Rue Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle
La rue Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle est une voie située dans le quartier Notre-Dame-des-Champs du 6e arrondissement de Paris.
6e arrt Rue Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle
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Situation | |||
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Arrondissement | 6e | ||
Quartier | Notre-Dame-des-Champs | ||
Début | 117, rue de Sèvres | ||
Fin | 110, rue du Cherche-Midi | ||
Morphologie | |||
Longueur | 166 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | Vers 1650 | ||
DĂ©nomination | |||
Ancien nom | Rue Saint-Michel Rue des Vieilles-Tuileries Rue de La Barouillère |
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GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 8876 | ||
DGI | 8653 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle est desservie par les lignes    à la station Duroc, la ligne   à la station Vaneau, ainsi que par les lignes de bus RATP 39 70 87.
Origine du nom
Elle porte le nom de Jean-Baptiste de La Salle (1651-1719) homme d'Église et pédagogue[1], fondateur de la Congrégation des Frères des Écoles Chrétiennes dont la maison-mère est située rue de Sèvres.
Historique
Cette voie qui est ouverte vers 1650 sur les terrains de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés est indiquée sur un plan manuscrit de 1651 sous le nom de « rue projetée Saint-Michel » puis, sur des plans du XVIIe siècle, sous le nom de « rue des Vieilles-Tuileries ».
À une date inconnue, elle prend le nom de « rue de La Barouillère », dénomination qu'elle doit à Nicolas Richard de La Barouillère auquel l'abbé de Saint-Germain-des-Prés céda, en cet endroit, en 1644, un immense terrain à la charge, entre autres conditions, d'y bâtir des maisons.
En 1951, elle prend son nom actuel en hommage au tricentenaire de la naissance de Jean-Baptiste de la Salle.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au no 16, le couvent des SĹ“urs auxiliatrices.
- Angle rue Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle et rue de Sèvres : emplacement d'un enclos[2] ou l'on montrait de 1730 à 1778 des combats d'animaux. Ce cirque fut transféré en 1778 dans le quartier de l'Hôpital-Saint-Louis à l'extérieur de la barrière de Pantin du mur des Fermiers généraux, qui prit alors le nom de « barrière du Combat[3] ».
- Entrée de la chapelle des Sœurs auxiliatrices.
- Chapelle dans l'îlot.
- DĂ©tail d'une des statues d'ange.
Notes, sources et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 449.
- L'enclos, dénommé Combat des animaux, est visible sur le plan de Turgot de 1734 à l'angle de la rue de La Barouillère.
- Devenue désormais place du Colonel-Fabien.