Rue des Imbergères

Sceaux - Rue des Imbergères.

Son nom proviendrait du latin imbricaria, qui signifie « en ordre superposé » ou bien « tuilerie », et pourrait être lié à la glaise extraite derrière la faïencerie[1].

Sceaux - Rue des Imbergères et maison de Pierre-François Palloy.

L'entrepreneur Pierre-François Palloy y possédait une maison qu'il fit construire en 1795 avec les pierres provenant de la destruction de la Bastille[2] - [3].

Une partie de cette rue s'appelait rue de la Procession, car au XIX^e siècle y passaient des processions religieuses se rendant de l'église Saint-Jean-Baptiste à la chapelle de la maison située à l'angle de l'avenue Cauchy et de la rue Émile-Morel, connue aujourd’hui sous le nom de Pavillon Cauchy[4].

Sa partie ouest, appelée rue de la Lune, disparut dans des travaux menés au XX^e siècle. Jean-Baptiste Bernadotte y vécut[5].

• Au n^o 1, dernier bâtiment d'une fabrique de porcelaine où travailla notamment le céramiste Jacques Chapelle[6].
• Ancien château des Imbergères, détruit en 1939.
• Au n^o 20, ancienne institution Maintenon[7].
• Au n^o 21, une maison construite avant 1790, qui servit successivement d'institution de jeunes filles et de commissariat[8].
• Groupe scolaire Sainte-Jeanne-d'Arc.
• L'artiste-peintre Élisabeth Sonrel vécut au n^o 3[9].