Rue des Volontaires
La rue des Volontaires est une voie située dans le quartier Necker du 15e arrondissement de Paris.
15e arrt Rue des Volontaires
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Situation | |||
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Arrondissement | 15e | ||
Quartier | Necker | ||
DĂ©but | 59, rue Lecourbe | ||
Fin | 44, rue du Docteur-Roux et 2, rue Élisabeth-Vigée-Le-Brun | ||
Morphologie | |||
Longueur | 520 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | Avant 1804 | ||
DĂ©nomination | |||
Ancien nom | Ruelle Volontaire | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 9868 | ||
DGI | 9902 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 15e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue des Volontaires est desservie par la ligne   à la station Volontaires ainsi qu'à proximité par les lignes de bus RATP 48 89.
Origine du nom
La voie a d'abord été la « ruelle Volontaire ». Ce nom vient du fait que c'est une initiative de riverains « volontaires » qui fit déboucher cette impasse, partant du « chemin des Fourneaux », au sud, dans la rue de Vaugirard. Comme il y en a de nombreux exemples dans l'odonymie parisienne, le changement d'hommage s'est fait par calembour, en ajoutant un « s » au nom de la ruelle, pour honorer le souvenir des soldats révolutionnaires, les Volontaires de l'an II[1]. Il a d'abord été ouvert une « rue des Volontaires » dans le prolongement de la ruelle, ainsi baptisée en 1884, puis ce nom a englobé la « ruelle Volontaire » en 1896. À l'occasion de cette unification de la voie, la partie haute de la ruelle, comprise entre les rues Dutot et Falguière, a pris le nom de « rue Vigée-Lebrun[2] ».
Historique
Cette voie tracée sur le cadastre de l'ancienne commune de Vaugirard dressé en 1812, provient d'une impasse qui débouchait dans la rue de Vaugirard sous le nom de « ruelle Volontaire[3] ».
Cette impasse est prolongée entre la rue de Vaugirard et la rue des Fourneaux. Au-delà , c'était un simple sentier qui conduisait jusqu'au chemin de la Gaité qui menait à plusieurs moulins[4] - [5] - [6].
Décision fut prise d'ouvrir une rue nouvelle depuis la rue Lecourbe dans l'axe de la ruelle existante, d'abord jusqu'à la rue Blomet en 1882[7], puis jusqu'à la rue de Vaugirard en 1883[8] - [5], ce qui conduisit à la démolition de l'établissement célèbre depuis plus d'un siècle qu'était, parmi les lieux de réjouissance de Vaugirard, le bal Ragache[9] - [10] - [11].
La voie prit sa dénomination actuelle par arrêté du et décret du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 13 : collège Georges-Duhamel.
- No 16 : domicile du sculpteur nivernais Émile Rousseau, qui y est décédé en 1923 ; atelier du sculpteur Carlo Sarrabezolles de 1926 à sa mort, en 1971.
- No 22 bis : siège de l'UDI, dans un ancien garage.
- No 23 : domicile à partir de 1939 du sculpteur Baltasar Lobo et de son épouse Mercedes Comaposada Guillén
- No 37 : ancien Centre de santé Saint-Jacques, premier hôpital homéopathique de France, installé dans cette rue de 1884 à 2000[6].
- No 49 : domicile du peintre Charles Lebayle, où il est décédé en 1898.
- No 54 : Commencement de la rue Élisabeth-Vigée-Le-Brun, la première à Paris à porter le nom d'une femme peintre.
Références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 657.
- « Rue Vigée-Lebrun », Nomenclature officielle des voies de Paris, www.v2asp.paris.fr.
- « Plan cadastral », archives.paris.fr.
- Le moulin Vieux, le moulin Neuf et le moulin de Beurre.
- « Rue des Volontaires », nomenclature officielle des voies de Paris, www.v2asp.paris.fr.
- Brigitte Hermann et Sophie-Marguerite, Paris 15e. Balades et bonnes adresses, Paris, Christine Bonneton, , 224 p. (ISBN 9782862534923), p. 127.
- Décret du , rue des Volontaires, Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, (lire en ligne), p. 478
- Décret du , rue des Volontaires, Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, (lire en ligne), p. 491
- Alfred Delvau, Les Cythères parisiennes : histoire anecdotique des bals de Paris, E. Dentu, , 277 p. (lire en ligne), « Le bal Ragache », p. 200
- Gilles Ragache, A l'enseigne du grand salon : au 53 de la rue de Sèvres était le bal Ragache (1765-1885), Évreux, Charles Hérissey, , 175 p. (présentation en ligne)
- Philippe-Jean Catinchi, « À l'enseigne du Grand salon, de Gilles Ragache », Le Monde,‎ (présentation en ligne)