Rue de Montevideo
La rue de Montevideo est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
![]() 16e arrt Rue de Montevideo
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Porte-Dauphine | ||
DĂ©but | 147 bis-149, rue de Longchamp | ||
Fin | 16 bis-18, rue Dufrenoy | ||
Morphologie | |||
Longueur | 240 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
DĂ©nomination | 1928 | ||
Ancien nom | Rue Théry | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 6419 | ||
DGI | 6490 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Situation et accès
La rue de Montevideo est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris se trouvant au sein du quartier résidentiel de très haut standing dit « quartier de la Porte-Dauphine ». Elle débute au 147 bis-149, rue de Longchamp et se termine au 16 bis-18, rue Dufrenoy[1].
Le quartier est desservi par la ligne C du RER, à la gare de l’Avenue Foch au nord et à la gare de l'avenue Henri-Martin au sud, ainsi que par les lignes de bus RATP 63 PC.
Origine du nom
Elle porte le nom de Montevideo, capitale de l'Uruguay[1].
Historique

Cette voie est ouverte sous le nom de « rue Théry », en 1868, avant de prendre sa dénomination actuelle par un arrêté du [1].
Proche du bois de Boulogne, la rue de Montevideo fut un lieu de rendez-vous de cavaliers jusque dans les années 1960. Une école d'équitation proche de la poste animait cette voie par les allers et retours des chevaux. Elle comprenait au rez-de-chaussée une cour et des écuries. Un manège original était situé au premier étage et on y accédait par une rampe. Il était agrémenté d'une petite tribune. À proximité, on trouvait également un bureau, des vestiaires et l'appartement de l'écuyer-professeur. Pendant longtemps, ce bien immobilier appartint à la duchesse de la Tremoille, qui le louait à M. Victor Laurent. Celui-ci était un écuyer de renom, sous-maître du Cadre noir au tout début du XXe siècle. Également maître de manège à l'École militaire de Saint-Cyr, il avait initié de nombreux officiers à l'art équestre. Dresseur de talent et excellent professeur, M. Laurent était très apprécié de ses élèves. Il présenta son cheval turfiste à l'épreuve de sélection pré-olympique de dressage.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 5 : dans les années 1960 s'y trouve l'église orthodoxe Saint-Serge de l'Union des combattants de Gallipoli[1]. De nos jours ambassade de Mauritanie en France.
- Nos 11-19 : ancien bureau de poste. Sur la façade est inscrit de façon symétrique « Postes, télégraphes et téléphones » et au-dessus de l'entrée « bureau no 78 ».
- No 14 : le joueur de bridge et de tennis Pierre Albarran (1893-1960)[2] a habité à cette adresse et y est mort[3].
- No 14 bis : dans les années 1960 y est installée la congrégation des Sœurs de Jésus-au-Temple[1].
- No 26 : ancien hôtel particulier Casel construit par l’architecte Maurice-Adolphe Yvon en 1897-1898, surélevé ultérieurement[4]. L’artiste peintre Blanche Roullier (1855-1933) a vécu à cette adresse et y est décédée le 28 janvier 1933[5], à l’âge de 76 ans, à la suite d’un accident de voiture survenu deux semaines plus tôt[6].
- No 31 : synagogue[1].
- No 5.
- Nos 11-19 : ancien bureau de poste.
- No 14.
- No 26.
- No 31.
Références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue de Montevideo », p. 149.
- « Pierre Albarran (1893-1960) », BnF Data.
- Archives départementales de Paris, 16, 16D 210, acte no 304.
- Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 359 à 432.
- Archives départementales de Paris, 1933, Décès, 16, 16D 146.
- « Les funérailles de Mlle Blanche Roullier », Journal de Roanne, 5 février 1933, sur RetroNews.