Rue du Cloître-Saint-Benoît
La rue du Cloître-Saint-Benoît est une ancienne rue de Paris, aujourd'hui disparue, située dans le quartier de la Sorbonne. Elle a disparu lors du percement de la rue des Écoles.
12e arrt Rue du Cloître-Saint-Benoît
(supprimée en 1855) | |||
Le portail de l'église Saint-Benoît-le-Bétourné sur la rue du Cloître-Saint-Benoît. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | Anc. 11e | ||
Début | Rue des Mathurins-Saint-Jacques | ||
Fin | Passage Saint-Benoît-Saint-Jacques | ||
Historique | |||
Ancien nom | Rue André Machel Rue de l'Encloître Saint-Benoist Cloistre Saint-Beneoit le bestourné |
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Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 12e arrondissement de Paris
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Situation
La rue appartenait, juste avant la Révolution française, à la paroisse Saint-Benoît-le-Bétourné[1]. Pendant la Révolution, la rue fait partie de la section de Chalier qui devient le quartier de la Sorbonne lors de la création de l'ancien 11e arrondissement en 1795[2].
Cette rue commençait rue des Mathurins-Saint-Jacques (actuellement rue Du Sommerard) et finissait au passage Saint-Benoît-Saint-Jacques[3] - [2].
Les numéros de la rue étaient noirs[4]. Le dernier numéro impair était le no 23 et le dernier numéro pair était le no 26[2].
Origine du nom
Elle portait ce nom car elle traversait le cloître de l'église Saint-Benoît-le-Bétourné[2].
Historique
Appelée dans un acte de 1243 « rue André Machel », du nom d'un propriétaire[2]. Elle prend le nom de « rue de l'Encloître Saint-Benoist[5] », puis « rue du Cloître Saint-Benoît » du fait qu'elle dessert l'église Saint-Benoît-le-Bétourné[2].
Vers 1280-1300, elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous la forme « en Cloistre Saint-Beneoit le bestourné ».
Elle est citée sous le nom de « Cloistre Saint Benoist » dans un manuscrit de 1636.
En 1855, un décret déclare d'utilité publique le percement de la rue des Écoles. Pour ce faire, la rue du Cloître-Saint-Benoît est supprimée[6].
Vers 1875, ce n'était plus qu'un tronçon entre la rue Du Sommerard et la rue des Écoles et qui a désormais totalement disparu[5]. Les nos 1, 3, 5 et 7 de la place Paul-Painlevé sont bâtis à l'emplacement de la partie nord de la rue. Le grand amphithéâtre de la Sorbonne occupe la partie sud de la rue[7].
Notes, sources et références
- Jean Junié, Plan des paroisses de Paris avec la distinction des parties éparses qui en dépendent dressé par J. Junié, ingénieur géographe de Monseigneur l’Archevêque et géomètre des Eaux et forêts de France en 1786 , service des Travaux historiques de la Ville de Paris, 1904 [lire en ligne].
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 64-65 [lire en ligne].
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 42e quartier « Sorbonne », îlots nos 13 et 14, cote F/31/93/50, îlot no 13 bis, cote F/31/93/51, îlot no 13 ter, cote F/31/93/52.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
- Guillot de Paris, Le Dit des rues de Paris, avec préface, notes et glossaire par Edgar Mareuse.
- Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Décret du 11 août 1855 », p. 291-292.
- Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE).