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Rue d'Allonville

La rue d'Allonville est une voie de Nantes, en France, située dans le quartier Malakoff - Saint-Donatien.

Rue d'Allonville
Situation
CoordonnĂ©es 47° 13′ 20″ nord, 1° 32′ 05″ ouest
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Malakoff - Saint-Donatien
Début Place du 11e-Train-des-Équipages
Fin Rue Frédéric-Cailliaud
Morphologie
Type Rue
Longueur 1 000 m
Histoire
Anciens noms Rue Toutes-Aides
Chemin Toutes-Aides
Rue de Richebourg
GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Rue d'Allonville
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue d'Allonville
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Rue d'Allonville

Localisation

La voie bitumée et ouverte à la circulation automobile, relie la place du 11e-Train-des-Équipages à la rue Frédéric-Cailliaud. Elle rencontre sur son parcours une douzaine d'autres artères, dont la rue de Coulmiers qui la croise à la moitié de son tracé.

DĂ©nomination

Le nom de cette voie qui se nommait autrefois « rue du Bourg-FumĂ© Â», rend dĂ©sormais hommage Ă  Armand-Octave-Marie d’Allonville, gĂ©nĂ©ral de brigade qui combattit durant la guerre de CrimĂ©e en 1864, avant d'ĂŞtre nommĂ© sĂ©nateur par dĂ©cret[1].

Historique

En , Jean-Baptiste Carrier, après avoir occupĂ© l'hĂ´tel de La Villestreux, s'installe dans une maison situĂ©e « chemin de Richebourg Â», Ă  l'angle des actuelles rues d'Allonville et FrĂ©dĂ©ric-Cailliaud. Cette maison, un hĂ´tel particulier bâti au XVIe siècle, conservera ensuite les modifications apportĂ©es par Carrier (ouvertures donnant sur la rue obstruĂ©e) et sera dĂ©truite en 1972[2].

En 1874, à la suite de l'agrandissement du jardin des plantes, la partie est de l'ancien « chemin de Richebourg » est désolidarisé de sa partie ouest devenue la rue de Richebourg, et prend sa dénomination actuelle[3] - [4].

Dès 1905, diverses avenues latérales sont percées depuis son tronçon ouest, afin de faciliter la construction des nouvelles maisons : l'avenue de la Devinière, l'avenue de Montys ou l'avenue Guillon[3].

Avant la Première Guerre mondiale, la dĂ©nomination de « rue d'Allonville Â», limitĂ©e jusqu'ici Ă  la rue de Coulmiers, s'Ă©tend au-delĂ  en englobant l'ancienne « rue Toutes-Aides Â» dont une partie du tracĂ© marquait, jusqu'en 1908, la limite territoriale entre les communes de Nantes et de Doulon. C'est sur une portion importante du cĂ´tĂ© nord de cette ancienne rue que le ministère de la Guerre avait amĂ©nagĂ© dès 1857, une vaste caserne, baptisĂ©e « quartier Richemont Â», sur des terrains prĂ©cĂ©demment achetĂ©s Ă  la municipalitĂ©[5].

En 2020, des travaux d'aménagements sont effectués sur toute la longueur de l'artère permettant la création d'une première « vélorue » (ou « rue cyclable ») nantaise, concept né en Allemagne dans lequel la priorité est donné à la circulation des vélos qui peuvent alors emprunter le milieu de la chaussée, tout dépassement de cycliste y étant interdit[6]. D'autre part, une section piétonne d'une centaine de mètres située entre la rue de Coulmiers et la rue des Rochettes est également créée[7].

Voies secondaires

Rue Simone Iff

Cette rue relie la rue d'Allonville Ă  la rue Maryse-Guerlais.

Rue Maryse-Guerlais

Cette rue qui rejoint la rue d'Allonville Ă  la rue de la Mitrie[coord 1] sĂ©pare l'emprise de la caserne de gendarmerie du projet immobilier « Docks de la Mitrie Â». Ce nom de rue, attribuĂ© par dĂ©libĂ©ration du Conseil municipal du , rend hommage Ă  la militante fĂ©ministe Maryse Guerlais (1952-2007). Cofondatrice de l'« Espace Simone-de-Beauvoir Â», situĂ© depuis 2015 quai Ernest-Renaud Ă  Nantes, elle en fut la prĂ©sidente de 2002 Ă  2004[8].

Rue Marcel-Hatet

Le nom de cette rue rectiligne d'une longueur d'environ 210 mètres qui relie le boulevard Ernest-Dalby[coord 2], ouverte en 1884 sous la dĂ©nomination de « rue du Dahomet », rend hommage Ă  Marcel Hatet, employĂ© des PTT, conseiller municipal SFIO durant l'entre-deux-guerres, qui s'engagea dans la rĂ©sistance durant l'occupation. ArrĂŞtĂ© le par la Gestapo au no 6 du quai de la Fosse, il meurt sous la torture Ă  l'hĂ´tel de Charette sur la place MarĂ©chal-Foch. Il avait 45 ans[9].

Avenue du Général-Marchand

Cette voie quasi-rectiligne, en impasse d'une longueur d'environ 140 mètres[coord 3], fut dĂ©nommĂ©e par une lettre d'autorisation du maire du Ă  la suite d'une demande des propriĂ©taires l'ayant ouverte dans le lotissement Morault-Kent[10].

