Rue de la Daurade
La rue de la Daurade (en occitan : carrièra de la Daurada) est une rue du centre historique de Toulouse, en France. Elle se trouve dans le quartier Capitole, dans le secteur 1 de la ville. Elle appartient au secteur sauvegardé de Toulouse.
Rue de la Daurade (oc) Carrièra de la Daurada | |
Situation | |
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Coordonnées | 43° 36′ 04″ nord, 1° 26′ 25″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Ville | Toulouse |
Quartier(s) | Capitole |
Début | no 2 place de la Daurade |
Fin | no 31 rue Peyrolières |
Morphologie | |
Type | Rue |
Longueur | 71 m |
Largeur | 8 m |
Histoire | |
Anciens noms | Rue de la Daurade (fin du XIVe siècle) |
Toponymie
La rue de la Daurade a toujours porté ce nom, qu'on rencontre sur des actes de la fin du XIVe siècle (carriera Deaurata en latin). Elle le doit à la proximité du prieuré bénédictin et de l'église de la Daurade, dont elle longeait à l’origine le côté gauche. Elle a également porté le nom de rue Neuve de la Daurade, à la fin du XVIIIe siècle, après les travaux de reconstruction de l'église et, surtout, du réaménagement de la rue en 1775. En 1794, pendant la Révolution, elle fut rebaptisée rue Rousseau, en l'honneur du philosophe des Lumières Jean-Jacques Rousseau, auteur du Contrat social et de l'Émile et considéré comme un précurseur de la Révolution[1].
Voies rencontrées
La rue de la Daurade rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :
Lieux et monuments remarquables
- no 3 bis : immeuble.
L'immeuble est construit vers 1773 dans le cadre de l'aménagement des quais de la Garonne par l'architecte Joseph-Marie de Saget, à l'angle de la place de la Daurade (actuel no 3)[2].
- no 5 : immeuble de la Province.
L'immeuble est construit à l'angle des rues Boyer-Fonfrède, Peyrolières et de la Daurade, dans le cadre de la campagne de travaux entrepris par les États de la province de Languedoc pour l'aménagement des quais de la Garonne, entre 1765 et la Révolution. L'ingénieur Joseph-Marie de Saget conçoit les plans d'alignement ainsi que l'ordonnance des façades. L'élévation sur la rue de la Daurade forme une continuité avec les façades des autres immeubles de la rue, mais ne correspond pas aux autres façades de l'immeuble, sur les rues Peyrolières et Boyer-Fonfrède[3].
Notes et références
- Jules Chalande, 1924, p. 329-330.
- Louise-Emmanuelle Friquart et Laure Krispin, « Fiche IA31131107 », 2005.
- Louise-Emmanuelle Friquart et Laure Krispin, « Fiche IA31131105 », 2005.
Voir aussi
Bibliographie
- Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse, 12e série, tome II, Toulouse, 1924, p. 329-330.
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).
Articles connexes
Lien externe
- « Fiches d'information détaillée Patrimoine Architectural », Inventaire général Région Occitanie, Ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).