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Rue de La Reynie

La rue de La Reynie est une voie, ancienne, des 1er et 4e arrondissements de Paris, en France.

1er, 4e arrts
Rue de La Reynie
Voir la photo.
Rue de La Reynie vue depuis la rue Quincampoix.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissements 1er
4e
Quartiers Halles
Saint-Merri
DĂ©but 17, rue Quincampoix
Fin 32, rue Saint-Denis
Morphologie
Longueur 174 m
Largeur 16 m
Historique
DĂ©nomination
Ancien nom Rue Trousse-Vache
Rue Troussevache
GĂ©ocodification
Ville de Paris 5277
DGI 5350
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de La Reynie
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Situation et accès

La rue de La Reynie, d'une longueur de 174 mètres, qui est situĂ©e dans les 1er et 4e arrondissements de Paris quartiers des Halles et Saint-Merri, commence au 17, rue Quincampoix et se termine au 32, rue Saint-Denis.

Origine du nom

La rue prend en 1822 le nom du premier lieutenant de police Gabriel Nicolas de La Reynie (1625-1709).

Historique

Cette rue est connue sous le nom de « rue Trousse-Vache », ou « rue Troussevache », dès 1248. L'origine de ce nom est sujette à discussion : il pourrait s'agir d'une enseigne de la Vache troussée, c'est-à-dire à la queue relevée mais il s'agirait plus vraisemblablement du nom de la famille Troussevache[1].

En effet, dans un cartulaire de saint Magloire, datant du mois de , il est fait mention d'un nommé Eudes Troussevache[2].

Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous le nom de « rue Trousse-Vache ».

Elle est citée sous le nom de « rue Trousse vache » dans un manuscrit de 1636.

En 1702, la rue, qui fait partie du quartier de Saint-Jacques-de-la-Boucherie, comporte 25 maisons et 6 lanternes[3].

Une dĂ©cision ministĂ©rielle du 18 vendĂ©miaire an VI (), signĂ©e Letourneux, fixe la largeur de cette voie publique Ă  6 mètres[4].

En 1817, la rue Trousse-Vache était située dans l'ancien 6e arrondissement, quartier des Lombards et commençait aux 21-23, rue des Cinq-Diamants et finissait aux 82-84, rue Saint-Denis[1].
À cette époque, les numéros de la rue étaient rouges[1]. Le dernier numéro impair était le no 29 et le dernier numéro pair était le no 36.

En 1822, la rue Troussevache est renommée « rue de la Reinie » :

« Paris le 27 juin 1822. Au préfet de la Seine. Monsieur le préfet, j'ai l'honneur de vous informer que d'après la proposition contenue dans votre lettre du 31 mai, j'ai décidé que la rue Troussevache portera le nom de la Reinie. Le ministre secrétaire d'État de l'Intérieur, signé Corbière. »

En vertu d'une ordonnance royale du , la largeur de la rue est portĂ©e Ă  13 mètres.

En 1844, devenue la « rue de la Reinie », cette rue d'une longueur de 120 mètres avait les mĂŞmes caractĂ©ristiques qu'en 1817[4] - [5].

L'actuelle rue de La Reynie est formée par décret ministériel en date du de la réunion de[6] :

Jean-Paul Clébert a noté en 1952 que la rue de La Reynie devenait la rue « de l’Araignée pour les gars des environs qui aplanissent toujours les difficultés[7] ».

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 27 (angle de la rue Saint-Denis) : emplacement de magasins Ă  l'enseigne « Au Chat Noir » qui furent tour Ă  tour un magasin de marchand de soieries puis de confiseur[8].
  • Statue d'Eugène Scribe Ă  l’angle de la rue Saint-Denis et de la rue de La Reynie Ă  Paris.
    Statue d'Eugène Scribe à l’angle de la rue Saint-Denis et de la rue de La Reynie à Paris.
  • Immeuble de l'angle de la rue Saint-Denis (no 30), avec la statue d'Eugène Scribe.
    Immeuble de l'angle de la rue Saint-Denis (no 30), avec la statue d'Eugène Scribe.

Notes, sources et références

  1. Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, Ă©tymologique et historique des rues de Paris, 1817.
  2. « La famille Troussevache de l'est parisien », cgep93.org.
  3. Jean de la Caille : Description de la ville et des fauxbourgs de Paris en vingt planches.
  4. FĂ©lix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
  5. Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 23e quartier « Lombards », îlot no 13, F/31/83/14, îlots nos 14 et 15, F/31/83/15.
  6. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 22.
  7. Jean-Paul Clébert, Paris insolite, Denoël, VI, VII, édition de 1953, 254 p., p. 230.
  8. « Enseigne "Au Chat Noir" 32 rue Saint-Denis et 27 rue de la Reynie, 1er arrondissement ».

Bibliographie

Articles connexes

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