Avenue Ludovic-Cormerais

Cette voie en impasse, constituĂ©e de trois segments consĂ©cutifs d'une longueur totale d'environ 220 mètres[coord 4], rend hommage Ă  Ludovic Cormerais, fils de Louis Cormerais, maire de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, auquel il succĂ©da cinquante plus tard. Il fut Ă©galement conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu et vice-prĂ©sident de la Chambre syndicale des patrons mĂ©caniciens, forgerons, chaudronniers, fondeurs et modeleurs de Nantes[11].

Rue des Rochettes

Cette rue rectiligne d'une longueur d'environ 380 mètres reliant la rue d'Allonville Ă  la place du 265e-RĂ©giment-d'Infanterie[coord 5] et bordĂ©e sur son cĂ´tĂ© est par la caserne Richemont, a Ă©tĂ© ouverte Ă  la suite d'une dĂ©cision du conseil municipal du afin de rallier le « chemin des Rochettes Â». Son nom actuel a Ă©tĂ© attribuĂ© par une dĂ©libĂ©ration du conseil municipal du [12]. Selon StĂ©phane Pajot, elle rend hommage Ă  Alexandre Petit Desrochettes, receveur principal des finances, qui fut adjoint au Maire de Nantes François-Marie-Bonaventure du Fou en 1816[13].

Avenue des Terres

Impasse débouchant au niveau du numéro 40[coord 6].

Avenue Pacaud

Impasse débouchant entre les numéros 48 et 52[coord 7].

Rue Pierre-Audigé

Voie rejoignant la rue de la Havane[coord 8]. Son nom rend hommage à Pierre Audigé, né en 1908 à Toulouse [14], chirurgien-dentiste installé à Nantes à compter de 1937, devenu résistant durant la Seconde Guerre mondiale ; il fut arrêté par la Gestapo le , et exécuté sommairement avec plus de 70 autres patriotes à la maison d'arrêt de Caen, le [15].

Avenue de la Devinière

Impasse débouchant au niveau du numéro 76[coord 9].

Avenue de Montys

Impasse (anciennement « avenue de Monty ») débouchant entre les numéros 74 et 78[coord 10].

Allée du Bourg-Fumé

Avenue piétonne débouchant au niveau du numéro 123[coord 11], elle rejoint le boulevard de Stalingrad par l'intermédiaire de la rue de Maryland. Ce nom lui vient de l'ancienne présence de raffineries de sucre et des fumées que celles-ci rejetaient (voir Rue de Richebourg#Historique)[16].

Avenue des Trois-Frères

Impasse débouchant entre les numéros 82 et 86[coord 12].

Avenue Guillon

Impasse (anciennement « passage Guillon ») débouchant au niveau du numéro 94[coord 13].

Références

  1. Pajot 2010, p. 15
  2. Merlant 1981, p. 3.
  3. Pied 1906, p. 45.
  4. « Allonville (rue d') », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
  5. Plaquette « Nantes et ses soldats Â» - page 8
  6. « La vélorue, nouvel aménagement cyclable », sur Collectif Cycliste 37, (consulté le )
  7. Rachel Rodrigues, « Nantes. La ville teste sa première « vélorue » », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  8. Délibération no 35 du Conseil municipal du 30 juin 2017 -Dénominations d'espaces publics – Approbation
  9. Pajot 2010, p. 109
  10. « Général-Marchand (avenue) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
  11. Pajot 2010, p. 63
  12. « Rochettes (rue des) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
  13. Pajot 2010, p. 184
  14. Julien Lucchini, Claude Pennetier, « AUDIGÉ Pierre, Jean, Jacques », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
  15. « biographie de Pierre Audigé (1908-1944) », sur sgmcaen.free.fr (consulté le )
  16. Pajot 2010, p. 40

Voir aussi

Bibliographie

  • Yves Merlant, « De la place de la duchesse Anne Ă  la rue Stanislas Baudry », Les Annales de Nantes et du pays nantais, Nantes, SociĂ©tĂ© acadĂ©mique de Nantes et de la Loire-Atlantique, no 202,‎ , p. 2-4 (ISSN 0991-7179, lire en ligne).
  • StĂ©phane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4)

Coordonnées des lieux mentionnés

  1. Rue Maryse-Guerlais : 47° 13′ 32″ N, 1° 32′ 01″ O
  2. Rue Marcel-Hatet : 47° 13′ 22″ N, 1° 31′ 56″ O
  3. Avenue du GĂ©nĂ©ral-Marchand : 47° 13′ 21″ N, 1° 32′ 00″ O
  4. Avenue Ludovic-Cormerais : 47° 13′ 18″ N, 1° 32′ 04″ O
  5. Rue des Rochettes : 47° 13′ 25″ N, 1° 32′ 12″ O
  6. Avenues des Terres : 47° 13′ 18″ N, 1° 32′ 11″ O
  7. Avenue Pacaud : 47° 13′ 17″ N, 1° 32′ 15″ O
  8. Rue Pierre-AudigĂ© : 47° 13′ 14″ N, 1° 32′ 14″ O
  9. Avenue de la Devinière : 47° 13′ 16″ N, 1° 32′ 18″ O
  10. Avenue de Montys : 47° 13′ 14″ N, 1° 32′ 20″ O
  11. AllĂ©e du Bourg-FumĂ© : 47° 13′ 11″ N, 1° 32′ 17″ O
  12. Avenue des Trois-Frères : 47° 13′ 13″ N, 1° 32′ 23″ O
  13. Avevue Guillon : 47° 13′ 13″ N, 1° 32′ 25″ O

Articles connexes

Liens externes

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