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Rue du Château (Paris)

La rue du Château est une voie du 14e arrondissement de Paris, en France.

14e arrt
Rue du Château
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Situation
Arrondissement 14e
Quartier Plaisance
Début Place des Cinq-Martyrs-du-Lycée-Buffon
Fin 164, avenue du Maine
Morphologie
Longueur 670 m
Largeur 24 m
Historique
DĂ©nomination 1873
Ancien nom Rue du Chemin-de-Fer
Rue du Château-du-Maine
GĂ©ocodification
Ville de Paris 1907
DGI 1912
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue du Château
GĂ©olocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 14e arrondissement de Paris)
Rue du Château

Situation et accès

La rue du Château est orientĂ©e globalement nord-ouest/sud-est, dans le 14e arrondissement de Paris. Elle dĂ©bute au nord-ouest au niveau de la place des Cinq-Martyrs-du-LycĂ©e-Buffon et se termine 670 m au sud-est au 164, avenue du Maine.

Outre ces voies, la rue du Château est rejointe ou traversée par plusieurs autres voies ; du nord au sud :

Origine du nom

Elle porte ce nom car elle conduisait à l'ancien château du Maine.

Historique

La rue s'étend à l'origine sur les communes de Vaugirard et de Montrouge (Petit-Montrouge la limite entre ces deux communes se situant au niveau de la « rue de Vanves » (actuelle rue Raymond-Losserand).

La voie est intégrée à Paris à la suite de l'annexion totale ou partielle de ces communes en 1860. La partie anciennement sur Vaugirard est appelée « rue du Chemin-de-Fer », celle de Montrouge « rue du Château-du-Maine ». Les deux morceaux sont réunis et obtiennent leur nom actuel le .

En 1940, le boulevard Pasteur est étendu sur la rue du Château au niveau du pont qui surplombe les voies de la gare Montparnasse (zone qui devient en 1958 le pont des Cinq-Martyrs-du-Lycée-Buffon, puis en 1992 l'actuelle place des Cinq-Martyrs-du-Lycée-Buffon). Dans les années 1980, la création de la place de Catalogne supprime une centaine de mètres de la rue du Château.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Plaque au no 114.
  • No 54 : Ă  la place de cet immeuble se trouvait dans les annĂ©es 1920 une maison, aujourd'hui dĂ©truite, oĂą se rĂ©unissaient, de 1925 Ă  1928, autour de la figure de Jacques PrĂ©vert, des membres du mouvement surrĂ©aliste, dans le logement collectif que PrĂ©vert occupait avec Yves Tanguy et Marcel Duhamel, leur mĂ©cène. Pierre PrĂ©vert, Benjamin PĂ©ret et Raymond Queneau, notamment, y dormiront souvent.
  • no 114 : Olga Bancic, rĂ©sistante FTP-MOI membre du groupe Manouchian y a vĂ©cu. Une plaque commĂ©morative lui rend hommage ;
  • No 124 au 146 : s'Ă©levait le Château du Maine rendez-vous de chasse construit par le duc du Maine sur un terrain lui venant en 1692 de sa femme, petite-fille du Grand CondĂ© Ă  qui appartenait ce lieu-dit : Terriers aux Lapins. Ce château dont l'entrĂ©e principale Ă©tait Ă  l'ex numĂ©ro 142 de cette rue, comportait de grandes dĂ©pendances, parcs et jardins s'Ă©tendant sur une superficie de 30,000 mètres carrĂ©s. En 1821 le gĂ©ographe Jean LĂ©on Sanis (1801-1879), rĂ©alisa sur une pelouse du parc le premier : GĂ©orama reprĂ©sentant la France entière avec un morceau de la MĂ©diterranĂ©e la Corse, la Suisse et une partie de la Belgique, ainsi qu'un morceau de l'OcĂ©an Atlantique, le tout sur une superficie de 33 ares, on pouvait visiter moyennant 2 francs, cette attraction connue un beau succès, mais s'arrĂŞta en 1844, Ă  la suite d'un incendie. Tous ces lieux Ă©taient alors situĂ©s sur le territoire du Petit Montrouge avant leur annexion Ă  Paris en 1859[1]

Acheté en 1842 par un dénommé Couesnon dont le fils, lotit le parc entre 1858 et 1860 ce qui forme aujourd'hui le quartier de Plaisance. En 1898 le château et le parc furent vendus à la Compagnie Générale des Omnibus qui rasa le château et son parc pour y installer ses dépôts et ateliers.

  • nos 124 et 45, rue Raymond-Losserand : immeuble d'angle, dont le rez-de-chaussĂ©e comporte la devanture d'une ancienne boulangerie-pâtisserie, installĂ©e Ă  la fin du XIXe siècle[2].
  • no 149 : l'Ă©crivain et critique d'art hongrois Emil Szittya y vĂ©cut jusqu'Ă  sa mort dans un petit deux-pièces, au-dessus d'une cellule du Parti communiste[3].

Notes et références

  1. J. Hillairet, Connaissance du vieux Paris, section : Les Villages, , Éditions Princesse, 1978, p. 21
  2. « Boulangerie-pâtisserie », notice no PA00086611, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. Ariane Bavelier, « Emil Szittya, l'artiste hongrois qui jouait à cache-cache », Le Figaro, supplément Le Figaro et vous,‎ 7-8 mai mai 2022, p. 30 (lire en ligne).

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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