéristiques
Longueur 6,5 km [1]
Bassin 5,4 km2 [2]
Bassin collecteur la Garonne
DĂ©bit moyen 0,283 m3/s (Dourbies) [2]
RĂ©gime pluvio-nival
Cours
Source source
· Localisation Aumessas
· CoordonnĂ©es 44° 02′ 09″ N, 3° 29′ 46″ E
Confluence la Dourbie
· Localisation Dourbie
· CoordonnĂ©es 44° 04′ 16″ N, 3° 30′ 51″ E
GĂ©ographie
Pays traversés Drapeau de la France France
DĂ©partement Gard
Régions traversées Occitanie

Sources : SANDRE, GĂ©oportail, Banque Hydro

GĂ©ographie

De 6,5 km de longueur[1], le ruisseau du Lingas prend sa source dans les CĂ©vennes, dans la montagne du Lingas, dans le dĂ©partement du Gard, Ă  proximitĂ© du col de l'Homme Mort. Peu après sa source, il opte pour la direction du nord. Il se jette en rive gauche dans la Dourbie, en amont de la localitĂ© de Dourbies, dans le dĂ©partement du Gard.

Son parcours se déroule tout entier dans le parc national des Cévennes.

Communes traversées

Hydrologie

Le ruisseau du Lingas est une rivière typiquement cévenole et donc très irrégulière mais très abondante, à l'instar de ses voisines de la région des Cévennes.

Le Lingas Ă  Dourbies

Son dĂ©bit a Ă©tĂ© observĂ© durant une pĂ©riode de 44 ans (1923-1966), Ă  Dourbies dans le dĂ©partement du Gard[2]. La surface observĂ©e est de 5,4 km2, soit la presque totalitĂ© du bassin versant de la rivière.

Le module de la rivière Ă  Dourbies est de 0,283 m3/s, soit 283 litres/s.

Le Lingas prĂ©sente des fluctuations saisonnières de dĂ©bit bien marquĂ©es, comme c'est la norme dans la rĂ©gion des CĂ©vennes. Les hautes eaux se dĂ©roulent de l'automne au printemps, et se caractĂ©risent par des dĂ©bits mensuels moyens allant de 0,335 Ă  0,528 m3/s, d'octobre Ă  avril. Durant cette longue pĂ©riode, on observe deux sommets. Le premier a lieu en novembre et correspond au maximum des pluies d'automne. En dĂ©cembre-fĂ©vrier, on observe une baisse sensible du dĂ©bit mensuel (0,438 m3/s en dĂ©cembre et 0,335 en janvier) liĂ©e Ă  la rĂ©tention d'une certaine quantitĂ© de prĂ©cipitations sous forme de neige sur les sommets environnants. Le second maximum de dĂ©bit se dĂ©roule en mars et avril (0,435 m3/s en mars) et est liĂ© Ă  la fonte des neiges s'additionnant aux pluies de printemps. Ă€ partir du mois de mai, le dĂ©bit baisse rapidement jusqu'aux basses eaux d'Ă©tĂ© qui ont lieu de juin Ă  septembre avec un plancher 0,033 m3/s au mois d'aoĂ»t (33 litres/s). Mais ces moyennes mensuelles occultent des fluctuations bien plus prononcĂ©es sur de courtes pĂ©riodes ou selon les annĂ©es.

DĂ©bit moyen mensuel (en l/s)
Station hydrologique : O3305610 - Le Lingas Ă  Dourbies pour un bassin versant de 5,4 km2[2]
(Données calculées sur 44 ans)
Source : Banque Hydro - MEDDE

Étiage ou basses eaux

Aux Ă©tiages, le VCN3 peut chuter jusque 0,011 m3/s (onze litres), en cas de pĂ©riode quinquennale sèche, ce qui peut ĂŞtre considĂ©rĂ© comme sĂ©vère, mĂŞme pour un cours d'eau ne possĂ©dant qu'un aussi petit bassin.

Crues

Les crues peuvent ĂŞtre très importantes compte tenu de la taille assez modeste du bassin versant, et, comme toutes les rivières cĂ©venoles, hors-normes en France. La sĂ©rie des QIX n'a pas Ă©tĂ© calculĂ©e, mais la sĂ©rie des QJX l'a bien Ă©tĂ©. Les QJX 2 et QJX 5 valent respectivement 4 et 6,5 m3/s. Le QJX 10 ou dĂ©bit journalier calculĂ© de crue dĂ©cennale est de 7,7 m3/s, le QJX 20 de 9,2 m3/s, tandis que le QJX 50 n'a pas Ă©tĂ© calculĂ©.

Le dĂ©bit journalier maximal enregistrĂ© Ă  Dourbies durant cette pĂ©riode, a Ă©tĂ© de 11,0 m3/s . En comparant cette valeur Ă  l'Ă©chelle des QJX de la rivière, l'on constate que cette crue Ă©tait d'ordre cinquantennal et donc assez exceptionnelle.

Lame d'eau et débit spécifique

Le Lingas est une rivière petite mais extrêmement abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 1659 millimètres annuellement, ce qui est plus de cinq fois supérieur à la moyenne d'ensemble de la France (320 millimètres par an), et dépasse largement la moyenne du bassin du Tarn (478 millimètres par an). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint 52,4 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

Voir aussi

Notes et références

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