Rue Weygand
La rue Weygand est une rue de Beyrouth, capitale du Liban. Elle se trouve dans le quartier d'affaires du centre-ville. La rue s'appelait à l'origine rue Nouvelle et a été percée à la suite du plan d'urbanisme de 1915[1]. Lorsqu'elle a été terminée, elle a reçu son nom actuel en hommage à Maxime Weygand, haut-commissaire de France au Levant, qui servit du au .
L'archéologue français Jean Lauffray a révélé que la rue Weygand suivait l'ancien tracé du decumanus romain[2]. Des sols pavés de mosaïques romaines et byzantines ont été découverts lors de fouilles archéologiques, ainsi que des vestiges qui témoignent que la rue était une voie commerçante d'importance avant l'hellénisation de la Phénicie[3].
Avant la guerre, la ligne de tramway n° 2 allait de la gare du Phare à la rue de Damas en passant par la rue Weygand[4].
La rue Weygand est une rue à sens unique qui s'étend d'est en ouest ; elle commence boulevard Georges-Haddad et tourne rue Georges-Picot (rebaptisée rue Omar-Daouk) qui coupe le quartier de Wadi Abou Jamil[5]. La municipalité de Beyrouth se trouve rue Weygand. Des boutiques de luxe et des hôtels, comme Le Gray, s'y trouvent aussi[6]. Les souks de Beyrouth donnent aussi rue Weygand.
Dans la littérature
- The Arms of the Mantis de Robert Charles (1978) : « Sam Terrell était à ce moment en train de rôder sur le toit d'un immeuble de grande hauteur donnant rue Weygand. »
- Le Laboureur des eaux de Hoda Barakat (1998) : « Je sortis rue Maarad, en pensant que je pourrais aller aussi loin que la rue Weygand et que de là je pourrais rentrer à la maison planter des pousses avant qu'elles ne fanent. »
Références
- (en) Kassir, Debevoise et Fisk. Beirut, page 281
- (en) Ivan Mannheim, Syria & Lebanon Handbook: the Travel Guide, page 45.
- (en) Ivan Mannheim, Syria & Lebanon Handbook: the Travel Guide, page 45
- Photo
- (en) Kassir, Debevoise et Fisk, Beirut, page 285
- (en) Hôtel Le Gray