Rue de la Cité-Universitaire
La rue de la Cité-Universitaire est une voie du 14e arrondissement de Paris, en France.
14e arrt Rue de la Cité-Universitaire
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Situation | |||
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Arrondissement | 14e | ||
Quartier | Parc-de-Montsouris | ||
DĂ©but | Chemin de fer de ceinture | ||
Fin | 20, boulevard Jourdan | ||
Morphologie | |||
Longueur | 150 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
DĂ©nomination | 1924 | ||
Ancien nom | Rue Gazan | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 2052 | ||
DGI | 2057 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
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Situation et accès
La rue de la Cité-Universitaire est une voie publique située dans le 14e arrondissement de Paris. Elle débute au chemin de fer de ceinture — en fait 5, rue Liard — et se termine au 20, boulevard Jourdan.
Historique
Cette rue est formée, par détachement d'une partie de la rue Gazan, par arrêté du [1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
No 3 : L'immeuble a été construit par Michel Roux-Spitz dans un style Art déco (ses lignes épurées et son décor sobre le rapproche du mouvement moderne), sur commande de Jean Perzel, pour ses ateliers de luminaires[2].
Jean Perzel fait appel à Michel Roux-Spitz, qu'il connaît bien, car il souhaitait y réaliser des locaux en rez-de-chaussée combinés à des sous-sols destinés à l’étude et à la réalisation de sa fabrique de luminaires modernes. Dans les étages, on retrouve des appartements et ateliers d'artistes en duplex. Pour l'époque, cet immeuble est d’une originalité inédite et d’une grande modernité.
La façade a été inscrite au titre des Monuments Historiques en 1986. La façade arrière est quant à elle inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 2007[3]. Cet immeuble d’ateliers-logements est l'un des plus remarquables du quartier Montsouris et fait partie de la « série blanche » de Michel Roux-Spitz. L'atelier de fabrication et le showroom de l'Atelier Jean Perzel y sont toujours installés[4].
Dernier domicile de l'aviateur Jean Mermoz (1901-1936), à partir du mois d'. Séparé de son épouse Gilberte, après la mort en avion du jeune Edmond, frère de cette dernière[5], Mermoz occupa au huitième étage de cet immeuble un grand studio donnant sur le parc Montsouris[6]. Parti le de Dakar-Ouakam aux commandes de l'hydravion Croix-du-Sud pour un vol de courrier postal à destination de Natal au Brésil, il disparut avec l'équipage et l'appareil au-dessus de l'Atlantique Sud après l'émission de l'ultime message radio « Coupons moteur arrière droit ». Une plaque apposée sur la façade en 1938[7] perpétue le souvenir de l'aviateur illustre, réalisateur de la liaison aérienne France-Amérique du Sud et de son passage en ce lieu[8].
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Rue de la Cité-Universitaire (mairie de Paris)
Références
- « Rue de la Cité-Universitaire », nomenclature officielle des voies de Paris, paris.fr.
- Béatrice de Rochebouët, « Paris, reine indétronable de l'Art déco », Le Figaroscope, semaine du 16 au 22 octobre 2013, p. 4-6.
- Notice PA00086622, Monuments historiques.
- Showroom de l’Atelier Jean Perzel, un lieu empli d’histoire et de créations indémodables
- Jacques Le Groignec : Jean Mermoz : l'archange, Nouvelles Editions Latines, 2002, p. 105 (lire en ligne)
- Bernard Marck : Il Ă©tait une fois Mermoz, Jean Picollec, 2003, p. 445
- Date indiquée sur le site aerosteles.net
- Inscription complète : Ici demeurait Jean Mermoz, aviateur illustre, réalisateur de la liaison aérienne France-Amérique du Sud, quand il partit pour son dernier et glorieux voyage le 4 décembre 1936.